Parfum de lavende en février
Mes sens se réveillent sommeilants
et je m’arrête
sur le trottoir
Il fait tant du vent que le béret
est dressé comme un drapeau sur ma tête
Le vent tire
le lavende de l’année dernière
Il traîne et il ôte et ils sont
tués
pour la dernière fois
Il reste seulement le parfum
à niveau de mon nez
Gabriella
Jönsson, 1999
back to crocus.