Si nous vivons quand nous mourons
je vais dérober un baiser de toi
dans ton dernier souffle
Tu bouche tes yeux
mais me vois-tu?
Je t’embrasse
ma langue explorante avarement ta bouche,
nos dents qui s’effleurent presque
à travers de nos lèvres détendus
durement, quasiment saignants de sentiments retenus
une dernière révolte
Comme si l’air suffisait....
Après nous sommes couchés là
avec les lèvres moué se serrent émoussément
les uns contre les autres
Toujours chauds
avec nos bras autours de nos corps
Gabriella
Jönsson, 1999
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