| NICE | 

Nice
a changé davantage en cinquante ans qu'en vingt siècles : accélération de l'histoire face à un passé qui demeure.
En arrivant par avion sur cet aéroport légendaire de Nice-Côte d'Azur construit sur la mer, où les plus grandes stars internationales ont fait crépiter des milliers de flashs, on comprend mieux la situation unique de cette ville, lovée entre ses collines et nichée dans l'incomparable écrin de la Baie des Anges.
Vous découvrez émerveillés les jardins fleuris de la colline du Château et de la place Masséna, les architectures majestueuses des grands hôtels et la Promenade des Anglais. Nice vous accueille, à la fois élégante et populaire, rieuse et animée, fière de son passé d'indépendance. Vous pensiez surtout à la douceur du climat et à la beauté des sites, vous n'aviez pas tort. Mais la ville va aussi vous étonner par sa personnalité, son dynamisme, son animation de jour comme de nuit et sa passion pour les arts et la culture. Savez-vous par exemple qu'après Paris, c'est la ville qui compte le plus grand nombre de musées ?
Nice réserve mille surprises et mille agréments à celui qui sait l'aborder : des quartiers Sardes du port aux avenues Victoriennes de Cimiez, du panorama majestueux que l'on découvre du Mont-Boron aux ruelles pittoresques de la Vieille-ville, des sentiers pédestres qui relient les collines aux flâneries dans les luxueuses boutiques des rues piétonnes.
Nice est surtout une ville de villégiature estivale réputée. Le long de la promenade des Anglais s'élèvent plusieurs hôtels de luxe, dont le Négresco, ainsi que le casino Ruhl. Le tourisme ne se limite cependant pas aux charmes balnéaires. En effet, Nice possède l'un des plus beaux carnavals français, de renommée internationale. Par ailleurs, la saison estivale comporte plusieurs manifestations, comme la grande parade du jazz, qui a lieu tous les mois de juillet à Cimiez et accueille les plus grandes vedettes mondiales du jazz, ou encore le festival international du folklore. Nice est également un centre culturel qui possède sa propre université depuis 1965.
La ville abrite de nombreuses curiosités, comme la promenade des Anglais, large avenue longeant la mer et offrant un vaste panorama sur la baie des Anges. La vieille ville est également intéressante, construite sur des pentes rocheuses et formée par un lacis de petites rues et d'escaliers. La ville est dominée par le parc de l'ancien château fort, détruit en 1706. Parmi les édifices les plus remarquables, on peut citer le palais Lascaris, de style génois, construit entre 1643 et 1650, pour le comte de Vintimille. La colline de Cimiez, ancien quartier aristocratique, compte de belles villas, ainsi que plusieurs musées, dont deux sont consacrés aux œuvres de peintres contemporains, Henri Matisse et Marc Chagall. Possédant une trentaine de toiles du maître et une cinquantaine de bronzes, le premier est installé dans la villa des Arènes, édifice du XVIIe siècle, à proximité des vestiges des thermes antiques, et du musée archéologique regroupant les résultats des fouilles faites à Cimiez et dans les environs. Le musée Chagall rassemble une donation faite à l'État par le peintre lui-même, la plus importante collection permanente des œuvres du maître, en particulier grâce aux dix-sept toiles constituant le Message biblique, réalisé par Chagall entre 1953 et 1967.
Nice fut probablement fondée par les Grecs sous le nom de Nicaea, aux environs du Ve siècle av. J.-C. Elle devint un comptoir commercial célèbre dans l'Antiquité. Conquise par les Romains en 154 av. J.-C., elle connut alors une première expansion qui fit d'elle la capitale régionale. En 970, la ville fut rattachée au comté de Provence avant de reconnaître, en 1388, la souveraineté de la maison de Savoie. En 1793, elle fut annexée par la France, qui la conserva durant toute la période de la Révolution française et de l'Empire. En 1814, Nice fut néanmoins restituée au Piémont-Sardaigne avant de revenir, en 1860, à la France après un plébiscite. Population (1990) : 342 439 habitants!; agglomération : 475 507 habitants.
Nice, carnaval de
, période de festivités précédant le carême et se déroulant chaque année à Nice. Signalé dès le XIIIe siècle, le carnaval de Nice se caractérisait par une série de réjouissances (bals, mascarades, feux de joie, danses, exhibitions de jongleurs et de mimes, etc.) qui n'avaient pas toujours l'approbation de l'Eglise. À partir de 1539, la ville désigna des "!abbés des fous!" pour organiser le carnaval, où chacun devait se rendre masqué et déguisé. Au XIXe siècle, l'usage de projectiles divers (fleurs et friandises, mais aussi farine et pois chiches) s'ajouta à la tradition et aboutit au rituel des confettis. Plus tard, la ville tenta de restaurer le carnaval d'antan en distribuant des prix lors d'un défilé de chars dans lequel Sa Majesté Carnaval, mannequin gigantesque, était accompagnée par un cortège bigarré. Cette nouvelle coutume a contribué à la magnificence croissante de cette fête, creuset de l'identité culturelle niçoise par la richesse de son imagerie populaire et lieu d'échanges et de rencontres avec de multiples cultures.
MONUMENTS & EGLISES
Des sites préhistoriques du Lazaret et de Terra Amata aux "folies" des architectures de la Belle Epoque. Nice a gardé de nombreux vestiges de son passé. La vieille-ville recèle un véritable trésor d'art baroque des XVIIe et XVIIIe siècles. Il faut découvrir le Palais de Lascaris et les innombrables églises et chapelles disséminées dans les ruelles, sans hâte, à l'occasion d'agréables flâneries. Aux confins des vieux quartiers, on pourra également admirer des bâtiments intéressants, témoins de l'architecture du XIXe siècle : le Palais de la Préfecture, le Palais de Justice, l'Opéra ...
Basilique Notre Dame (ci-dessus) et la Promenade des Anglais (ci-dessous).

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Dans le VIEUX-NICE
Tout au long de vos promenades dans la vieille-ville, regardez au-dessus de certaines boutiques les "arcs en ogive" témoins de l'époque médiévale. Ils ont été soigneusement dégagés et restaurés, en particulier dans les rues du Pont-Vieux et de la Préfecture. On notera aussi de nombreux linteaux en pierre sur les façades des maisons.
PALAIS DE JUSTICE. Place du Palais. Bâtiment de style néoclassique construit à la fin du siècle dernier. Ce Palais de Justice est complété par une annexe qui lui fait face, dans l'ancienne caserne Rusca. Entre les deux constructions s'étend une très belle place piétonne.
LE PALAIS DE LA PREFECTURE. Rue de la Préfecture. Ancien "Palais Royal" construit au début du XVIIe siècle pour loger les Gouverneurs et les Princes de Savoie lorsqu'ils séjournaient à Nice. Après la réunification de 1860, il devint le siège de la Préfecture des Alpes Maritimes. Depuis la mise en service de la cité administrative départementale, il sert de résidence au Président du Conseil Général et au Préfet des Alpes Maritimes. Au 18 de la rue de la Préfecture, on remarque une très belle maison du XVIe siècle.
L'OPERA. L'Opéra actuel fut érigé sur l'emplacement de l'ancien théâtre municipal détruit par un incendie en 1881. Inauguré en 1885, c'est un exemple caractéristique du style Second-Empire.
LE COURS SALEYA. Chaque matin, (sauf le lundi réservé aux brocanteurs), s'y tient le marché aux fruits et légumes et, toute la journée le célèbre marché aux fleurs. De nombreux restaurants et boutiques en font un lieu très animé.
HOTEL DE VILLE. 5 rue de l'hôtel de Ville. Cet immeuble construit en 1730 fut utilisé successivement comme séminaire diocésain, hôpital et caserne. Depuis 1860, il abrite l'hôtel de ville.
LA MAIRIE ANNEXE. Rue de la Terrasse. Dans ce bâtiment datant de 1730, on peut admirer un très bel escalier décoré d'élégantes gypseries. La ville en a fait l'acquisition et il est aujourd'hui affecté à divers services municipaux.
LA CHAPELLE DE LA MISERICORDE. Cours Saleya. La première pierre fut posée en 1740, la chapelle fut concédée à la Confrérie des Pénitents Noirs (ou de la Miséricorde). Magnifique architecture extérieure et intérieure, à la couleur dorée et à la recherche de la ligne courbe.
LA MAISON D'ADAM ET D'EVE. Rue de la Poissonnerie, angle Cours Saleya. C'est le seul témoignage qui nous reste de ces maisons peintes qui ornaient autrefois la vieille-ville. Des bas-reliefs exécutés en 1584 dans des tons camaïeux ornent la façade.
L'EGLISE SAINT-GIAUME. 1 rue de la Poissonnerie. Connue de tous comme l'église Sainte-Rita patronne des causes désespérées, elle fut reconstruite au XVIIe siècle et dédiée à Saint Jacques (Saint Giaume en niçois.)
L'ANCIEN SENAT ET LA CHAPELLE DES PENITENTS ROUGES. Rue Jules Gilly. En 1614 le Sénat correspondait à nos Cours d'Appel d'aujourd'hui. Les offices religieux étaient célébrés dans la chapelle attenante au Saint-Suaire, propriété des Pénitents Rouges où les sénateurs avaient leurs tribunes réservées.
LES PONCHETTES. Située entre le cours Saleya et la mer, cette suite de bâtiments comporte deux salles voûtées du XIXe siècle qui ont été aménagées par la Municipalité en galeries d'exposition.
EGLISE SAINT-MARTIN SAINT-AUGUSTIN. Place Saint Augustin. L'une des trois premières paroisses de la ville abrite une émouvante Pietà attribuée à Louis Bréa. XVe siècle.
LA PLACE SAINT-FRANCOIS. Son angle nord-est date du XVIe siècle. Au siècle dernier, cette place était le terminus des courrieras (diligences). Elle reste très animée et accueille chaque matin (sauf lundi) le marché aux poissons.
L'ANCIEN HOTEL DE VILLE. Place Saint-François. Ce palais communal fut édifié au XVIe siècle. Il abrite actuellement la Bourse du Travail.
LA PLACE GARIBALDI. Elégante place du XVIIIe siècle, ce fut la première extension du Vieux-Nice vers la ville nouvelle.
LA PLACE ROSSETTI. Face à la cathédrale Sainte-Réparate, au cœur du Vieux-Nice, c'est un endroit les plus animés de la ville, avec ses terrasses de restaurants et de glaciers.
LA CATHEDRALE SAINTE-REPARATE. Place Rossetti. Erigée au XVIIe siècle pour glorifier la jeune martyre Sainte-Réparate, patronne de la ville de Nice. Le clocher est du XVIIIe siècle et l'on admirera l'élégance du portail et, à l'intérieur, le maître-autel et la balustrade du chœur en marbre.
L'EGLISE DE GESU ST-JACQUES LE MAJEUR. Edifiée par les Pères de la Compagnie de Jésus au XVIIe siècle, c'est un exemple remarquable de décoration baroque.
LA COLLINE DU CHATEAU. Du château, il ne subsiste que quelques pans de mur ; mais dans ce parc fleuri, on découvrira une vue unique sur Nice et les environs, une cascade artificielle et les vestiges de l'ancienne cathédrale datant du XIe siècle.
LA TOUR BELLANDA. (Parc du château.) Construite en 1830 contre la colline du Château, elle abrite le musée naval, (escalier Lesage).
DANS LE CENTRE VILLE.
PLACE MESSENA. C'est vraiment le cœur de la ville ! Côté nord, d'élégants immeubles sur arcades se parent du célèbre rouge pompéien, à l'est, une très belle perspective vers des collines au charme toscan. Une grande fontaine, dont les bronzes signés Alfred Janniot représentent les planètes du système solaire, est le lieu de rendez-vous privilégié de nombreux touristes.
LE JARDIN ALBERT 1er. Construit en deux temps à la fin du siècle dernier grâce à la couverture du Paillon, il se prolonge maintenant au-delà de la Place Masséna. C'est un vaste lieu de promenade et de détente où un kiosque à musique et un théâtre de verdure ont été aménagés. Sur la pelouse centrale s'élance une gigantesque et audacieuse sculpture, l'Arc de Bernar Venet.
LA PROMENADE DES ANGLAIS. Nice lui doit son image de marque ! Ce superbe boulevard maritime toujours impeccablement fleuri qui épouse la courbe harmonieuse de la Baie des Anges, n'était à l'origine qu'un sentier large de deux mètres ! C'est un anglais, le Révérend Lewis Way qui l'avait fait construire à ses frais en 1820.
LA CROIX DE MARBRE. Rue de France. Dressée en 1568 pour célébrer la rencontre entre le Pape Paul III, Charles Quint et François 1er, lors d'un congrès. En face de cette croix, une colonne "retour d'Egypte" commémore les séjours du Pape Pie VII.
BASILIQUE NOTRE DAME. Av. Jean Médecin. 1864-18683 La plus grande église de Nice est le premier édifice religieux moderne construit au cœur de la ville nouvelle après le rattachement à la France (l'architecte C. Lenormand). Les bas-côtés qui flanquent la nef sont prolongés par un déambulatoire à chapelles rayonnantes. Vitraux fin XIXe par C. Champigneulle.
AU PORT.
LA PLACE ILE DE BEAUTE. Ouverte sur le port, c'est une ensemble architectural de maisons néoclassiques qui entoure de part et d'autre l'église du port.
NOTRE DAME DU PORT. (dite Eglise de l'Immaculée Conception.) Un lieu de vénération pour tous les gens de la mer qui s'éloignent de Nice en portant la bénédiction de Notre Dame du Port ; une statue de la vierge est placée au-dessus du porche.
LE MONUMENT AUX MORTS. Place Guynemer. Un colossal bâtiment à la mémoire des 4000 niçois morts pour la France pendant la grande guerre. Erigé sur un flanc de la colline du Château, il est orné de hauts-reliefs d'Alfred Janniot.
DANS LES QUARTIERS ENVIRONNANTS.
L'EGLISE RUSSE. Bd du Tzarévitch. Inaugurée en 1912, cette magnifique église orthodoxe est une symphonie harmonieuse de briques roses, de marbre gris clair et de céramiques de couleurs vives. Couronnées de six coupoles à bulbe, elle recèle à l'intérieur des trésors d'icônes, de boiseries et de fresques.
L'EGLISE ET LE MONASTERE DE CIMIEZ. Les franciscains occupent ces bâtiments depuis le XVIe siècle. A l'intérieur, trois œuvres maîtresses de Louis Bréa, peintre primitif niçois, et un monumental retable de bois sculpté, doré à la feuille. Dans le cloître du XVIe siècle, une exposition de gravures XVIIe siècle
LA PLACE DU MONASTERE DE CIMIEZ.
LE CIMETIERE DU MONASTERE DE CIMIEZ.
LE PALAIS DES EXPOSITIONS
LE FORT DU MONT ALBAN
L'EGLISE SAINTE JEANNE D'ARC
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