Monsieur Philippe.

{Maître Philippe de Lyon.}Il est né le 25 avril 1849, en Savoie, à Loisieux -1905; alors que tous se proclament évêque ou imperator, il garde l'apparence d'un humain parmi ses frères humains, il se met à leur service sans affabulation, ni ridicule.

Il prend 4 inscriptions en faculté de médecine à l'officiat de santé, et de novembre 1874 à juillet 1875, il travaille à l'Hôtel-Dieu; on lui refuse sa cinquième inscription, il est guérisseur!

Le 6 octobre 1877, il épouse à l'Arbresle Julie Landar, fille d'un riche industriel qu'il a sauvée.

Ses disciples se nomment : Marie Knapp, Alfred Haehl, Phaneg, Chamuel, et surtout Jean et Louise Chapas.

Papus fait sa connaissance par sa fiancée Mathilde Theuriet. Il le réoriente vers un christianisme solide. La revue, l'initiation, lui consacre, en 1889, un article intitulé le père des pauvres.

Marc Haven lui consacre son livre "le maître inconnu : Cagliostro" 1912. Philippe Encausse est assuré que M. Philippe, son parrain, est la réincarnation de Cagliostro d'où quelques problèmes quand on lui signalait les positions de Saint Martin sur "Cagliostro"!

Pour guérir, il demande une monnaie dont le cours est élevé : monnaie d'épreuves, de souffrances, de dévouements. La prière de M. Philippe : "Notre Père, gloire à Vous, ayez pitié de nous! que Votre divine volonté soit faite! Je désire agir sur tel organe."

Il obtient la guérison en faisant promettre quelque chose au malade et en lui donnant une absolution. Il est l'ami du Bey de Tunis, du Tsar, du roi d'Italie, de l'empereur d'Autriche, de Guillaume II. "Il faut s'aimer beaucoup pour pouvoir se taire." Berthollet : "La réincarnation d'après le maître Philippe, de Lyon" Lausanne 1960?

Certains osèrent affirmer qu'il était la réincarnation du Christ; lui prétendait : "je suis le chien du berger." D'après les ouvrages parus sur cet homme pouvons-nous affirmer qu'il fut un missionné, un guide, un Ami de Dieu.

Il prône la charité, il rejette l'orgueil, il nous demande d'être petit, de prendre conscience de notre dépendance à l'égard de Dieu; son alchimie est sacrificielle : "toute guérison se paie par soi-même ou par autrui se substituant à soi".

Berthollet rappelle que les pouvoirs transcendantaux ne sont donnés au bénéficiaire que pour les utiliser en faveur des autres.

Sur ses faits et dire, chacun y va de son étroit point de vue. Que dire de l'anecdote suivante : "Un monsieur vient assister à l'une des séances... Philippe l'appelle dans une chambre à côté :"Savez-vous ce que vous faisiez le 28 juillet 1884, à trois heures du soir? Vous étrangliez une femme. Ne craignez rien, moi seul vous est vu. La police ne va pas tarder à vous découvrir mais, si vous voulez demander pardon à Dieu tout de suite on ne vous trouvera pas." - et cet homme est tombé à genoux, implorant le pardon du ciel"!!! Il est assuré qu'il pouvait avoir mieux à faire que 20 années en prison pour réparer, mais l'anecdote peut aussi être comprise : je pille, je tue, je me repens et le ciel me pardonne, et puisque le ciel pardonne qu'importe les hommes!!!


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