Prothèses mammaires
Les prothèses mammaires sont faites d’une enveloppe externe souple, renfermant un liquide d’eau salée (sérum physiologique). Le sérum physiologique ressemble beaucoup au liquide qui compose 70% de l’organisme humain. Si la prothèse fuit et que le sérum physiologique s`échappe, il peut être absorbé en toute sécurité par l’organisme.

Réaction de l’organisme aux prothèses mammaires
L’organisme fabriquera un tissu fibreux fait de collagène à la surface de la prothèse; c’est ce que l’on appelle la capsule. La formation de la capsule est une réaction qui suit normalement l’installation de toute prothèse. Chez certaines femmes, la capsule peut se contracter, ce qui provoque un phénomène appelé contracture capsulaire. Ce phénomène a pour conséquence de faire durcir le sein (induration); il s’ensuivra un inconfort, de la douleur ou de la difformité. Certaines prothèses se dégonflent ou se rompent au cours des quelques premiers mois suivant leur implantation ou après plusieurs années. Pourtant, d’autres prothèses semblent intactes 10 ans ou plus après l’intervention. On ignore à quel moment le dégonflement risque le plus de survenir.

Incision chirurgicale et positionnement
Habituellement, les prothèses mammaires sont insérées lors d’une intervention chirurgicale pour laquelle il existe trois types d’incisions classiques : l’incision infra-mammaire, l’incision péri-aréolaire ou l’incision transaxillaire. Ces trois incisions permettent de placer la prothèse soit sous un ou plusieurs muscles ou sous la glande (entre le muscle et le tissu mammaire).