Union des Ordres Martinistes.
Les statuts de l'union des ordres sont signés le 26 10 1958. L'article 1 parle des représentants qualifiés du martinisme de Tradition dont il serait resté en cette année 3 courants légitimes : l'ordre artiniste-martinéziste (succession Téder, Bricaud, Chevillon, Dupont) ; l'ordre martiniste réveillé à Paris en 1951 par Philippe Encausse; l'ordre martiniste des élus-cohen (succession Lagreze, Savoire, C B C S, Ambelain; réveillé en 1942, et détenteur des archives du Martinézisme!). Cette union est composée des S G M et de leurs assistants; elle permet les visites aux travaux normaux entre groupes et, entre loges.
L'article 4 permettait d'orienter les candidats selon certains critères dans la voie cardiaque ou dans la voie opérative. L'article 5 rappelle les origines du martinisme : tous les Martinismes dérivent de Papus, assisté de Chaboseau; le Willermosisme provient du régime para-maçonnique des C B C S constitué, en 1778, à Lyon, par Willermoz; le martinézisme de l'ordre des chevaliers maçons élus-cohen, fondé en 1758, par Don Martinez de Pasquallis, à Bordeaux.
Tous les autres ordres martinistes existants dans les autres pays ont leur origine dans l'un de ces trois ordres. De ce fait l'union prétend au pouvoir de constitution de nouveaux groupements, et de confirmation des anciens!
Cette union affirme, par la seule détention des archives des 3 groupements, s'estimer habilitée à veiller au maintien et à la pureté des voies cardiaques et opératives.
La chambre de direction se réunit 4 fois l'an, au moins, le premier dimanche qui suit un équinoxe ou un solstice. Elle prétend arbitrer les divergences entre les organisations martinistes mondiales. La revue l'initiation partagera ses pages entre les trois ordres.