Le projet GENESIS


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Released the Web on March 1999 by Ito Nayado - Publié sur Internet en Mars 1999 par Ito Nayado (Tokyo, Japon)

Traduction française par JDL/JLN.


INTRODUCTION

L'histoire humaine est celle d'une destruction continue. Toute création se solde par une destruction encore plus grande. La raison en est que le monde est gouverné par les lois de la physique.

La physique en vigueur nous dit que la destruction se produit dans le sens du temps. Pour la contrer radicalement, il nous faut trouver un flux créatif ou en d'autres termes engendrer de l'énergie à partir de rien comme le mouvement perpétuel de la science-fiction. Mais à partir du présupposé que l'énergie positive existe seule, la thermodynamique nous enseigne qu'on ne peut rien engendrer à partir de rien et que le mouvement perpétuel est impossible.

Récemment quelques physiciens théoriciens ont commencé à envisager le concept d'un temps imaginaire et/ou d'une énergie négative. Si l'énergie négative existe, le concept physique d'énergie doit être étendu au domaine négatif avec la conséquence que le mouvement perpétuel est rendu possible et que pour la première fois le monde échapperait à l'inévitable destruction. Reste à découvrir le mécanisme permettant de changer la destruction en création, et c'est précisément le but de GENESIS.

Un nouvelle idée relative à l'électromagnétisme est ici introduite. Mettant en lumière les phénomènes liés à un temps imaginaire, il ouvre des horizons sur les procédés concrets permettant d'extraire de l'énergie sous la double forme positive/négative à partir de rien. Aucune théorie semblable n'a été émise à ce jour et n'existe aucune étude affirmant la compatibilité du mouvement perpétuel avec la science. Le mouvement perpétuel lui même n'a, bien entendu, jamais été réalisé.

GENESIS ouvre une ère dans laquelle chacun pourra disposer d'une énergie infinie. Ce jour marque pour chacun une rupture complète de sa vision du monde.

En faisant passer un courant électrique dans une bobine non-inductive tout en la chargeant d'électricité négative, il est possible de provoquer un phénomène de self-induction négative. Il en résulte une extraction simultanée à partir de rien d'énergie sous une double forme positive et négative. La partie positive apparaît sous forme électrique et la partie négative sous forme d'un refroidissement et d'un effet antigravitationnel.

DOMAINE DE L'ENERGIE NEGATIVE

Un électron libre est un électron séparé du noyau en raison d'une force de liaison faible. Un atome est électriquement neutre et devient un ion positif quand il perd un électron chargé négativement. Tout courant électrique est un flux relatif d'électrons libres par rapport aux atomes ionisés. Dans un référentiel lié aux électrons, ce courant est un flux d'ions ; dans un référentiel lié aux ions, il est au contraire un flux d'électrons libres. Comparés l'un avec l'autre, ces deux flux sont dans des directions opposées mais sont égaux avec des polarités inversées. Les intensités mesurées sont les mêmes dans les deux cas. En conséquence le champ magnétique observé dans le référentiel des électrons est égal à celui qu'on observe dans le référentiel des ions.

Figure 1 : courant électrique

Quand le courant varie, ou en d'autres termes, quand le flux relatif entre ions et électrons varie, la variation du champ magnétique est la même qu'on la considère dans le référentiel des ions ou dans le référentiel des électrons. Ainsi le champ électrique induit par la variation du champ magnétique vue depuis les électrons est dans la même direction que si on l'observe depuis les ions. Dans les deux cas, ce champ engendre des forces qui s'opposent au changement d'intensité du courant électrique.

Ce qui précède constitue une interprétation nouvelle basée sur le principe général de relativité appliqué à un courant, à un champ magnétique et à un champ électrique induit. D'après cette interprétation aucun mouvement d'une charge électrique ou magnétique n'existe à moins de se produire relativement à une autre charge électrique ou magnétique. C'est le principe de base en vertu duquel la self-induction est un phénomène relatif se produisant entre des charges électriques. Le champ électrique induit ne se traduit pas par une accélération absolue des charges électriques. C'est seulement quand une charge accélère relativement à une autre charge, qu'apparaît l'induction. Ceci est à comparer au principe de Mach d'après lequel le champ de gravitation engendré par l'accélération d'une masse est causé par un autre masse présente, de sorte que l'univers entier est la cause première de la masse pesante.

Il résulte de ce principe de base qu'entre des charges électriques de signe opposé, leur self-induction relative entraîne un stockage d'énergie dans leur champ magnétique relatif. Quand cette self-induction se produit, le courant envoie une énergie positive dans l'espace environnant si le courant et le champ électrique induit sont orientés dans des directions opposées. Si au contraire, ils sont dans la même direction, c'est l'espace environnant qui envoie de l'énergie au courant. Dans le premier cas l'intensité relative entre les différentes espèces de charges, s'accroît , alors qu'elle décroît dans le second cas. Au total, l'énergie stockée dans le champ magnétique relatif entre les différentes charges de signe opposé est, elle, positive et égale à celle du courant.


Figure 2 : Self-induction relative entre charges de signe opposé en accélération


Il résulte du même principe de base qu'entre des charges de même signe, leur self-induction relative entraîne également un stockage d'énergie dans leur champ magnétique relatif. Mais quand l'intensité électrique varie
entre charges de même signe la force exercée sur sur chacune d'elles par le champ électrique induit tend à accentuer cette variation d'intensité. Du fait qu'elle agit en sens contraire de la self-induction ordinaire, nous
l'appelons self-induction inverse. Quand l'intensité augmente l'espace environnant fournit un travail positif augmentant le flux. Quand l'intensité décroît, c'est le flux qui qui fournit du travail à l'espace. Au total l'énergie stockée dans le champ est donc négative.


Figure 3-a : Self-induction relative entre charges de même signe en accélération


Figure 3-b : Self-induction relative entre charges de même signe en décélération

L'énergie négative est une énergie (ou une matière) qui suit un temps imaginaire.

D'après l'équation de Dirac, l'énergie d'une particule (électron) peut être positive ou négative :

L'énergie négative est exclue de la physique, comme non réaliste, mais l'est-elle vraiment ? Voyons sur plusieurs équations classiques, comment les signes peuvent être négatifs.



Pour rendre les signes négatifs, il est clair que que le temps doit être imaginaire et l'espace réel. Alors, pour un objet appartenant à un temps imaginaire et à un espace réel, quel genre de mouvement fait-il sous l'effet d'une force ? A en juger par l'équation, l'objet va accélérer en sens contraire de la force. Par exemple, soumis à la pesanteur il accélérera vers le haut.


En ce qui concerne la self-induction inverse, si d'une charge au repos, on observe une charge en mouvement, il est clair que la direction de la force virtuelle sera opposée à celle de la force réelle.

INDUCTANCE NEGATIVE

Il résulte du principe général de relativité que le phénomène de self-induction inverse se produit lors d'un changement du flux relatif entre des charges de même signe. Ce phénomène rendrait possible la production d'énergie électrique à partir de l'espace en faisant décroître l'entropie. Je vais maintenant introduire un dispositif qui permet cela.

Un courant électrique est un flux relatif entre des électrons libres chargés négativement et des ions chargés positivement, donc un flux relatif entre des charges de signe opposé. Dans ces conditions, la self-induction est normale. Pour produire une self-induction inverse, il faut réaliser un flux relatif entre des charges de même signe. A cette fin, les ions positifs devraient devenir négatifs ou les électrons libres positifs. Mais cela est impossible à réaliser dans la pratique. Tout essai effectué en chargeant d'électricité l'environnement se révèle impraticable, car il faudrait concentrer les charges négatives au voisinage du conducteur en s'opposant à la force coulombienne. De plus, il faudrait une quantité d'électricité négative supérieure à la charge positive des ions, ce qui est impossible.

La première chose à faire est de réaliser un courant qui n'engendre aucune self-induction, c'est à dire un courant à double sens. Quand deux courants d'intensité égale et en sens contraire circulent dans deux fils extrêmement voisins, le champ magnétique n'apparaît jamais. Considérant ce double conducteur comme un seul, dans le référentiel des ions positifs, il y a deux flux égaux d'électrons négatifs vers la gauche et vers la droite. Dans le référentiel des électrons allant vers la gauche, les ions vont vers la droite et moitié moins d'électrons vont vers la droite à une vitesse double, de sorte que là aussi le flux total est nul et aucun champ magnétique n'apparaît. Par symétrie, il en est de même dans le référentiel des électrons allant vers la droite.

Figure 4 : flux relatif des charges dans un conducteur double (pas de champ magnétique)

Dans un tel dispositif, la variation du flux des charges négatives est toujours égale à celle des charges positives et il n'y a aucune variation du champ magnétique qui reste nul. Il n'y a donc aucun courant induit et aucune self-induction.

Mais si l'environnement des doubles fils est chargé négativement, le flux relatif entre les électrons circulant dans les conducteurs et les électrons de l'environnement, change. On peut alors faire apparaître la self-induction inverse avec une énergie négative.

Figure 5 : Quand l'environnement d'un courant à double sens est chargé négativement, apparaissent des champs magnétiques d'énergie négative dans les deux référentiels liés aux électrons à cause d'une self-induction inverse.

Vue du repère laboratoire

Vue du repère 'Electrons du groupe B'

Les doubles bobines (bobines bifilaires) s'obtiennent en bobinant deux fils sur un noyau magnétique. Après chargement de ce dernier en électricité négative, on envoie le courant dans la double bobine, ce qui fait apparaître la self-induction inverse entre les électrons du noyau et ceux qui circulent dans la bobine. On peut ainsi stocker de l'énergie négative dans l'espace environnant, là où apparaît le champ magnétique. Nous appelons INDUCTEUR NEGATIF, l'inducteur qui est composé du noyau chargé négativement et du double circuit non inductif où deux courants circulent en sens contraire.

Figure 6 - INDUCTANCE NEGATIVE

La Figure 6 représente le plus simple des inducteurs négatifs. Pour accroître la capacité du noyau magnétique, celui-ci se compose de deux cylindres d'aluminium de diamètres différents disposés coaxialement. Après bobinage serré de deux fils isolés sur le cylindre externe (sur la figure, un des fils est représenté en bleu et l'autre en rouge) une de leurs extrémités est fermée, l'autre restant ouverte. Pour faire en sorte que le champ magnétique relatif observé dans le référentiel des électrons soit dans une direction propre à engendrer la self-induction inverse, le cylindre extérieur doit être chargé négativement. S'il était chargé positivement on aurait affaire à une self-induction normale.

Dans la Figure 6, les conditions sont les suivantes : a = 0,03 m, b = 0,05 m, c = 1,2 m. Le diamètre du fil de bobinage en cuivre est d = 0,2 mm et la tension appliquée est de 30 kilovolts. Le cylindre intérieur est chargé positivement et l'extérieur négativement. Les extrémités des deux fils sont en contact d'un côté et si on applique alors une tension de 500 volts, la self-induction inverse est de 15 volts au départ.

La force électromotrice produite par la self-induction inverse induite par l'augmentation brusque du courant est dans la même direction que ce dernier. En d'autres termes, à l'instant même où l'on applique les 500 volts, la tension atteint 515 volts. Cela induit à son tour des forces électromotrices qui tendent à faire encore augmenter le courant. Le courant peut alors facilement atteindre la limite physique permise en un temps très
court. Si alors on décroît le courant en agissant sur la tension, on induit des forces électromotrices qui tendent à le faire décroître encore plus en atteignant rapidement une valeur nulle après laquelle il recommence à
croître.

L'induction négative est proportionnelle au produit du taux de changement du flux magnétique relatif traversant la bobine par le nombre de tours du bobinage, comme dans le cas d'un inducteur normal. En augmentant la tension appliquée sur le noyau on peut accroître le flux magnétique traversant la bobine. Pour faire fonctionner le système il faut réduire au maximum tous les champs magnétiques du circuit afin de maintenir l'inductance à une valeur négative.

L'inducteur négatif stocke une énergie négative dans un espace où règne un champ magnétique relatif et génère par contrecoup une énergie électrique positive. Les électrons libres qui ont reçu de l'espace une énergie qui les
accélère, retournent cette énergie à l'espace en ralentissant. Dans un conducteur ordinaire, les électrons libres perdent leur énergie par collision avec les atomes et l'énergie ainsi gagnée par ces derniers est dissipée en chaleur rayonnée. Dans le cas d'un inducteur négatif, l'énergie cinétique des électrons est continuellement échangée avec l'espace, de sorte que les atomes sont très peu influencés. Les électrons libres exercent alors un effet d'amortissement sur les vibrations thermiques des atomes. C'est pourquoi l'inducteur négatif se refroidit dans le processus.
Le même phénomène se produit dans un conducteur juste chargé négativement . Bien que les électrons libres de ce conducteur s'agitent dans toutes les directions en rebondissant sur les atomes, leur mouvement moyen est nul, de sorte qu'à l'échelle macroscopique, aucun courant n'apparaît. Cette situation est équivalente à celle dans laquelle deux courants de sens contraire traversent la bobine bifilaire non inductive. Pourvu que le conducteur soit chargé négativement, chaque électron libre en état d'agitation thermique peut contribuer à la self-induction inverse en accélérant et en décélérant. En vertu de quoi, le conducteur chargé négativement se refroidit et de l'énergie négative se répand dans l'environnement. Le fait est que le conducteur qui devient chargé négativement se refroidit, peut donc être considéré comme un conducteur négatif au travail.

Notre travail futur consistera à développer des engins à mouvement perpétuel basés sur le principe de l'inducteur négatif et à étudier l'anti-gravité ainsi produite.

EXEMPLES D'INDUCTANCES NEGATIVES

Figure 7 : Un cylindre simple (chargé négativement)
Un double cylindre (intérieur positif et extérieur négatif) sont des exemples de noyaux magnétiques utilisés pour l'inducteur négatif de type solénoïde bifilaire. Le double fil est bobiné sur le cylindre externe.

Figure 8 : Noyau magnétique de type toroïdal. Le cylindre intérieur est chargé négativement et le cylindre extérieur positivement. Les fils non inductifs sont disposés axialement à la surface du cylindre extérieur en un nappe qui en fait le tour. Il n'y a pas de fils sur le cylindre extérieur. Pour les électrons s'écoulant dans le sens axial, le double cylindre équivaut à une bobine toroïdale

Figure 9 : On peut disposer symétriquement autour de l'axe de la bobine bifilaire non inductive, des boules métalliques chargées négativement, et placer dans l'axe au sommet de la même bobine une boule plus petite chargée négativement. Comme aucun champ magnétique n'est produit par la bobine, dans le référentiel des électrons, il n'y a que le champ magnétique produit par les boules en rotation. Ce champ magnétique relatif traverse la bobine et induit une self-induction négative.

 

LE GENERATEUR AUTOEXCITE

On connaît le circuit oscillant classique RLC (résistance, self, capacité),

dans lequel, à condition de charger le condensateur avant de fermer le circuit, et si :

le courant oscille selon l'équation :
( Equation 1 )

Avec les conditions suivantes :
e : est la base des logarithmes népériens
a est le coefficient d'amortissement, a =R/2L (réciproque de la constante de temps)
Le courant est une oscillation amortie comme sur la Figure 11

Figure 11 : oscillation amortie

Quand la résistance est nulle, l'amortissement disparaît et on a affaire à une oscillation entretenue ( Figure 12 )

Figure 12 : oscillation entretenue


Dans le classique circuit RLC, si l'inductance est négative, quelle est la nature du courant ? L'amortissement devient lui-même négatif et l'amplitude augmente comme dans la Figure 13 si les conditions d'oscillation sont
satisfaites. Alors, conformément à l'équation 1, la quantité sous le radical étant négative, la valeur du courant devient imaginaire. En d'autres termes, le mouvement des électrons libres suit un temps imaginaire.

Figure 13 : oscillation amplifiée


Si le courant imaginaire dure t secondes, comme un circuit de résistance R dans notre temps réel, la quantité de chaleur H générée par le circuit sera négative et, conformément à la loi de Joule, égale .

Dans un circuit RLC d'inductance négative, circule un courant imaginaire en oscillation amplifiée qui refroidit le circuit.

La Figure 15 (ci-dessous) est un circuit expérimental destiné à produire du courant électrique. L'utilisation d'un SSS (symetric silicon switch) dont la tension de rupture est d'environ 60 volts, empêche les décharges électriques et les courts-circuits et stabilise le fonctionnement.

La machine expérimentale réelle est représentée dans la Figure 16.

Figure 16 - LE GENERATEUR AUTOEXCITE

CONCLUSION

Le phénomène de self-induction produit par l'accélération des charges électriques est un phénomène relatif dû à l'accélération relative de ces charges par rapport à d'autres charges. Quand cette accélération se produit entre charges de même signe, de l'énergie négative peut être stockée dans le champ magnétique relatif. On peut ainsi réaliser un inducteur négatif. On y parvient aisément en chargeant négativement le support d'une bobine bifilaire non inductive.


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