DR. A.S. Lagail

 

 

Les mémoires du Baron Jacques

Lubricités infernales de la noblesse décadente

 

 

(Priapeville
Librairie galante
An IV du XXe siècle foutatif)

 

 

 

Je suis né dans le sein d'une famille riche, très riche et de plus noble. C'est ma richesse trop grande qui m'a perdu.

    Il faut dire que j'ai toujours été nourri de mets rares et succulents, de boissons capiteuses. De plus j'étais gentil, avec mes yeux bleus, mon allure élégante et ma chevelure blonde.

Jamais je n'ai rien connu d'aussi mignon que moi. Cette immodestie va sembler farouche à des personnes et cependant elle s'explique d'elle-même, nul autre que moi-même n'a su me prodiguer les plaisirs que je me suis donnés à moi seul.

Ah! ces plaisirs… Quel rêve enchanteur. J'ai tout vu. J'ai tout lu. Le divin Marquis de Sade, père du sadisme m'est familier autant que l'ABC.

    Ce marquis, je l'ai voulu dépasser de cent coudées et j'y suis, je pense, parvenu, ne serait-ce qu'en m'amusant comme je l'ai fait, puis en écrivant ces notes sur ma vie. Puisqu'on m'a mis sur terre sans me consulter avec une colossale fortune, il fallait bien user intelligemment avec joie et d'une manière originale de cet argent et de ces années.  C'est ce que j'ai fait, et l'on va voir si l'on prend la peine de me suivre au travers de mes aventures, que j'ai compris l'existence joliment et en ai usé avec de jolis gestes.

    Je ne me souviens de rien jusqu'à l'époque où j'eus mes quatre ans. Il paraît que j'étais un joli blondinet, beau comme un cœur.

    Mon père était mort sans que je l'eusse connu et je vivais seul avec ma mère, une bonne et digne femme aussi belle que perverse, 
dans notre château de Marville, en Touraine.

    Ma mère avait à son service douze domestiques mâles, douze domestiques femelles et une science approfondie des caresses voluptueuses. Ce fut elle qui, lorsque j'eus quatre ans, me déflora et me mit sur la route du vice que je ne devais pas abandonner.

    Donc, un jour, ma belle et cochonne de mère me prit sur ses genoux après le déjeuner. Elle commença par m'embrasser bien fort sur les yeux puis me dit, d'une voix très douce, cependant que ses yeux semblaient couler du feu :

    -Petit chéri, nous allons faire de belles choses tous les deux… tu veux bien?

    Je battis des mains et répondis:

    -Oh oui, petite mère on va s'amuser.

    -Eh bien, reprit-elle en relevant ses jupes et me faisant voir ses cuisses qui étaient rondes, tu vas téter mon petit chat.

    -Ton petit chat, qu'est-ce que c'est? interrogeai-je.

    Elle releva davantage ses jupes, écarta les jambes et du doigt, me montrant une petite fente rose et tendre qu'ombrageait un poil noir soyeux frisé, elle soupira :

    -Le voilà mon petit chat, mon Jacquot, et tu dois, en bon petit garçon, l'adorer comme je t'aime et comme tu m'aimes.

    -Mais comment? fis-je interloqué.

    -Cher innocent, soupira-t-elle.

    Elle m'attira de ses mains douces, ma tête blonde entre ses cuisses et comme perdue dans u délice, elle murmura :

    -Cher Jacquot, gentil mari, tire la langue, fourre-là dans le trou et lèche doucement. Tu sens, c'est doux à la langue comme du velours et ça donne du bonheur à ta petite mère.

    Comme j'adorais maman, et que pour rien au monde je n'eusse voulu la contrarier, j'exécutai de point en point le manège qu'elle m'indiqua.

    Suivant ses paroles entrecoupées, je léchai la fente bien ouverte, ma langue se promena lentement puis plus vite de bas en haut et de gauche à droite. Elle s'arrêta sur un petit bouton très dur. Je le piquai de petits coups sur la pointe puis aspirai; le tétai à perdre respiration. Maman me tenait la tête très serrée, entre ses jambes et me disait:

    -Ah! joli mignon… va… mon amour… mon fils… chair de ma chair, et qui y retourne par la magie de l'amour… plus vite… je me pâme… je me meurs… c'est bon… mon fils… je décharge… bon… silence.

    J'avais la figure toute barbouillée de liqueur onctueuse grasse et tiède. Je ne comprenais rien à la chose si ce n'est que j'avais chatouillé maman entre les jambes et que cela l'avait rendue bien contente. Je m'aperçus qu'elle ne bougeait plus. Je dégageai la tête, essuyai ma face et regardai la sienne. Elle était pâle, si bien qu'un instant je la crus morte. Elle n'était qu'évanouie sous l'excès de jouissance. Quand elle rouvrit les yeux, ceux-ci étaient mouillés de larmes. Je lui demandai :

    -Pourquoi pleures-tu, petite mère?

    -Je pleure, mon adoré, de joie. Ta langue m'a fait beaucoup de bien. Tu me lècheras souvent?

    -Oui, tite mère, tant que tu le désireras.

    -Tu m'as donné une félicité intense, continua-t-elle et je veux te prouver que je en suis pas une ingrate. Je vais te faire ce que tu m'as fait et tâcher de te rendre un peu de bonheur que tu m'as procuré.

    -Mais maman je n'ai pas un trou comme le tien.

    -Je le sais, petit amour; et ce disant elle me mettait nu.- mais ta belle bibite, et elle me caressait mon petit bout qui me servait à pisser, ce qui le chatouillait et le faisait durcir.

    -Et je veux amuser ta bibite comme tu as amusé mon petit chat. Tu veux bien?

    -Oh oui, maman chérie… soupirai-je, heureux de sentir la caresse maternelle.

    Après avoir froté ma bibite et l'avoir fait augmenter de volume, elle la mit dans sa bouche ainsi que les deux boules qui se trouvent au-dessus et elle suça le tout; elle roula le paquet dans sa bouche en léchant si bien que la chose me semblant fort bonne, je faillis mourir. Je m'évanouis.

    Lorsque je revins à moi, elle était nue devant le lit.

    -Jacquot, prononça-t-elle, dès cet instant, nous sommes mari et femme. Et tu as plus de droit d’être mon époux que ne l'avait ton père. Il est donc juste que tu embellisses ma vie et que tu entres de temps en temps le vit et la langue dans le trou où tu es venu. Câline, elle eut une supplication :

    -Tu consens… dis, petit garçon?

    -Oui, mère, répondis-je heureux, et pour lui prouver, je me précipitai séance tenante entre ses jambes et la léchai. Elle me mouilla de nouveau le visage de sa liqueur et me prodigua les plus doux noms. Elle avait joui, mais assez pour l'instant. Il fallait réparer la fatigue et nous allâmes nous mettre à table où nous dévorâmes à fort belles dents. De ce jour-là, ce fut entre ma douce maman et moi le plus délicieux paradis. J'étais aussi fou de ses lèchements qu'elle l'était des miens. Chaque nuit je dormais après avoir tété son chat et m'être fait sucer la bibite.

    Quand j'eus atteint ma dixième année je fus réellement un mari. Ma bibite avait pris de belles proportions et bouchait son ouverture. 
Nous connûmes alors l'amour sous toutes les formes de la volupté. Nous nous bouffâmes le cul en nous faisant feuille de rose; nous baisâmes en levrette, à la papa… de cent trente six manières. En un mot nous mourûmes dans toutes les positions variées que le Docteur A.S. Lagail énumérait, et dont l’œuvre immortelle fut mon premier livre de lecture.

    Ma bite fit couler sa décharge dans le con maternel, arrosa mes couilles dures, j'enculais maman avec mon nœud et elle m'encula avec la pointe de son nichon. Je la baisai aux tétons.

    Un soir, elle venait de me pomper le dard, les dernières gouttes de ma décharge coulaient dans sa bouche et son mouille arrosait mon palais et ma langue quand je sentis ses dents me mordre tandis que l'étreinte de ses bras se faisait plus serrée, et que ses jambes s'allongeaient, se raidissaient.

    Elle eut un long râle et s'arrêta de remuer. Ses dents mordaient plus fort. Mon nœud débanda, je le retirai sans mal et je compris l'affreuse vérité, ma mère, petite femme cochonne, était morte en un spasme dernier.

    J'essuyai ma bite encore mouillée, et après lui avoir recouvert le corps d'une chemise de nuit, j'allai pleurant sonner le glas auprès des domestiques. Quarante-huit heures plus tard, mon adorable fouteuse maternelle reposait à côté de mon papa déjà squelette dont 
le fils devait être plus tard le plus étrange des voluptueux.

    Durant cinq années qui suivirent la mort en pâmoison de ma regrettée maman, je restai sur mon lit de souffrance, dans un état de langueur mélancolique qui fit craindre une fin prématurée par le docteur chargé de me soigner.

    Chaque soir sur les sept heures, après avoir mangé une collation légère et pris un verre de Bordeaux, destiné à me soutenir le jeûne, je me débarrassais de mes domestiques, me tournais vers le passé tendu pour l'évocation de ma chère maîtresse maternelle. Je la revoyais et la tenais là et lui accordais toutes choses demandées. Me secouant la pine en main, je me postillonnais le trou du 
cul le plus profondément possible. Je lui parlais à cette chère maman, l'appelais, l'appelais, ma branleuse, ma garce, ma fouteuse, je murmurais : Ah chérie… je t'aime… je te baise… je t'encule…

    Et je tombai à la suite de ces débauches dans un profond sommeil. Une nuit tandis que je dormais, je me sentis en un bizarre cauchemar transporté dans un pays fabuleux. La chose est si fantastique que je ne sais si 'lon ne va pas crier à la folie, mais elle est si précise et si nette que je me demande si je en l'ai pas réellement vécue. Je n'avais pas lu les livres du Marquis de Sade, Justine et Juliette m'étaient aussi inconnues que la Philosophie dans le boudoir, et cependant mon songe laissait derrière lui toutes les conceptions de celui dont le plaisir favori  était de meurtrir des donneuses de joie et de traîner dans le boue les roses et les lys.

    Durant ce rêve qui devait de toute sa jouissance peser sur ma destinée, j'ai connu la lubricité dans toutes es formes, j'ai vécu dans son brouillard nébuleux toutes les chatouilles majeures que je devais complètement et à cœur perdu rechercher en tous lieux et à toute heure par la suite.

 

 

    Voici le divin cauchemar : Dans la splendeur immense d'une salle brillamment éclairée par des milliers de lustres à cent branches dont chacune était une bite érigée au bout laquelle s'étalait un large papillon de gaz faisant un jaune contraste avec la lumière des couilles figurées par d'ovales ampoules en verre rose, le tout brûlant sous des fumivores représentant des cons en vermeil largement épanouis, dans l'aveuglante luminosité d'apothéose de cette vaste salle où je me trouvais par la magie du rêve un grouillement confus d'individus fixa mon regard. Dans cette salle des milliers d'êtres se livraient à leurs gracieux ébats d'amour. Le spectacle était en pleine grandeur. Ici des tribades s'exerçaient au jeu pénétrant des godemichés et leurs enlacements étaient de grâce merveilleuse, là des fils de Sodome parmi lesquels je crus reconnaître de grands hommes dont on m'avait conté l'histoire : Lorrain que je devais enculer quelques années plus tard à Venise après la lente décharge de son vit frêle dans mon anus élargi.

    Viaud, avec lequel je devais passer des heures douces en ses maisons de Rochefort, et d'Hendaye. Oscar Wilde qui devait faire exprès le voyage de Londres à Paris, à seul fin de me le mettre et de se le faire mettre par moi. De Barden enculeur émérite et 
enculé complaisant dont jamais la queue ni le cul ne connurent la fatigue… et quelques autres.

    Plus loin, c'était l'amour avec les bêtes : de jolis jouvenceaux fouettaient, enculaient des poules, des canards, des juments, des chiennes. Un peu partout des groupes d'hommes et de femmes se livraient aux délices des parties carrées. Il y avait encore de savants gymnasiarques, les uns se suçaient la pine, les femelles se humaient; se branlant l'anus. Près de l'autel au fond de la pièce, des femmes nues, coiffées du bonnet de nourrice léchaient le sexe des tout petits enfants. Rien ne manquait à la fête. Deux tableaux immenses : l'un représentant un grand priape à l'assaut duquel grimpaient les jeunes filles et le second donnant la vue d'un fantastique con ouvert où se précipitaient des théories de fouteurs.

    Dans un coin Béranger, le pudique, la pine molle, s'arrachait de désespoir les cheveux, les poils des couilles, foutant une grosse paysanne; Piot le repopulateur en était à sa quinzième femelle et prodiguait son sperme en un large sourire.

    Tout à coup un fracas de tonnerre, et par miracle les groupes s'effarèrent. Les papillons de gaz des trous de pine des lustres brûlèrent alors que les ampoules des couilles se tamisaient en vert.

    Sans que je puisse me rendre compte de la façon dont ils avaient pu disparaître, tous les acteurs de l'orgie de la seconde précédente s'étaient évanouis, il ne restait dans la salle qu'une centaine d'homme qu'entouraient des évêques à barbe blanche.

    Un second coup de tonnerre et sur l'estrade, face à l'autel, un jeune homme blond et rose apparut. Il me ressemblait et j'en bandais de satisfaction. Il écarta l'étole croisée sur son sexe et sa verge apparut menaçante. Tous les assistants s'agenouillèrent. Mon sosie prit alors la parole et d'une voix douce, il prononça :

    -Par la grâce de la couille gauche papale, chers frères et sœurs en fouterie, nous nous trouvons assemblés en ce temple de l'orgie charnelle, sous la surveillance des Evêques de la passion fauve. Je vous remercie du fond des testicules, moi, fidèle servant de la Sainteté, de la peine que vous avez prise de vouloir assister à cette Messe d'Amour. Elle sera imposante.

    Toutes les voix clamèrent un hosannah de reconnaissance, puis il continua :

    -Merci… Donc, je vous dirais que nous allons encenser l'amour en une messe sans pareille. Je compte sur votre invention lubrique pour faire de cette soirée une fête inoubliable de beauté voluptueuse.

    Un murmure d'orgueil contenté fit frissonner les spectateurs à fleur de poils.

    Le président fit alors un signe de croix en se touchant la pointe de l'index droit, le bout de l'anus, puis le dessous de chaque couille et le monde l'imita.

    Il envoyait un baiser à l'assemblée.

    -Mon cœur et mon cul, mon anus et mes roustons, chers frères et sœurs, vous donnent l'expression de leur amour sincère.

    Alors, les spectateurs se formèrent en groupes. Les enfants, filles et garçons dans la position du 69 se mirent à se faire feuille de rose, les jeunes gens formèrent cercle autour des bassines d'argent que leur tendaient les vétérans et, sous les yeux de ces bons vieux qui ne pouvaient bander, ils se branlèrent et déchargèrent à trois reprises dans les bassines. Quand ils eurent déchargé leurs couilles, les évêques montèrent sur l'estrade tenant le rare dépôt qu'ils vidèrent tout à tour sur les cheveux bruns du jeune homme. L'officiant avait joui, il retirait sa verge du cul et dit :

    -Merci… tu viens de me donner le bonheur.

    Puis l'évêques en rut se formèrent en rang de bataille, le derrière contre l'estrade. Une table recouverte de satin noir fut apportée au centre de la salle et le jeune homme fut déposé en croix, couché sur le corps de son enculeur.

    Alors, les jeunes filles à tour de rôle défilèrent et vinrent lui sucer le membre. Toutes en eurent plein la bouche. Les jeunes gens suçaient la bite des petits garçons et les filles, après avoir rendu hommage au tété buccal, allaient se mettre à quatre pattes et les graves évêques leur bouffaient le chat.

    Quand la dernière eut pompé le dard du patient, celui-ci, qui n'en pouvait plus, déchargeait du sang vermeil. Le président se releva en se laissant glisser de dessous lui, et constata que sa face était d'une pâleur de cire et que ses yeux convulsés étaient fixes. Il lui posa la main au cœur : il ne battait plus. Il annonça sinistre :

    -Vous qui m'entourez, la Volupté a fait son oeuvre. Mon fils de joie est mort.

    Alors, les jeunes filles sentirent passer des frissons de désir. Elles se suspendirent aux vits fatigués de leur compagnon, implorant du sexe et du regard brillant, de nouvelles rasades de jouissance et de foutre. Mais les jeunes hommes éreintés ne pouvaient plus les satisfaire. Leurs membres piteux regardaient le sol pendant que les couillons vidés jusqu'à la dernière goutte par les baisages fréquents, offraient l'image d'outres dégonflées et sèches.

    Les garçons rugirent, elles se mirent à genoux, implorèrent le dieu et soudain un brouillard sur la scène et les jeunes gens disparurent. Les évêques d'amour faisaient sortir par la porte du fond les garçonnets et les fillettes. L'officiant fit un signe et d'une voix frémissante de colère :

    -Vermines, fumiers, gouges, harpies, fléaux sans pitié de notre sexe, je vous maudis, salopes sans nom, je vous maudis, et les hommes sains jouiront sans vous. Désormais, ils s'aimeront entre eux.

    Ces mots à peine prononcés, des dames se transformaient en cendres, qui se couvrirent d'un lit de roses embaumées.

    La porte du fond s'ouvrit et des milliers d'hommes, face réjouie, se tenant à bras le corps, firent irruption en s'enculant les uns les autres. L'officiant tira son vit qui s'allongea, et s'encula si profond que le priape lui sortit par la bouche d'une longueur d'un mètre. Il se plaça à quatre pattes derrière le dernier des enculeurs et l'encula.

    Alors commença une sarabande folle.

    A ce moment de rêve; je me réveillai. J'étais nu sur ma couche; l'index de ma main gauche entré tout dans mon anus, et ma dextre crispée autour de mon vit raide comme une tringles. Mon ventre et ma poitrine étaient mouillés de blanc épais et de rouge. Je m'étais tellement branlé que j'avais joui et que mes tempes battaient la chamade et que mon nœud déchargeait, mon cœur crachait du sang.

    Je compris et m'imprégnai de la leçon du rêve. L'image des vits, des cons, des culs et des tétons, des mottes vus durant cette étrange nuit passaient devant mes yeux. Jeune mais averti par les amis d'alentour et les paroles de l'officiant, je me jurai mentalement de n'avoir jamais affaire aux femmes.

    -Ma mère, tu n'étais pas une femme, tu étais plus que cela. Tu fus ma créatrice et je n'airai qu'un nom au cœur et qu'une image, ton nom charmant et ta figure douce, petite maman adorée de ma chair et de mon âme.

    Donc, j'ai fait, vers mes 18 ans, le serment de ne connaître aucune femme. D'abord je vendis mon château en Touraine et vins m'établir à Paris où je me rendis acquéreur pour un million d'un hôtel bien agencé, discret, éloigné de toute maison d'habitation pour que j'y puisse faire entrer ce qui me semblerait bon d'y admettre.

    Je ne ferai pas un plan détaillé de l'immeuble, je me bornerai à dire qu'un grand salon était réservé aux messes d'amour que chaque soir je donnais. La salle était carrée, large de vingt mètres. Au fond se trouvait un autel comme celui des églises avec tabernacles en argent et au-dessus une croix présentant un cul, un faune enculant une bacchante. Et comme meublant; cinquante lits de repos destinés à recevoir les étreintes des invités qui devaient participer par leurs ébats à l'éclat tout puissant des messes. L'éclairage était composé de 64 bites en guise de branches. Le trou de ces bites laissait passer du gaz qui flambait en mignons papillons. Quant aux couilles, elles étaient figurées par des globes de cristal rose en lesquels brûlaient des ampoules électriques. Au fond de la salle opposée à l'autel, était disposé un cinématographe qui envoyait les scènes les plus lubriques sur un paravent de soie blanche que les jours de gala l'on descendait devant l'autel.

    Que de plaisirs j'ai goûté là. Que de spasmes m'y laissèrent anéantis. Hélas, en écrivant ces lignes, il me passe du regret dans le cœur car je sens que je suis fini, tué par l'excès et aussi par le souvenir de ma chère maman qui chaque jour m'obsède davantage, quoique je l'aie près de moi.

    Parmi les amis qui m'étaient restés fidèles, la personne qui me plaisait le plus avant pour nom Louis de Barden. C'était un grand jeune homme de mon âge, brun, et appartenant à une famille immensément riche. Il m'apparut comme un dieu et me semble être celui que le ciel avait placé sur ma route pour comprendre mes aspirations secrètes. Je lui racontai mon rêve, le lendemain de la nuit où je l'avais conçu et il me promit d'être un second moi-même. Pour sceller notre accord nous nous fîmes dans mon lit de convalescent, poil à poil, un 69 soigné en nous suçant la bite, en avalant notre décharge, puis nous fîmes feuille de rose, nous nous branlâmes en nous passant des langues en bouche, enfin nous nous enculâmes.

    En jouissant je pensais à ma mère à laquelle je devais le jour, et la connaissance de l'usage de mon sexe.

    De Barden et moi, nous nous aimâmes ce jour-là durant trois heures sans arrêt. Il fut convenu que nous ne nous tromperions sous aucun prétexte et que si de temps à autre nous enculions des petits garçons vierges ce ne serait que pour exciter notre feu.

    Il aimait la littérature à laquelle je sacrifias mes moments perdus. Or je bénis le hasard qui me jeta sur cette terre avec tout l'or désirable. Que je serais malheureux, si j'étais obligé de travailler pour assurer à mon estomac quelque mauvaise nourriture. Que je souffrirais, si je me voyais aujourd'hui condamné à vivre la vie banale champignonnaire de tout le monde et de tremper mon priape dans les cons des femmes vulgaires. J'aimerais mieux je crois, me faire passer dans la boite du crâne quelques plombs de fort calibre, que de décharger mon âme dans une de ces boite à ordure qu'on dénomme femmes et dont le monde peut se servir.

Mais je n'en suis pas là et ma fortune est solide. Je sais que la loi défend de s'amuser comme j'aime à le faire mais après tout, la loi je m'en moque car je suis un gentil millionnaire comme mon ami. Et puis mon hôtel est clos, et je ne redoute l'indiscrétion de personne, à trahir quoique ce soit de ce qui se passe en mon logis charmant de fêtes mignonnes.

 

 

1er janvier 1901

 

    Trois choses me sollicitent et me tiennent accroché à la vie, la vénération que je porte à ma mère et l'amour charnel de mon moi et de Louis de Barden.

    N'est-il pas aussi souvent en moi, son beau vit de dix-huit centimètres, plongeant en mon cul rose.

    Ne sommes-nous pas tout l'un pour l'autre, pensée, langues, doigts, chair. Mon ange adoré, mon Louis… je t'adore autant que ma maman défunte que tu m'aidas à reconquérir autant que ma littérature, cette sève parfumée de ma bouillante intelligence.

 

 

20 janvier 1901

 

    Fidèle à ma piété à ma mère, j'ai prié de Barden de vouloir m'aider dans une entreprise. Il faut coûte que coûte, que ma mère revienne à mes côtés et ne me quitte plus. La chose parait fantastique et de toute impossibilité, pourtant rien n'est plus simple.

    Il suffit d'aller en Touraine, dans le cimetière, de creuser où l'on déposa son corps. Le cercueil apparaîtra et nous n'aurons qu'à ouvrir. J'en tirerai les ossements de ma chère défunte que dans deux sacs nous ramènerons à Paris. De Barden qui est un véritable ami ne saurait me refuser. Il est mon frère de cœur et de cul, cela nous liera davantage.

 

 

22 janvier.

 

    Quel beau voyage… De Barden et moi avons mené notre expédition à bonne fin. Le jour désigné nous nous trouvions tous les deux à la gare de L., munis chacun d'une valise. 

    Enfin, nous arrivons à D. où je reconnais le château. Nous dînons copieusement car il nous faut des forces pour accomplir ce que nous avons en tête. Voici la nuit qui tombe. La lune s'est levée et éclaire l'alentour… personne… nous escaladons le mur, et dirigeons nos pas vers la tombe. Crocheteur habile, De Barden a tôt fait d'ouvrir la porte de la chapelle, d'ôter la dalle et de descendre.

    Au bout d'une heure de travail, le cercueil apparaît. Nous l'ouvrons. A la clarté de notre lanterne, le squelette de ma mère apparaît et je vois briller sur son thorax la chaîne d'or qui soutient le médaillon. Je l'enlève et le mets dans ma poche. Saisissant le crâne de ma mère, je l'embrasse en murmurant :

    -Maman, je suis aux anges.

    De Barden m'offre ses lèvres : -Es-tu content?

    Et pour le lui prouver, je lui dis :

    -Descends ton pantalon.

    Il s'exécute et m'apparaît en costume primitif. Il a rabaissé son caleçon et retroussé sa chemise. Je mets bas ma culotte et pointant ma verge dressée vers son anus fraternel, je la lui introduis à ras de couilles.

    Après une douzaine de saccades, je sens que je vais décharger. J'attrape ma pine bandante et la lui secoue. Il soupire :

    -Je jouis… va vite… décharge…

    Je me sens allumé et lui déchargeai abondamment dans les entrailles. Au même instant, il lance son foutre qui va s'étaler sur le front du squelette maternel. Je prends ce divin crâne et lèche jusqu'à la dernière goutte le bon lait d'amour. J'embrasse maman sur les dents et demande :

    -Es-tu contente, maman de mon âme?

    Louis murmure :

    -A mon tour…

    -Oui chéri… il m'encule et me branle la bite. Nous déchargeons en même temps, lui dans mon trou culier et moi dans les deux trous des yeux de ma mère dont je n'ai pas abandonné le crâne.

    Nous nous redressons, nous nous embrassons, nous rajustons, plaçons dans les valises l'ossature et regagnons l'auberge où nous nous couchons. Nous passons la nuit en nous donnant les noms les plus doux et les caresses les plus folles avec entre nous le squelette désarticulé de celle qui m'apprit à connaître le plaisir divin d'amour.

 

 

26 janvier

 

    Ce soir, j'ai rencontré et renoué mes relations charnelles avec maman. Louis l'a aimée également. Le squelette articulé a été placé sur le dos de Louis à poil. Moi nu, j'ai enculé mon ami au travers des jambes de ma mère, en les encerclant tous les deux en une vigoureuse étreinte.

    Pendant que je jouissais, déchargeant mon foutre dans les flancs maternels, j'embrassais les os de ma mère et soupirais :

    -A toi putain de mère… à toi putain de Louis…

    Et c'était bon… Puis ce fut le tour de Louis de m'enculer alors que j'avais le squelette sur le dos. Et il m'a dit aussi :

    -A toi putain de Jacques…

    Nous nous sommes ensuite couchés avec maman qui jamais ne nous quittera, sur notre lit d'amour. Elle a maintenant deux fils et nous avons tous deux la même mère et les mêmes joies.

 

 

7 février 1901

 

    Il faisait gris au dehors, aujourd'hui. La pluie abondante tombait sur le pavé gras de Paris boueux. De Barden et moi avons songé à nous distraire de façon peu commune. Nous avons pratiqué certain baisage chinois qui donne beaucoup de volupté à ceux qui se montrent assez hommes pour l'exécuter. Louis a rapporté deux belles poules blanches et m'a proposé de les sodomiser.

    Comme je riais étonné, il m'a tenu, sévère, le fin raisonnement suivant :

    -Voyons mon ami, tu ne réfléchis pas que l'anus de la poule est assez élastique pour laisser pénétrer notre membre. Donc où l’œuf passe, notre vit peut passer. As-tu saisi?

    -Parfaitement, mignon… mais comment nous y prendre pour mener à bien notre enculade? Ces bêtes font un charivari d'enfer, les domestiques vont venir et ce sera le scandale.

    Il y a dans la bibliothèque une grande table en vieux chêne avec un tiroir. En un clin d’œil Louis a ligoté les pattes des poules et leur a fourré la tête dans le tiroir qu'il repousse un peu de façon qu'elles ne puissent se débattre. Il m'en passe une et dit :

    -Glisse-lui ton doigt mouillé dans le cul, remue-le en tournant, le trou va s'agrandir, tu pourras mettre ton priape. Il fit de même et au bout d'une minute, nous entrions à fond dans le trou de cul des volatiles qui commencèrent à s'agiter.

Je ne pus retenir une exclamation joyeuse.

    -Comme on est bien là-dedans… c'est chaud…

    -Oui, les Chinois s'y connaissent en raffinements voluptueux.

    Ecoute-moi, quand tu sentiras le plaisir proche, que le foutre commencera à sortir, tu me le diras et je te ferai goûter le summum de la jouissance.

    -Entendu mignon.

    Nous poussons avec ardeur. Bientôt la joie monte en longs et chatouilleurs couillons de décharge. Je m'écrie :

    -Je vais jouir… je jouis… c'est bon…

    Soudain je sens ma pine prise comme dans un étau et mon jus s'échappe goutte à goutte en une jouissance nouvelle. Je suis si délicieusement serré que je crois que je vais mourir de félicité. Je regarde Louis. Il jouit aussi. Il semble près de défaillir. Il laisse échapper un ah…, sort sa pine du trou qui l'enserre et m'interroge :

    -Eh bien qu'en penses-tu?

    -C'est divin.

    -Tu vois, la mort de ces animaux a doublé notre plaisir, ce qui prouve que sur terre; le malheur des uns fait le bonheur des autres.

    Mes maîtresses à plumes sont mortes. Au moment du spasme, Louis avait fermé le tiroir et la contraction de leur organisme avait eu pour effet de rendre plus étroit encore ce trou d'amour où nous étions si doucement logés. Les deux cadavres dans une valise, Louis après un baiser me colloque :

    -Un de ces jours nous ferons cela avec un petit garçon. Et moi qui suis tout à lui, de lui répondre :

    -C'est cela, tout pour le bon bonheur.

    Je crois que Louis, mon adoré complaisant, mon homme sous tous les rapports, m'entraîne sur une pente fatale. Mais baste, nous sommes riches, la justice ne combat que le pauvre et c'est discret chez moi…

 

 

18 mars 1901

 

    Je viens de terminer un volume que je considère, moi le Baron d'A., fils sans pareil et baiseur pas banal, comme un chef-d’œuvre. LA rame est sévère et infiniment amoureuse.

    Il s'agit d'un jeune homme de 15 ans qui fout son père, sa mère, sa sœur. Il y a aussi César, le chien qui s'amuse avec toute sa smalah. Au premier chapitre, Robert son héros est un train de sucer le con de sa mère en branlant le vit de son père quand sa sœur entre… onze ans. A la vue de ce tableau, elle se prend à rire, puis après un moment d'examen et de réflexion, va pendre la queue bandante de son frère qu'elle secoue à petits coups légers.

    Au deuxième chapitre, elle est devenue la maîtresse de son frère, ce dont enragent la mère et le père qui le convoitaient. Et père et mère les surprenant tous deux en faisant 69, les fouaillent d'importance pour les punir.

    Le troisième chapitre montre dans toute son étendue la haine de Robert et de Claire, sa sœur, à l'égard de leurs père et mère. En un tableau vivant fort réussi, l'on voit le pauvre papa contraint par son fils à lui peloter les couilles pendant que le jeune homme fout Claire sur les genoux de sa mère, obligée de lui postillonner l'anus pendant l'opération.

    Au chapitre suivant, la mère et la fille ont fait la paix mais les autres acteurs sont en rage l'un contre l'autre, et mère et fils se baisent à cul devant le père et la sœur qui n'ont d'autre ressource que de se branler mutuellement.

    Au dernier acte de cette comédie, le père se venge. Il force son fils à enculer sa mère, lui-même sodomise sa fille, après quoi il tue les deux femmes. Se tournant vers son fils, il rugit :

    -A nous deux maintenant.

    Robert a vu rouge, il le saisit par les épaules, le courbe, puis l'encule. Après quoi, il le tue, lui enfonçant un poignard dans le cœur au moment où il décharge en lui. Il coupe le nœud et le mange.

    Si le public n'est pas content de mon oeuvre morale, c'est qu'il sera malappris. Oh ma chère maman c'est en ton honneur que ce roman a été écrit et il aura, je le pense, des centaines d'éditions successives. Nous nous sommes bien amusés hier soir, de Barden et moi.

 

 

12 mai

 

    J'écris à Lorrain qu'on dit être un enculeur sans pareil. Viendra-t-il?

 

 

15 mai.

 

    Lorrain est venu et nous avons passé des heures extatiques. Il m'a déclaré :

    -Cher petit Jacques nous ne pourrons, quoique tu sois gentil, nous voir souvent car je suis très pris.

    J'ai eu des larmes aux yeux. Il m'a enculé onze fois en deux heures et à chaque foutée, m'a transporté au septième ciel. Il a la bitte grosse, et son foutre semble intarissable. Quel beau corps d'homme, je l'ai baisé en cul quatre fois. Quelle volupté. On deviendrait fou assassin pour le plaisir de le voir se trémousser sous la pénétration bitalo-trouduculière. Quel homme rare… j'ai baisé Wilde, le gros Oscar et bien, auprès de ma chère Jeanne, c'est de la gnognotte. Je ne parlerai pas de cela à de Barden. J'ai causé à Lorrain de ma mère ossifiée. Je suis heureux comme un roi ce soir en me branlant dans les trous d'yeux de ma mère dont les quenottes sourient comme une folle chatouillée par un faune des dyonisiaques passées.

 

 

23 juin

 

    De Barden et moi avons un bon ami, il s'appelle Béranger. De Louis est véritablement un homme de patience. Il a dressé Béranger, un terre-neuve magnifique. La journée d'hier a été celle où j'ai fait la connaissance du mirifique enculeur à quatre pattes. Louis m'a fait étaler sur le ventre, tout nu sur le tapis de sa chambre à coucher et a appelé :

    -Béranger!

    Sur le champ, l'animal qui était blotti sous le lit en attendant le signal, est accouru. Son maître lui montre mes fesses et a commencé le spectacle. Béranger est venu se mettre à cheval sur mes jambes, a flairé à l'endroit de mon trou puis, ayant découvert le nid de délices, il a tiré la langue et s'est mis à laper mon anus; Louis encourageait Béranger. L'animal n'avait pas besoin de tant de recommandations. Sa langue active fouillait gentiment mon cul, cela me procurait d'exquis chatouillements et sous moi, sa bite se dressait furieusement. La bête, poursuivant son manège, eut tôt fait de donner la dureté du fer à mon noble organe.

    -Encule Béranger! Commanda mon ami.

    L'animal se mit à fouiner dans mon derrière pour me faire écarter les jambes. Il se plaça plus à cheval, essayant de faire pénétrer sa verge dans le tiroir.

    -Aie pitié de lui, me souffla Barden.

    Je me plaçai alors à quatre pattes pour lui faciliter l'introduction, mais Louis m'arrêta:

    -Attends, me dit-il, il faut que notre fête soit complète. Il faut que tu m'exploites le trou du cul pendant que Béranger te sodomisera. De cette façon nous serons tous les deux remplis de foutre. Et nous serons à trois à jouir. Toi, par l'intromission de ton joli braquemart dans ma fente complaisante et moi, par le va-et-vient de ta main experte qui me branlera.

    L'affaire convenue fut mise à exécution, et au moment précis où je sens la décharge de Béranger m'inonder, pendant que son nœud gonfle et remplit largement le boyau culier, mon foutre bienheureux inonde le cul de Louis dont le jus de couilles arrose ma main. Je jouis comme un dieu et je dis à mes amis, le chien et l'homme:

    -Que vous êtes bons…

    J'entends des râles derrière, c'est le chien qui ne bouge plus, par devant c'est Louis dont les soupirs dénotent la félicité. Louis me demande :

    -Eh bien mignon, que penses-tu de mon élève?

    Je réponds:

    -Etonnant, c'est un amant sans rival. On a raison de dire que le chien est l'ami de l'homme.

    La pièce que nous devons jouer est en cinq actes. Les deux premiers sont joués, il en reste trois à présenter. C'est à moi à enculer Béranger. Pendant que je le fais, la brave bête caresse de son nœud raide le dedans de Louis qui se branle pour avoir sa part de bonheur. Qu'on est bien dans le cul d'un chien. Quand j'ai déchargé dans le cul du chien, c'est le tour de Louis à le lui mettre. Il le fait avec délices. Moi je tends mon cul à la bête qui me fout avec un certain endiablé pendant que je me secoue la pine à poigne folle. Pour la quatrième fois nous nous reposons tous trois. Nous buvons Louis et moi, un verre de champagne et offrons à Béranger une tasse de lait. Nous passons au cinquième acte. Je suce la bite du chien qui gonfle dans ma bouche et bientôt je reçois un foutre chaud dans la gorge. Louis m'a branlé et je lui ai rendu le même service. Nous nous léchons les mains et je constate que le sperme du chien est plus sucré que celui de l'homme. Louis suce à son tour le vit du toutou tout en me branlant, ce que je lui fais également.

    Louis de Barden, toutou Béranger et le Baron avons déchargé six fois de toute notre âme. Reste l'apothéose, nous nous étendons sur le dos, mon ami et moi l'un dessus l'autre et après nous être enduits la bite de confiture nous appelons notre ami à quatre pattes. Il vient et commence à nous lécher le nœud de la base des couilles au trou de la pine. Et bientôt sous ma caresse de cette large langue, nous mouillons à nouveau, notre âme s'envole en un jet de jus raréfié, cela fait sept fois que la joie s'est échappée de nos être. Le chien satisfait en son rut et sa gourmandise, s'assied alors en rond, Alpha près d'Oméga et se met en devoir de se lécher gravement la pine qui vient de faire un si bel effort.

    Moi, excité de voir la chose, je souffle à de Barden:

    -Sont-ils heureux, ces cabots?

    Et de lui répondre:

    -Oui, la nature s'est montrée ingrate envers l'homme mais ce qu'il ne peut se faire lui-même, il peut se le faire faire par un mai, un frère. J'ai compris et dis : Viens.. et nous prenons la posture du 69 sur l'épais tapis de la chambre. La bite de Louis rentre dans ma bouche, la mienne trouve une retraite dans la sienne. Nous nous léchons, nous tétons le gland en appuyant les lèvres sur la couronne. Nous humons, faisant arriver le bout de la bite jusqu'à notre gosier. Nous appointissons la langue dont nous titillons très vite le filet. Nos index se perdent en entier, agiles et fébriles dans nos anus brillants. Et bientôt nos foutres s'élancent que nous avalons respectivement et dévotieusement avec délices en un long frisson du corps tressautant en un spasme de jouissance éperdue. Nous sommes morts d'épuisement, nous avons joui huit fois en moins de deux heures. Je crois que nous venons de battre un record. Nous nous embrassons sur les lèvres, nous les léchons et, las délicieusement, nous nous mettons en devoir de goûter un repos bien gagné.

 

 

9 août 1901

 

    J'ai revu Lorrain. Il m'a foutu 10 fois en trois heures. Moi je l'ai baisé quatre. Nous avons baisé. C'est étonnant ce que je pense de lui. La femme est molle, méchante, paresseuse. L'homme est bon, ferme et doux. La femme bossuée de partout donne les plus sales maladies. L'homme est solide dans toutes ses parties et est inoffensif.

    C'est de la femme que viennent les avaries vénériennes que l'homme comporte. La femme en vieillissant voit ses tétons dégringoler et son con s'élargir. En elle on ne goûte plus de plaisir car celui-ci ne vient que du frottement des tissus de la pine. Un jour, les femmes ne serviront plus qu'à fabriquer les hommes de joie qu'on leur fera pousser dans leur bentre en leur mettant le foutre d'une branlée avec une seringue. Donc je conclus qu'avec cette Jeanne Lorraine, reine des étreintes… Mort au con… Vive le cul et vive Apollon! Honte et mépris aux femme et goûtons les hommes!

 

 

26 septembre 1901

 

    Puisque Louis et moi avons encore de longs jours à vivre, de par la grâce du ciel qui nous fit beaux et riche, nous ferons de l’œuvre morale. Dès l'instant où il est prouvé que la femme, cette garce immonde, est la cause des maux de l'Humanité nous l'écarterons de l'Humanité.

    Et notre temps de chaque jour sera d'écrire des poèmes vantant l'amour de l'homme pour l'homme, de chercher beaucoup de garçonnets mignons, nés de la sodomie. Nous les enculerons, leur sucerons le nœud et ferons des ennemis sans merci de cette putain de Vénus. Déclarant la guerre à tous les porte-cons du globe, nous n'aurons qu'un dieu : l'Anus.

    Oh! le doux temps où les fils enculeront et seront enculés par leurs pères sous les yeux de la mère mise à l'impuissance.

    L'homme sera la boîte à plaisir, merveilleusement et la femme la fabrique d'homme, sans plus.

 

 

 

 

15 novembre 1901

 

    Un de mes amis, avocat distingué qui vient de se vouer à l'enculade, a bien voulu me communiquer les quelques lettres qui vont suivre, lesquelles il trouve ficelées de rose en fouillant dans les tiroirs d'une commode à la suite de la fuite soudaine de sa maîtresse, une blonde de 20 ans. Ces lettres curieuses que je transcris, seront de nature à démontrer clairement que les amis de Nord ont autant d'ardeur que les indigènes du pays des cigales et que les grandes dames russes ne sont pas aussi froides que les glaçons et les vierges dorées de leur patrie autoritaire.

    Voici le document au cynisme outrancier de ses sept tranches griffonnées:

 

 

Moskou 29 septembre

 

 

    Ma chère femme loin et inconnue,

    Tu me pardonneras l'ortographe d'une jolie femme qui connait beaucoup de langues. Ta petite lettre. Je pensais bien à toi si loin et désirée, je pensais que je te baisais, que nous étions assises toutes les deux sur le canapé. Ma petite, je rêve que je te baise sur tes lèvres roses et que je fourre ma main dans tes délicieux dessous. Que je me trouve malheureuse de te savoir si loin. Oh… senti… aspirer… prendre entre mes lèvres le linge parfumée par ta chair. E puis je t'aurais renversée à demi sur le divan, je t'aurais tenue avec le bout des doigts les lèvres de ton charmant sexe et je t'aurais sucée lentement. Je t'aurais sucée la langue qui est si savante et je t'aurais fait ce que tu aurais voulu, ma jolie lesbienne, ma minette adorée et j'aurais bu ta décharge, ton jus, ta liqueur jusqu'à la dernière goutte. Oh, si j'entendais tes soupirs de bonheur, tes cris de jouissance.. ma petite, oui, je t'aime et te désire… Ecris-moi dès que tu recevras ma lettre. Ecris-moi beaucoup ma femme chérie, mais j'ai peur que tu me soupçonnes et ne comprennes pas mon goût. Tu sais Mimi chérie j'adore à fourrer sous les jupes des amies et aspirer ce léger parfum de pipi féminin. Ecris-moi vite.. Ecris-moi quel linge tu portes et comment tu aimes lécher… toute nue ou au contraire toute habillée… Lécher ardemment, téter le clitoris, le bouton rose et les poils. Que j'aime à l'écher le sexe, en respirant l'odeur de la chair.

    Ma minette tu sais, je ne dormirais pas cette nuit, je rêve à toi, je pisse dans la bouche, lécheuse sur ta langue, tu me permets. Que tu es loin… Tu sais je t'aurais rendue malade tellement j'aurais léché, sucé, tété l'entre-deux parfumé de ton pipi. Je voudrais te boire, mourir sur ton con, avaler ton pipi, lécher ta bouche et y faire pipi à mon tour, inonder tes lèvres, ta langue… Quel âge as-tu? Envoie-moi une photo! Je voudrais bien t'en envoyer une, mais sont toutes données, demain j'irai au photographe et t'enverrai ma figure dès que j'airai la tienne. Je suis châtain, bouche rouge. Ecris-moi si tu n'as jamais donné ton con à lécher à un jeune homme? Tu sais que j'étais aux cabinets quand je me suis sentie soulevée par deux bras forts et l'on m'embrassa sur la bouche. Je voulus me défendre, crier. En vain. Le prince Sajier me portait sur une chaise-longue. Avec une main il tenait les miennes. Avec l'autre il écartait mon pantalon trempé de pipi, il m'a léchée si ardemment que je perdis force et que je déchargeai sur sa langue. Dis-moi, as-tu eu une aventure pareille? Si je pouvais te voir, je crois que tu serais amoureuse de moi… Aimes-tu qu'on suce ton petit trou du cul en te branlant? Ecris-moi aussi quels romans dans notre goût il existe en français. Envoie-moi un morceau de dentelle de ton pantalon. Veux-tu un souvenir? Je te l'enverrai. Si tu envoies un portrait, écris sur la lettre si la photographie est collée sur carton, en russe :

 

Ce buos cenieur nopmpéma

 

    Je baise ton corps. Je suce ton con et lèche ton clitoris, et si tu décharges je bois tout et décharge moi-même. Je veux ta langue… ton pipi… ton cher pipi. Mon nom est Wlada ma chérie. Branle-toi en le prononçant. Ecris-moi vite et beaucoup.

Tu me feras plaisir et si tu copies à chaque lettre une ou deux pages de libre… dors petite après t'être branlée. Il est deux heures et je suis brisée par ta lettre mignonne…

 

Voici mon adresse :

Povarskaya Mais : Girg. Log. 52

Wlada Car. From.

 

 

Moskou 7 octobre 1901

 

 

    Ma chère petite Minette,

    Je t'écris encore si cela ne t'ennuie pas. Je veux que tu m'envoies une grande lettre. Je désire que tu m'envoies ton portrait couchée sur un divan, tes jupes troussées, que je vois ton délicieux pantalon. J'ai un appareil photographique et pourrai t'en faire un pareil pour t'exciter. Dis-moi, as-tu jamais sucé un garçon? Aimes-tu boire le sperme chaud qui coule de sa machine à boule? Tu sais j'aime aussi ça… mais rien de plus…

    Chérie au moment où j'ai reçu ta lettre, je ne pense qu'à toi, à tes lèvres, à ta langue… je les adore les françaises… Elles sont dépravées… cochonnes…

    Peut-être que je te dégoûte par mes lettres… dis, chère adorée, petite Jeanne… ma belle lécheuse au con, ma vierge cochonne, dis-moi… si je vais à Paris tu viendra me voir… Tu me permettras de t'embrasser, de te lécher tout ton corps, ton con, ton trou de cul et je t'exciterai… tu me feras minette… Tu suceras mon jus, mon sang, tu me feras pipi sur la langue… si tu es vierge, tu peux être sûre que je te laisserai ta virginité. Où faut-il loger à Paris? A quel hôtel près de chez toi… nous prendrons deux filles, nous les paierons et elles nous feront des scènes de Lesbos. Pendant qu'elles se lécheront, je te sucerai les cuisses et tu déchargeras et tu me donneras des jouissance infinies. Veux-tu bien? Que ferais-tu si au lieu d'être une femme, j'étais un de ces jeunes gens qui adorent les lesbiennes qui lèchent et déchargent en suçant. M(aimes-tu bien et adores-tu les raffinements que je te conte, dont je suis folle?

    Réponds vite une longue lettre. Aime-moi comme je t'aime… Si je pouvais je te ferai minette chaque jour et lècherai ton pipi chaud, ta décharge grasse en respirant ton pantalon parfumé. Dieu te garde pour moi, pour les joies de nos sexes et de nos lèvres rouges…

Toujours à toi pour la vie…

Wlada…

 

 

Moskou le 18 octobre

 

    Mon adorable petite Minette,

    Je veux que tu te branles à mourir quand tu auras lu ma lettre. J'ai été si contente quand j'ai reçu la tienne que je l'ai lue plusieurs fois. Que tu es chaude et pervertie! Je pense que tu aimes qu'on te suce et te lèche. J'ai pris de la dentelle, je l'ai léchée et tétée… Je voudrais te boire surtout ta chaude liqueur de décharge… si grisante… Je t'aurais écarté les cuisses et tété le bouton jusqu'au moment où le sirop séminal aurait commencé à couler, au bord de tes lèvres. J'aurais quitté le clitoris dur et rose et j'aurais enfoncé mes lèvres et ma langue dans le vagin, et j'aurais bu cette crème féminine. Je suce toujours ta dentelle… tu m'affoles et me tues… je voudrais entendre tes cris de voluptés et si tu es autan que moi cochonne fais-moi pipi dans la bouche. Je l'avalerai. Je te ferai sucer mon clitoris mais de façon très jolie. Tu seras en pantalon et chemise et ton linge sentira le pipi et la décharge. Je te lècherai les bords du pantalon et respirerai ton pipi affolant. Tu me diras : Wlada viens me caresser… elle est bien cochonne ma minette…

-Oh, ma Jeanne que je désire être sucée par toi. Je voudrais que tu sois sur moi, to, con sur ma bouche que tu pisses dans ma bouche brûlante… dis ce serait bon… et je ne te dégoûte pas ? Tu me demande ce que je fais avec mon mari? Je vais te dire :

    C'est un jeune homme de 23 ans, et c'est lui qui m'a appris tout. C'est lui qui m'a léchée quand j'étais encore pucelle, c'est lui qui m'a enseigné les délices de l'amour. A Moskou, il y avait une jolie française qui me poursuivait. Elle m'embrassait toujours chaudement, me rendais milles services et une fois mariée, j'allias avec elle. Nous étions seules à l'hôtel dans une grande chambre. Quand je me déshabillai, elle était près de moi et tout-à-coup, elle se mit à genoux, me prit la main et commença à la baiser en disant d'une voix entre-coupée : "Wlada… que je t'aime… je t'adore… Moi j'étais toute troublée… et je ne savais que répondre. Elle glissa la main sous les jupes et commença à chatouiller… je suis très chaude.

    Je ne puis résister quand on me touche les parties sexuelles, et cela m'excite affreusement. Le soir, nous avons soupé. Elle m'a versé beaucoup de champagne. Je ne me défendai pas, puis elle me renversa, levant mes jupes, elle écarta mes pantalons. Et je sentis qu'elle me suçait le bouton comme mon mari, mais en soupirant, en se tordant et sa langue me fit crier de bonheur. Et elle avala le jus de ma décharge jusqu'à la dernière goutte. Je lui rendis mes caresses.

    Elle me lèche à peu près chaque jour. Et mon mari sait tout. Il est le premier à me demander si je ne désire pas une femme où une fillette. Il met une condition à sa complaisance, au moment où je lèche Nadie, il suce, priape en l'air, mon jus d'amour et mon pipi. Il a lu ta lettre et je lui suçai la verge tandis qu'il lisait. Il est aussi affolé de ton pipi que moi, il m'a dit :

    -Vas à Paris, je te donnerai de l'argent, suce-la et si elle comprend l'amour comme nous ce sera l'idéal…

    Il viendra avec moi et si tu veux il te fera minette une fois, il me donnera la liberté pendant trois semaine. Si tu y consens, écris-moi vite et nous viendrons bientôt pour 21 jours si tu veux que nous nous léchions le con et le trou du cul que nous déchargions et pissions en bouche. Ecris-moi vite. Si tu as peut que mon cher mari ne te mette son vit quoique très dur, ne crains rien, car il n'aime que faire minette et boire la crème du vagin.

    Oh, ces caresses! Il me les a toutes apprises. Oh ma pisseuse en bouche! Ma Jeannette! Je t'en supplie, écris-moi, je suis à toi. Je te remercie à genoux.

    Si je viens à Paris, je te ferai de jolis cadeaux, je t'achèterai de magnifiques pantalons, tu pisseras dedans, te les porteras plusieurs jours, après quoi je te coucherai habillée sur notre lit. Je m'agenouillerai et respirerai ton parfum intime. Pisse… pisse-moi en bouche.

    Je fume des cigarettes russes excellentes, je t'en apporterai, tu les fumeras et tu m'enverras la fumée dans le chat. C'est drôle. Je t'apprendrai à fumer par le trou du cul. C'est fort amusant. Oh! je te désire tant que je n'y puis tenir. J'ai été dans le cabinet de mon mari, je l'ai embrassé et lui ai dit :

    -Suce-moi! Il l'a fait et j'ai joui, déchargé. J’avais les yeux fermé et j'ai crié en mouillant : Jeanne, à toi mon foutre, à toi mon âme! Je l'ai sucé et j'ai bu son jus en croyant avaler le tien. Dis-moi, n'as-tu pas une fillette, jolie, dans tes amies qui soit initiée à nos caresses? Je te regarderai la sucer et nous ferions des cochonneries toutes ensemble. Allons au revoir, ma femme parfumée de pipi. Ecris, oui, je suis tienne, corps et âme. Mon mari dit de toi : ta Jeanne est une délicieuse cochonne… et je ne puis t'empêcher de l'aimer. Ecris vite. Indique-moi un hôtel confortable, rue de Rivoli. Si nous venons, tu n'iras pas travailler, je te donnerai vingt fois plus que ton gain… je baise les bouts de dentelle de ton pantalon? J'écarte et respire longuement puis lèche avec ma langue ton joli con qui se pâme et décharge sa liqueur chaude et grisante. A toi pour toujours… pense à ta petite cochonne polonaise qui t'adore et saura bientôt te le prouver entre tes cuisses ouvertes.

Wlada

 

    P.S: -Voici, avec une faveur rose en tête de sa lettre, du poil frisé de mon minet gourmand pour la Jeannette chérie.

Branle-toi en le suçant. Cer je veux avaler du jus d'amour quand je serai langue avec ton con. Voici mon poil et un bout de dentelle de mon pantalon. Il est arrosé de ma pisse et de mon foutre. Tu vas t'affoler avec, jolie dépravée. Ah je te veux… que je me branle en pensant à ta langue et ton con, ta chair, à ton linge et ton adorable pipi capiteux. Je te branle le bouton du con avec le bouton de mon sein droit. Tu jouis et je suis heureuse…

Je t'aime…

Wlada

 

 

Moskou 26 octobre

 

    Mon adorable petite femme,

    Ne m'écris rien en attendant ta lettre, il est possible que j'arrive à Paris dans quelques jours. Je serais près de toi aspirant ton parfum léchant ton affolant pipi. Je t'aime et je me pâme en pensant au jus de ton mimi poilu et au parfum de ton linge de corps.

Ta petite polonaise perverse,

Walda

 

 

Berlin 5 novembre

 

    Mon adorable petite Minette,

    Dans deux jours, je serai à Paris. Je te prie si tu veux goûter les plaisirs affolants, si tu veux être brisée de sucer jusqu'à la mort la volupté, aux lèvres rouges de Wlada. Dans quelques jours, nous nous boirons et nous nous respirerons toute. Nous serons heureuse comme des déesses, tu me montreras Paris et tu me feras connaître toutes ses dépravations.

Au revoir, je te suce…

Wlada

 

 

Paris 9 novembre

 

    Minette aimée… si tu veux venir viens chez moi. Ta Polonaise espère bien que tu ne voudras pas manquer à tes promesses brûlantes. vIens vite… Je suis descendue rue Laffitte, Hôtel Bryon au N°55. Je t'attendrai ce soir, de huit heures à huit heures et demi. Nous serons seules à ton arrivée. Mon mari va au théâtre et nous serons seules…

Viens vite, je t'aime et ma langue est folle… à ce soir,

 

Wlada

 

 

Paris 10 novembre

10 heures du matin

 

    Méchante adorée,

    Pourquoi n'es-tu pas venue? Tu ne m'aimes donc pas. Je t'attends ce soir. Si tu ne viens pas, nous ne nous reverrons jamais, je repartirais de suite à Moskou. Sois heureuse et pense à celle qui t'adore.

 

 

NOTRE-DAME DES VERGES FORTE

 

A mes amis de Barden et de la Lorraine

 

 

C'est une église triomphante
Où les vits des adolescents
Bien nés dédaigneux de la fente
De venus aux os pourrissants
Plongent sans nul arrêt ni trêve
Foutant à plein cul en plein rêve
L'ami cher dont le cœur épris
A su vouloir et tôt compris.

Car temples aux divines portes
Sont le bonheur pur et parfait
Notre-Dame des verges fortes
Ah qu'à ma chair tu fais d'effet
Riant de ces sottes donzelles
Qui font aux snobs battre des ailes
Sous la ruine et le lâche affront
Je trempe dans l'anus à fond.

Notre-Dame des verges fortes
c'est le joli boyau culier
D'un camarade. Il nous transporte
En un Eden hospitalier
Mort aux femmes ce sont des garces
Elles ont de sinistres farces
Ecoutons plutôt la leçon
D'enculage d'un beau garçon.

Oh me sentir presser la tige
par un anus, mâle et serré
Qui plus qu'un con a de prestige
Et vous fait mieux délirer
O Lorrain que j'aime à te mettre
Puis cœur joyeux me retournant
Te sentir m'en fourrer autant
Mon polard au creux de ton être
Puis cœur joyeux me retournant
Te sentir m'en fourrer autant.

Mort aux femmes, ce sont des vermines
Qui dévorent tôt nos trésors
En mentant, en faisant des mines
En nous saoulant comme des porcs
Ce qu'il faut à toute âme fière
C'est l'accès frais d'un beau derrière
Maudit soit le baiseur en con
Qu'on lui coupe son saucisson.

La femme, c'est la maladie
Qui dévore verge et roustons
c'est la plus apte épidémie
Qui nous ronge. Non. Existons
Larguons les chancres et la vérole
Et les bubons et les poulains
En parlant notre pine folle
Au trou du cul des gars malins.

Ainsi plus de douleur à craindre
Nos membres seront bien portants
laissons donc les punaises geindre
Et raillons leurs cris irritants
Que tous les hommes soient bardaches
En cul baisons, rions, foutons
Sans souci des femmes, ces vaches
Aux cons pourris, aux mols tétons.

Que nos poulards goûtent à l'aise
La jouissance en le beau cul
Brûlant autant qu'une fournaise
De nos mignons, point de vertu
Démolissons le sexe à sexe
Que l'homme encule l'homme, ainsi
C'est Vénus canaille qu'on sexe
Aux tantes j'adresse un merci…
Et nous dirons jamais canailles
Boites à véroles à bubons
Jamais conserver vos entrailles
Pour la colique et les anons.
Quant à nous en fouteurs modèles
Nous descendrons fiers au tombeau

Heureux au fond de nos cervelles
D'avoir vécu loin du chameau.
Que l'homme adore et baise l'homme
C'est le sort le plus noble. Aussi
Il faut voir chez moi toujours comme
On encule et se branle. Ici
Point de gothon mais de beaux mâles
Joyeux cochons doux au toucher
Qui nous épuisent en bons râles
Quand notre nœud vient les boucher.

Chez nous jamais une hétaïre
Mais des gaillards gras et musclés
Qui nous font la volupté pire
C'est l'Olympe des enculés
Et nous avons comme pratiques
Des peintres, des littérateurs
Des prêtres bourrés de reliques
Des généraux, des sénateurs.

C'est l'Eden de la vraie noblesse
Chacun sait donner le plaisir
En un tortillonnement de fesses
Notre devise : Bien jouir
Nous sommes beaux, souples et riches
Nos roustons sont toujours bien ronds
De foutre, point ne sommes chiches
Si bien que tous en mourrons.

Nous mourrons mais en vaillants braves
En troufignardeurs sans façon
Et Dieu lorgnant nos betteraves
Dira : Ce sont de bons garçons
Il ouvrira grandes les portes
De son ciel foutatif et pur
Notre-Dame des verges fortes
Fera l'enculade en l'azur…

 

 

Baron Jacques d'A.

 

 

7 décembre 1901

 

    Dans une étale près de Dijon, propriété de mon frère, j'ai connu un amusement étrange que Louis m'enseigna. Je me suis trempé les souilles dans l'eau salée, puis j'ai plongé mon vit dans les narines du veau. Pendant que je faisais pan pan dans ce foutoir original, l'animal friand me léchait les couilles, tandis que je m'enculais avec le manche d'une pelle à ramasser les crottins, et que Louis enculait ma tête. Après que j'eus bien joui ce fut le tour de De Barden. Et moi pendant ce temps j'enculais le veau. Merci de fond du cul. Louis.

 

 

9 janvier 1902

 

    Il m'arrive souvent de traverser des épisodes de sombre mélancolie. A quoi sert ma fortune colossale, être pourvu de noblesse, richesse et haute intelligence, avoir trempé ma queue ardente jusqu'au ras des couilles dans des culs princiers, avoir enculé des ducs, des marquis, des garces, des magistrats, des officiers, des sénateurs, des chevaux, des chiens, des singes, des poules, des chats, des prêtres et en pouvoir m'enculer moi-même. La vie a ses cruautés. Ne désespère pas, Baron Jacques, le jour viendra où tu te sodomiseras en rêve.

    En attendant, je vais foutre ce cher Louis en l'honneur de ma maternelle.

 

 

4 février 1902

 


    Je suis encore en émoi au souvenir de notre fête à laquelle assistaient trente-deux de mes bons amis. Ce qu'a été la fête, un cake-walk dansé à poil par trente-trois personnes en file indienne, chacun ayant la bite dans le cul de son chef de file immédiat. Nous étions accompagnés d'une musique douce. Et nous avons joui corps penché en arrière, ce qui faisait pénétrer plus avant le bon gâteau bital et les deux mains accrochées aux épaules de notre amant.

    Qu'il est doux de savoir d'amuser et se comprendre. Cet enculage restera une des mignonnes remembrances de ma vie d'artiste si ennemie du laid.

 

 

7 mars

 

    J'ai un crime sur la conscience. Ce n'est ni le premier, ni le dernier. Le petit garçon, à qui j'ai immolé à la soif de jouissance ne saurait me maudire. Il avait 12 ans, l'âge où les fesses commencent à avoir de la fermeté. Je me délectai pendant une heure en lui secouant la bite, ce qui le faisait râler. Le baisage du cul terminé il a voulu me pomper le dard. Il s'est mis ma pine en bouche. Je lui tenais la tête serrée. Je fus lent à décharger et lorsque j'eus terminé, j'ai lâché sa tête. Il est tombé avec un bruit sourd. Il était mort, le pauvre, étouffé par mon étreinte.

    Après tout, c'était une belle mort. Et puis on ne fait pas d'omelettes sans casser d’œufs.

 

 

14 juin

 

    Nous avons, ce soir, passé une agréable soirée agréable. Nous nous sommes payés chacun un petit homme. Celui de Louis était grand, mince, blond. Quant au mien, c'était un garde républicain taillé en colosse. Ces messieurs coutumiers de l'enculade se sont prêtés à nos petites combinaisons. Ils ont gagné leur argent. Après nous avoir sucé le vit, ils nous ont prêté leur cul, et ce que nous avons joui là-dedans! Mon garde ne cessait de répéter durant que je l'enculais à couilles rabattues qu'il m'aimait à la folie. Et il me prodiguait les plus doux noms:

    -Pousse, souffle-moi ton âme dans le cul, vide ta décharge, baise, mon chéri, mon amour…

    Pour le remercier, je l'ai sucé et lui ai prêté mon derrière dans lequel sa pine a fait jaillir à trois reprises un bon jus. Il m'a avoué que dans sa corporation, neuf sur dix marchaient à ce délicieux petit truc et que les gardes républicains étaient aussi putains que les pierreuses. L'amant de louis lui fit le même aveu. Encore une bonne soirée où nous avons goûté de bonnes joies et appris des choses utiles. Nous nous sommes quittés sur un baiser…

 

 

 

 

11 novembre

 

    Il n'y a que les sots qui s'ennuient. Je n'en veux retenir pour exemple que la fin précieuse du bon camarade de Rivette qui, dégoûté de la vie à la suite de la perte de sa fortune, n'a pas voulu faire le saut du suprême voyage sans s'illustrer de la belle manière. Le samedi matin vers onze heures je reçus de Rivette un mot ainsi conçu :

 

Très cher,

Ruiné, la vie m'est à la charge. J'assisterai pour la dernière fois ce soir à ta réunion. J'y mourrai à la face de tous. a toi de cul et de pensée.

Gontran de Rivette

 

 

    En réfléchissant, je ne tardai pas à reconnaître que l'acte était très sensé de finir en plein éclat d'orgie. Je me rendis chez lui et le trouvais calme à écrire à sa famille pour l'avertir de sa décision. Nous causâmes et arrêtâmes les détails de sa fin volontaire. A dix heures, tous les invités étaient là. Gontran, nullement pâle, souriait. En un tour de main nous fûmes déshabillés. Il y eut une petite fille de neuf ans, enculée, sacrifié jusqu'à ce que mort s’ensuivit. Après quoi, Gontran gravit lentement les degrés qui conduisent à l'autel. Il se recueillit une seconde et d'une voix nette déclara :

    -Mes très chers frères en enculade. Au moment de rendre au néant une vie qui jusqu'à cette minute fut tissée de joie et de sperme, je tiens à vous remercier du bel entrain que vous avez montré à cette fête ainsi qu'aux précédentes dont mon ami Jacques a fait des somptuosités. La foule murmura de contentement. Il reprit :

    -Je comptais, il n'y a pas quarante-huit heures passer ma bite dans vos flancs; hélas un vent mauvais s'est déchaîné et je suis ruiné. Je préfère la mort à cette médiocrité rampante. Je désire que ma disparition s'effectue en joie. Tout à l'heure après que Jacques m'aura trempé pour la dernière fois son vit dans le trou du cul, je me pendrai et je demande que mon enculeur, dès qu'il verra mon nœud raide sous l'effet de la strangulation, toute la décharge de bon foutre en sortira… Je mourrai en jouissant et mon dernier spasme sera donné au chef vaillant. Chacun viendra pour la dernière fois embrasser mon gland et sucer ma langue. Je désire encore que mon cadavre charnel soit haché en chair à saucisse et que ma chair mise dans des baudruches, on fasse des godemichés avec lesquels chacun s'enculera ce soir même après quoi ils seront dévorés au champagne.

    -Accepté. Honneur à Gontran de Rivette. Tonitrue l'assistance; Gontran fut pendu haut et court. Il trépassa, un sourire aux lèvres. L'effet se produisit; le sperme jaillit de la bite du pendu et je remplis du plus profond de mon âme l'office honnête, rêvé et promis.

    Et j'aspirai, tournai le gland de mon pauvre chéri jusqu'à ce que fut exprimé la dernière gouttelette.

    Après avoir embrassé et sucé la langue du défunt tout bleu, je donnais l'ordre de dépendre le corps. Les viscères furent mis dans une urne spéciale. Quant aux os, nous les garderons pour en faire un Gontran articulé que nous placerons dans l'armoire où repose ma chère mère. De Barden et moi aurons chacun notre squelette pour l'amusement de nos chevauchées. La chair de Rivette fut hachées dans la machine américaine qui sert à faire disparaître les enfants sacrifiés à nos messes et bourré dans des tubes en baudruche. Chaque invité muni de ce godemiché se sodomisa, pendant une heure, après nous mangeâmes chacun notre saucisse à la Gontran en sablant le champagne. Le jour se levait quand le repas prit fin.

    Nous nous séparâmes en nous promettant de nous revoir le samedi suivant pour la messe. Tout le monde était enchanté de sa nuit. Moi je pensai :

    -Mon aimé Gontran, ta dépouille a trouvé douce retraite ici. Puis je m'en fus faire un 69 avec Louis.

 

 

4 janvier 1903

 

    Depuis quatre jours, j'ai mal à la tête. A quoi cela peu-il tenir? Je crois que je finirai par me détraquer. Louis semble vouloir me distraire, il s'ingénie pour trouver un remède à mon mal. Avant-hier à 10 heures du matin, Louis me dit:

    -Nous allons rire.

    -Je veux bien, dis-je, mais ce sera difficile car je suis torturé par une migraine atroce.

    -Sois tranquille, la variété dans le plaisir atténue le mal.

    Là-dessus, il attrape ma pine entre ses mains; la frotte sous la caresse, mon nœud gonfle et les veines le sillonnent, grosses. Il chantonne :

 

    Je vais te faire ami très cher
   
Une chosette magnifique
   
Je vais te faire ami très cher
   
La savonnette au père Thiers.

 

    Je ne puis m'empêcher de rire devant le ton comique, j'interroge :

    -Qu'est-ce cela?

    -Une chose aussi douce qu'agréable, hume-moi ce bouquet. Il enduit les mains de savon et va lentement puis plus vite et d'un tarin d'enfer. Je sens que le foutre va monter et soupire :

    -Chéri, c'est bon, je vais décharger.

    Il attrape mon gland, serre fort en râlant, je lui lance ma sauce de couilles dans la bouche. Il me demande :

    -Veux-tu me faire la même chose?

    -Avec plaisir. Et je le branle et lorsqu'il me prévient que son jus grimpe, je le reçois dans mon petit bec. Il me déclare :

    -Nos foutres vont être battus ensemble comme des blancs d’œufs et cela fera une crème de bite. Maintenant buvons ça.

    Tous deux à la même soucoupe, nous dégustons le produit. Quand tout est absorbé, Louis me demande :

    -Eh bien sommes-nous bien mariés cette fois?

    -Oh oui, mon ange, et nos lèvres se joignent en un long baiser.

    Hier, il m'a dit:

    -Veux-tu prendre un bain de vapeur? J'acquiesce.

    L'ami très cher me fait coucher sur le côté et se met en devoir de me branler. Il me fait promettre de donner l'avertissement de ma jouissance montante. Lorsque ça vient, je lui souffle : -Ca y est.

    Je me sens inondé dans le trou culier. Un jet chaud se faufile dans mon anus et c'est d'une douceur infinie, je manque de m'évanouir. Louis me montre une seringue qu'il a fait agir de sa main gauche pendant qu'il me branlait de la dextre. La seringue était pleine d'eau chaude, il m'a fait prendre un bain de vapeur interne. Puis nous nous enculons à fond de train. Ma migraine va mieux.

 

 

23 février.

 

 

    Louis et moi venons d'enculer un chien mort puis une femme morte.

 

 

4 mars

 

    A partir d'aujourd'hui, nous nous sodomiserons, Louis et moi, lorsque nos vits seront flasques avec un bras ou une jambe de nos squelettes. Je suis resté mort de plaisir sur le tapis. Louis m'a ranimé en me faisant feuille de rose. Hier je suis allé chez Louis et j'ai baisé Laura, sa jument. Pendant que je faisais la mignardise à Laura, Louis m'enculait et moi je branlais Phanor et Finaud ses terres-neuves. Miracles, nous avons déchargé tous les quatre ensemble. On sait s'amuser dans la noblesse.

 

 

15 juin 1903

 

    Il vient de m'en arriver une. Je viens de congédier Jean, mon fidèle serviteur, et voilà : ce matin vers dix heures, au moment où je prenais au lit la tasse de chocolat que m'avait apportée Annette, il entre dans ma chambre et me dit :

    -Monsieur le Baron, il me faut 100 francs.

    -100 francs, dis-je, c'est une petite affaire mais, dis-moi, pour quel usage désires-tu cette somme?

    -C'est pour coucher avec une jolie femme que j'ai rencontrée hier soir. Alors… vous comprenez?

    -Dans une heure, elle t'attend, fis-je interloqué…

    Il m'expliqua en deux mots:

    -Je pissais sur le trottoir, saoul, une blonde passa, vit mon membre et dit haut :

    -Quelle belle bite, que ça doit faire du bien où ça passe.

    -Et c'est pour ça que tu as pris le béguin!

    -Oui, pour ça. Ses yeux étaient jolis.

    Je pensai devenir fou. Je me redressai :

    -Jean tu n'iras pas!

    -Si, Monsieur le Baron!

    -Jean, te ne voudras pas me faire de la peine. Tu n'iras pas mettre ta grosse bite dans l'intérieur pourri de cette sale femme.

    -Je veux aller baiser cette femme.

    C'était trop fort. Je le congédiai du geste :

    -Jean, à partir de cette minute, je te considère comme indigne de respirer dans cette maison.

    -Mais Monsieur!

    -Il n'y a pas de Monsieur

    -Mais mes 100 francs.

    Je lui jetai mon porte-feuilles contenant une vingtaine de billets de mille et lui lançait, furieux au possible :

    -Maintenant, cours, vole!

    Il se redresse :

    -Monsieur me chasse, Monsieur me traite de félon, Monsieur saura qu'en donnant, Monsieur à manqué au premier de tous ses devoirs.

    -Sors!

    -Pas encore. Vous verrez que je suis félon et tout le monde saura que vous êtes un pédéraste, une sale tante. On connaîtra vos orgies on apprendra que vous avez, durant vos messes, sacrifié des femmes et des enfants.

    -C'est tout?

    -Non. L'on apprendra toutes les histoires que j'ai vu se dérouler devant moi. Les histoires de chiens, du pendu, de singes, de poules, l'amour au cercueil.

    -Je ne te demande pas un catalogue de mes oeuvres.

    -Que Monsieur le Baron le désir ou non le catalogue sera dressé devant de bons juges.

    -Tu oublies, traître, que je t'ai enculé, tu oublies que nous nous sommes tous deux pompés le jus des couilles.

    -Je n'oublie rien. Je raconterai cela comme le reste.

    -Tu ne disais pas cela hier matin.

    -Depuis hier, j'ai réfléchi et n'attendais que l'instant d'être congédié.

    Pour le coup je ne riais plus, je commençais à trembler.

    -Voyons j'ai eu tort viens ici et ne pensons plus à cette niaiserie. Canaille, il fit mine de s'élancer:

    -Je vais tout dire à la Justice car il est temps que l'Orgie cesse. Chaque jour, un petit garçon est assassiné ici. Je sais que j'y laisserai ma tête.

    -Ainsi tu es décidé.

    -Oui, dès demain, dès que je me sarai retrempé dans le sein d'une femme. Puis sortant comme un fou : Baron Jacques je vous maudis!

    -J'ai peur. Il y avait tant de sincérité dans sa voix. Allons, Baron Jacques, tu ne va pas te laisser abattre par le caquet d'un imbécile. J'ai beau me raisonner, j'ai peur. De Barden me conseillera.

 

 

16 juin

 

    Je n'ai pu remettre la main sur ce maudit Jean. Lorsque j'arrivai à l'hôtel de Barden, il a congédié un petit garçon qui lui suçait la bite. Et m'a reçu dans son lit. Comme il l'avait raide, il m'a foutu en me branlant. Quand il eut fini de décharger je l'ai carambolé à mon tour puis il m'a dit:

    -Il faut te décider à suspendre nos messes du soir. Mets-toi en garde.

 

    Je lui ai objecté:

    -Mais je suis le maître, d'avoir des tableaux érotiques chez moi.

    -Oui, m'a-t-il consolé. Nous nous sommes quittés et je suis rentré chez moi. J'ai baisé le front au crâne de maman et me suis branlé avant de m'endormir en secouant la bite à mon jeune chien Wilde. Nous avons déchargé en même temps.

 

 

17 juin

 

    Rien de nouveau. Jean n'a pas parlé. Sans doute qu'il se sera grisé des caresses de sa garce et celle-ci se l'est collé sur l'estomac pour sa belle queue et pour les 20.000 francs qu'il a emportés. Tant pis, coûte que coûte, je donnerai une messe. J'ai rencontré, en revenant de chez de Barden, un blondinet de cinq ans que j'ai suivi et que j'irai quérir à la sortie de l'école. Il sera bon à foutre et de Barden sera content.

    En attendant l'heure, je vais rimer quelques vers de mon triomphe des tantes. Je crois que ce sera là le meilleur de mes poèmes et l'un des plus beaux morceaux de la littérature humaine.

    Allons, à ce soir, sur le squelette de ma mère, dans ses bras clos sur lui. J'enculerai le petit blondinet dont le fessier me hante. Et je jouirai encore de longues années. Il n'y a de bon et de vrai sur la terre que trois choses : l'amour d'une mère, le cul d'un ami et la saine littérature.

    Ce soir, je renaîtrai à la vie dont cet imbécile de Jean m'a fait pendant trois semaines un cauchemar.

 

 

 

 

    Ici se terminent les mémoires du Baron Jacques. Le soir du jour où il écrivait ces dernières lignes, le 17 juin vers 10 heures, alors que la fête battait son plein, une descente de police eut lieu dans son hôtel.

 

    Et c'est pourquoi, nous ignorerons toujours quels furent les détails de la mise en scène de cette dernière messe rose qui devait précéder de quelques mois la mise en bière de son imaginateur, mort dans une crise de folie à la prison de Fresnes, à la suite d'une opération délicate à l'anus.

 

FIN.