Laboratoire d'apprentissage oral des langues française et anglaise au Cambodge



L'école de Siem Reap (1998)

Autres photos de l'école


ASSOCIATION PAYS PERDU


Siège social:


Chemin de la Poudrière

13100 Le Tholonet (France)

Tél. 04.42.66.94.12



Personnes à contacter:


Denis RICHER

Sonia THORENS




<http://perso.wanadoo.fr/bel/asie/index.html>









SOMMAIRE





1ERE PARTIE


DESCRIPTION DE L'ACTION


- Les Opérateurs

- Le Passé

- Le Présent

- L'Avenir




2EME PARTIE


NAISSANCE ET EVOLUTION DE L'ACTION


- 1995

- 1996

- 1997

- 1998




3EME PARTIE


CALENDRIER DE L'ACTION

et

BUDGET PREVISIONNEL

 










1ère PARTIE


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DESCRIPTION DE L'ACTION


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- Les Opérateurs


- Le Passé


- Le Présent


- L'Avenir







LES OPERATEURS





En France:


Siège social: Chemin de la Poudrière

13100 Le Tholonet


Sonia THORENS Administratrice et coordinatrice

Trésorerie


Denis RICHER Fondateur et Président





Au Cambodge:


Adresse: B.P. 49 Siem Reap District Siem Reap Province Ù Angkor


Denis RICHER Coordinateur

Enseignant de français

et d'anglais


Pierre COLLE Enseignant de français


HAK VANNAK Assistant Khmer

(français-anglais)


BARAING Assistant Khmer

(français-anglais)


SOMALY Assistante Khmère

(anglais)





Si nous obtenons un financement, Sonia THORENS, bilingue parfaite, de mère américaine, rejoindrait le groupe au Cambodge. Ses années d'études en psychologie et son expérience hôtelière lui permettraient éventuellement de prendre en charge la formation pédagogique et/ou un secteur du laboratoire d'initiation aux métiers de l'hôtellerie.

LE PASSE








Nous travaillons depuis plusieurs années à Siem Reap (Angkor), au Cambodge, où nous avons ouvert des classes de français gratuites évidemment, presque exclusivement basées sur l'apprentissage oral de notre langue. Nous enseignons également l'anglais. Il s'agit de donner la possibilité aux laissés pour compte de la génération Pol Pot de trouver du travail sur le site d'Angkor dès qu'auront été construits - sans doute dans un délai de 3-4 ans - les nombreux hôtels qui seront mis en chantier après les élections du 26 juillet 1998.


Ces élèves, qui avaient 5 ans en 1975 ou qui sont nés à cette date, n'ont jamais pu aller à l'école du fait de la guerre. Précisons également qu'après les années Pol Pot (1975-79), l'administration vietnamienne qui régissait le Cambodge autorisait seulement l'enseignement du Russe et du Vietnamien - en dehors du Khmer, évidemment - et que ceci a duré jusqu'en 1989, sinon 1993, date des premières élections mises en place par les Nations Unies.


Le seul moyen d'éviter l'exode massif vers les zones urbaines est de travailler en amont plutôt qu'en aval, de stabiliser ces jeunes sur leur lieu de naissance où se trouvent leurs familles. Nous avons déjà connu un certain succès puisque le groupe "Raffles", qui a construit le "Grand Hôtel" de Siem Reap, a engagé à son ouverture (déc. 97) plusieurs de nos élèves formés - mais trop superficiellement - à la langue française.


Nous pensons qu'il est indispensable que nous nous battions pour que soit respecté un certain équilibre entre les langues latines et anglo-saxonnes. Il est nécessaire que la langue française soit présente au même titre que la langue anglaise, c'est à dire en tant que véhicule et non pas exclusivement en tant que représentation et référence culturelle.


Les Alliances Françaises dont le travail est tourné vers le développement d'une coopération culturelle et commerciale, et à ce titre s'adressent plutôt à une élite, ne peuvent rendre accessible notre langue à ceux qui n'ont pas pu aller à l'école. Trop de temps et d'énergie sont utilisés pour mettre en avant notre culture au détriment de mots usuels servant de simples véhicules. La langue anglaise, que nous enseignons aussi, a su concevoir des méthodes de phonétique et des méthodes où l'apprentissage oral supplante de loin l'écrit.




LE PRESENT








õ Comment procédons-nous actuellement?



Il nous paraît nécessaire, pour les cours, de rapprocher l'élève autant que faire se peut des façons d'agir et de penser occidentales; nécessaire aussi, plus spécifiquement, de lui parler du pays dont nous enseignons la langue, de ses us et coutumes et de sa gestuelle quotidienne. La vidéo trouverait là toute son importance. Afin d'éviter la honte ou le "perdre la face" lorsque nous mettons les élèves en situation et organisons des saynètes, ils doivent connaître au préalable les approches telles que "serrer la main", "se faire la bise"... Ils doivent savoir que ce qui est interdit chez eux ne l'est pas forcément ailleurs et vice versa.


Les écoles d'imitation développent le langage gestuel qui permet au langage parlé de s'inscrire dans le corps et la nécessité de "coller" au personnage le plus possible. Le galurin, l'imperméable trop grand et la démarche font déjà deviner, quand l'imitateur entre sur scène: Fernand Reynaud. Nous demandons aux élèves, dans la mesure du possible, de venir à leur cours en tentant par jeu de ressembler, sur un plan vestimentaire, aux habitants du pays de la langue enseignée. Il est indéniable que l'on ose faire ou dire certaines choses dans un costume (presque considéré comme un déguisement) et pas forcément dans le sien propre. Singer, imiter sur tous les plans est le secret d'un bon apprentissage. Le théâtre est le seul lieu où l'habit fait le moine.


Quand les élèves connaissent le pays et ses habitudes, ils en abordent la langue avec plus de confiance; ils ne sont plus totalement des étrangers. Dès que l'on pénètre la classe de français, par exemple, on est en France, et ce qui est tabou à l'extérieur ne l'est plus à l'intérieur. On ne salue plus le professeur les mains jointes, d'une inclinaison de la tête. On ne se cache plus derrière un cahier pour ne pas croiser son regard interrogateur. On ose lever le doigt pour poser une question (en Asie, cela signifie immanquablement que l'on veut se rendre intéressant ou que l'on manque d'humilité). Les élèves qui ont une retenue du fait de leur culture et n'osent interrompre le cours, peuvent à tout moment demander l'aide des assistants Khmers qui circulent en permanence dans les travées.


Le professeur profite de toutes les opportunités pour glisser les phrases dans un contexte. "Asseyez-vous, ouvrez la fenêtre, fermez la porte, effacez le tableau", se dit et se fait de façon consciente et appuyée. On s'attardera sur le retard d'un élève, sur ses excuses aussi bien que sur la nouvelle chemise du professeur, la blessure d'un élève et ses rêves de la veille; un chien qui passe, un chien qui aboie, une musique qui s'élève, un coup de vent qui fait s'envoler les feuilles du bureau, sont le prétexte d'une phrase dans son contexte.


Chaque élève fait l'objet d'une attention constante puisque la classe de 50 élèves est encadrée de 2 professeurs occidentaux et de 2 assistants Khmers. Chacun doit répéter la phrase dans son contexte et jouer avec les mots pour tenter d'en formuler une nouvelle:


La feuille s'envole

L'oiseau s'envole

L'élève est en retard

Le bus est en retard

La musique dehors est trop forte

Le vent est trop fort

Le paysan est fort

La bicyclette est cassée

Je me suis cassé la jambe

J'ai cassé la bicyclette


Il en découle:

Mes papiers s'envolent

La musique est trop forte

J'en ai assez, je m'en vais à bicyclette

J'arrive en retard à l'école

Je tombe et me casse la jambe



Les mots et les phrases s'imprègnent dans la mémoire s'ils sortent de l'abstrait et s'inscrivent dans le figuratif. Nous demandons aux élèves de confier le moins possible au stylo et au cahier ce qu'ils peuvent confier à la mémoire. Le stylo et le cahier ne doivent pas servir de refuge: "...Si j'oublie, au moins c'est écrit; j'écris pour ne pas oublier ou pour apprendre un autre jour."

Nous préférons: "Je parle et n'oublie pas; j'apprends, mémorise et pourrai répéter demain."


Le plus souvent, les élèves sont mis en situation sous forme de saynètes. Une rencontre est vécue et jouée: Le manager est assis à son bureau, les demandeurs d'emploi viennent à l'entretien, etc. A chaque fois, les professeurs improvisent d'abord la scène. Ils n'ont pas peur de jouer, de rire, de pleurer, de crier, de s'arracher les cheveux; ce sont des comédiens qui animent tout un théâtre dont les élèves ne sont pas des spectateurs mais des participants à part entière.


La grammaire et la conjugaison ne sont pas négligées pour autant, mais là encore, le pronom personnel, l'adjectif démonstratif, la conjonction de coordination, entrent dans une scène, dans un contexte qui en rend l'assimilation plus évidente. Le premier élève qui comprend et qui le prouve à le devoir de remplacer le professeur dans son explication. La participation, l'échange, la solidarité, sont l'essence même de notre enseignement. Nous sommes tous sur le même bateau, nous devons nous en sortir tous ensemble.


õ La formation des formateurs



Au fil de l'enseignement, un certain nombre d'élèves, du fait de leur talent ou de leur facilité à assimiler la langue que nous leur présentons, acceptent, moyennant une rémunération qui les libère de leurs "petits boulots", de devenir les "assistants" dont nous avons parlé plus haut, voire les futurs professeurs, si leur niveau le leur permet.


Avant l'engagement de M. Pierre COLLE, c'étaient eux qui, seuls, maintenaient le niveau pendant les absences de M. Denis RICHER. Il nous apparaît indispensable d'ouvrir une classe supplémentaire pour donner à ces futurs formateurs, outre l'enseignement qu'ils poursuivent avec nous, un enseignement pédagogique adéquat débouchant sur la direction intégrale d'une classe. Une fois encore, notre laboratoire leur permet sur place de mettre à profit leur formation pédagogique, mais encore faut-il qu'il y ait rémunération.


Suite à la présentation de notre projet à à la faculté d'Aix-en-Provence en avril 1998 et aux contacts que nous avons depuis des années avec le CSH (Centre de Sciences Humaines, New Delhi, Inde), M. Bernard BEL (Laboratoire "Parole et langage", CNRS, Aix-en-Provence) à fait parvenir une proposition (voir ci-après) à M. l'Attaché Culturel auprès de l'Ambassade de France à Phnom Penh au Cambodge, auquel ce projet va être également soumis.


L'installation de notre laboratoire permettrait à la recherche fondamentale d'y puiser les éléments nécessaires à sa recherche, à son information, à ses expériences. Le terrain est quasiment vierge en ce qui concerne la langue Khmère.


L'Université, interessée en ce qui la concerne par la recherche fondamentale, pourrait débloquer une "enveloppe" afin de permettre à un linguiste comme M. Henri RAMIREZ (voir dossiers sur l'Amazonie brésilienne), avec lequel nous travaillons depuis plusieurs années, d'étudier au sein même de ce laboratoire et de nous aider à résoudre nombre de nos difficultés linguistiques


Ce laboratoire expérimental ne concurrence en rien l'Alliance Française et servira à ce que le rayonnement de notre langue soit plus probant et se replace enfin sur un pied d'égalité avec la langue anglaise. Notre langue doit être d'abord un véhicule accessible à tous et la facilité de sa mise à disposition favorisera d'autant plus son "électorat" à se tourner, si besoin est, vers ses aspects plus culturels. Il s'agit au Cambodge de gagner du temps sur le temps qui défile et de donner une possibilité de recyclage à toute cette génération qui n'a pas eu la chance de pouvoir aller à l'école.


Nous avons l'occasion au Cambodge de faire face non pas à une culpabilité vis à vis du génocide contre lequel, il faut l'avouer, les peuples européens n'ont pas pu faire grand chose, mais à nos responsabilités envers un ancien protectorat français qui a toujours vu dans la France une possibilité d'ouverture et d'avenir.



L'AVENIR







õ Nous voulons installer à Siem Reap un véritable laboratoire expérimental des langues française et anglaise plus élaboré, engageant le même matériel qu'utilisent dorénavant les laboratoires européens de langues, presque exclusivement tournés vers l'oral. L'Association Pays Perdu s'appuie pour ce faire sur le travail qu'elle a déjà effectué en Amazonie brésilienne depuis 1987 (voir en 4 ème partie les dossiers: "Programme d'éducation globale des Indiens Yanomami" et "Projet bilingue interculturel Yanomami") et sur l'expérience des écoles de langues utilisant des outils modernes d'enseignement (vidéos, casques d'écoute, autocorrection...), mais aussi sur des méthodes telles que: BERARD, STEINBACH et TOMATIS. Cette dernière consiste en l'éducation de l'écoute au travers d'un appareillage inventé par le professeur TOMATIS lui-même:


"En modifiant le mode de perception d'un sujet, on

modifie instantanément l'émission vocale".



Réciprocité culturelle


Les occidentaux que nous avons rencontrés (chefs d'entreprises installés au Cambodge, commerçants, courtiers, administratifs et autre), désireux d'apprendre quant à eux la langue Khmère, voient d'un bon oeil l'ouverture de ce laboratoire expérimental qui leur permettrait à eux aussi d'aborder une langue étrangère lorsque nous aurons mis en place (ceci dépendant bien sûr de l'acceptation de son financement) ces ateliers d'éducation de l'écoute au travers d'un appareillage spécifique du même type que celui utilisé dans les méthodes TOMATIS, BERARD, STEINBACH... (Ces méthodes sont évoquées dans la 3 ème partie: "Méthodes d'entraînement par intégration auditive"). Nous pourrions leur offrir la possibilité d'apprendre le Khmer sans passer nécessairement par l'écriture dont ils ont d'emblée rejeté l'apprentissage étant donné la difficulté, entre autres, de son graphisme.



õ D'autre part, n'étant pas soumis à la même urgence que les cambodgiens, certains souhaiteraient, conjointement à la méthode orale, accéder à l'écriture Khmère par une méthode aisée: la phonétique. Si elle existe déjà dans des manuels photocopiés, elle demeure artisanale, sauvage et non internationale. Précisons qu'il n'existe aucun dictionnaire en phonétique.



õ Nous savons qu'une grosse majorité de cambodgiens n'a pas pu apprendre l'écriture Khmère. L'élaboration et la vulgarisation d'une phonétique internationale leur permettrait d'accéder plus facilement et directement à celle-ci, aux langues occidentales et aux différents claviers qui les accompagnent.



õ La formation continue des assistants au sein d'une classe spécifique doit prendre virtuellement corps. Les assistants devront être rémunérés.



õ L'avenir hôtelier de la Province de Siem Reap étant indéniable (la Province abrite les prestigieuses ruines d'Angkor), l'ouverture d'une nouvelle classe est devenue nécessaire, spécialement dirigée vers l'enseignement du vocabulaire hôtelier, et parallèlement l'ouverture d'un laboratoire d'initiation aux métiers de l'hôtellerie.




Suivi du projet


Le suivi sera assuré sur le site Internet du projet.

(Accès:<http://perso.wanadoo.fr/bel/asie/index.html>)





2ème PARTIE



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NAISSANCE ET EVOLUTION
DE L'ACTION


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- 1995


- 1996


- 1997


- 1998

1995








Situation existante



Lors d'un premier séjour de plusieurs mois à Siem Reap (Angkor), nous avons été frappés par l'analphabétisme d'une catégorie de la population: la génération Pol Pot, ceux qui sont nés dans les années 70.


Rappelons que:


- En 1975, Pol Pot prenait le pouvoir

- En 1979, il était chassé par le Vietnam qui instaurait une

administration communiste

- En 1989, le Vietnam se retirait

- En 1993, premières élections organisées par les Nations Unies.



Difficile, donc, pour cette génération d'aller à l'école pour la première fois à l'âge de 15 ou 20 ans. Beaucoup sont orphelins, tous sont traumatisés par des années d'horreur. Ils survivent en effectuant divers petits boulots. Nombreux sont ceux qui tentent de "commercer" avec le tourisme international depuis que l'efficacité du déminage a rendu le magnifique site d'Angkor à nouveau accessible. Si les problèmes politiques de juillet 1997 n'avaient pas eu lieu, le Cambodge aurait certainement atteint ses 300.000 visiteurs.


En 1995, peu de touristes s'attardaient dans la Province au-delà d'une semaine. Ces laissés-pour-compte se rapprochèrent donc inévitablement de nous qui demeurions là depuis un certain temps déjà. Notre disponibilité fit le reste. Une classe fut automatiquement improvisée sous quelque hangar (voir photo) où tous - une quinzaine après 3 jours - pouvaient demander la traduction orale en français des mots usuels essentiels à la première rencontre.


L'écriture aurait pu rendre le travail plus facile, mais la majorité des intéressés ne sachant écrire aucune langue, nous avons déploré l'absence de la vulgarisation d'une phonétique internationale et celle de tout dictionnaire rédigé en phonétique.





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1995, une classe improvisée



Les Guest-Houses d'alentour furent ravies que quelqu'un se charge bénévolement de perfectionner l'approche de leurs moto-taxi rabatteurs auprès des visiteurs. Précisons d'une part que ces jeunes, étant donné leur quasi analphabétisme pour la plupart, ne peuvent accéder ni à l'Alliance Française ni à son Centre Culturel. D'autre part, le coût des cours qu'ils dispensent, même minime, leur reste inaccessible.


Rapidement affluèrent de nouveaux candidats, qui furent pris en charge par les meilleurs élèves afin de les mettre à niveau. Et... rendez-vous fut pris pour l'année suivante.




1996






On mit à notre disposition, toujours à l'extérieur, des locaux plus "sophistiqués": tables, bancs, tableau sous bâche (voir photo).


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1996, une école plus "sophistiquée"



Les anciens élèves avaient diffusé la nouvelle... Nous ne pouvons accepter tout le monde. Chaque jour, les nouveaux, donc immanquablement retardataires, sont immédiatement pris en charge par les anciens. La bonne volonté est évidente; l'émulation, parfaite. La prise de conscience est là, mais le problème majeur se révèle être la prononciation. Nous avons la conviction qu'ils n'entendent pas certains sons. Analphabétisme? Traumatisme? Problème orthophonique?


Pour l'écriture, l'absence de phonétique (pour traduire un son dans leur langue) ne facilite pas le travail.




1997








Reprise des cours que nous élargissons à d'autres milieux défavorisés. Comme nous constatons que certaines conditions sociales ne s'accordent pas avec d'autres (il y a donc défavorisés et défavorisés) et afin de respecter par conséquent leur traditionnelle façon d'être, nous devons chercher d'autres locaux moins en vue et plus grands.



Désormais, les cours ont lieu au premier étage du:


Business Center Communication Lotus Temple

Road n&deg;269 Svay Dangkhum Commune

Siem Reap District

Siem Reap Province - Cambodge


où plusieurs cours doivent être dispensés journellement car les locaux n'offrent que 20 places assises (voir photos).



Les élèves qui le souhaitent et qui ont eu la chance d'aller un peu à l'école peuvent y recevoir gratuitement des cours d'informatique. Les blocages concernant la prononciation demeurent et nous devons réfléchir à une solution.


Les problèmes politiques de juillet 97 retardent les immenses projets d'hôtellerie internationale (projet Apsara) dont les bases ont été définies quelques années auparavant par un groupe de réflexion international. Cela nous laisse une marge d'action supplémentaire pour amener à temps nos candidats à un niveau leur donnant accès à des postes qu'auront à pourvoir les hôtels. Délai nécessaire aussi pour franchir les barrières dues aux problèmes de prononciation et d'absence de phonétique cohérente et internationale.


26 décembre 1997


La rénovation du "Grand Hôtel" de Siem Reap (Groupe Raffles, Singapour) est achevée. Premier succès: plusieurs de nos élèves sont embauchés grâce au plus que leur a apporté la connaissance d'une langue étrangère, indispensable dans cet hôtel dont l'encadrement est assuré par des ressortissants français, le groupe Raffles ayant souhaité, comme à Phnom Penh pour l'hôtel "Royal", qu'une équipe française dirige les différents secteurs pour conserver à ces établissements le savoir-faire et le caractère spécifique de l'hôtellerie de notre pays.


Avec ces élèves disparaissent les principaux formateurs des débutants. Nous devons y remédier en promouvant les meilleurs élèves formés à la hâte par des cours particuliers.

1998








õ En France


Soucieux d'apporter des solutions à nos problèmes de prononciation, nous poussons des investigations dans différents secteurs (Institut de Phonétique, psycho-orthophonie... etc). Les méthodes d'entraînement par intégration auditive (type TOMATIS, excellemment développée et appliquée par NEW LANGUE (27, Bd de la Corderie - 13007 Marseille) nous apparaîssent comme une solution possible, adaptée aux problèmes auxquels nous sommes confrontés.


La lecture des oeuvres du professeur TOMATIS, conjuguée au cours que nous suivons personnellement, Denis RICHER et Sonia THORENS, pour l'"ouverture" de nos propres oreilles aux fréquences de la langue Khmère, réussissent en quelques mois à résoudre définitivement nombre de nos problèmes de prononciation. Nos progrès sont constatés à l'extérieur par notre professeur Cambodgienne, Madame Ramy MAILLE.


Conformément aux souhaits exprimés par les différents Ministères concernés aux Forums d'Agen, nous avons jugé opportun pour ce projet de présenter notre projet à ceux dont le travail se rapproche du notre.




õ Au Cambodge


Pendant notre absence, les élèves devenus formateurs ont su maintenir un niveau qui a permis la poursuite immédiate et sans révision des cours que nous dispensons, fondés, nous le répétons, presque exclusivement sur l'oral.


Au cours de ce séjour, ayant apporté depuis 1995 les preuves de notre efficacité, nous avons été contactés par le supérieur de la Pagode Vat-Bo (Woat-Bo) (il est également le deuxième du District), on mettait à notre disposition une école toute neuve (voir photo, étage supérieur: élèves d'anglais; étage inférieur: élèves de français). Les classes y sont spacieuses, aérées, aménagées (voir photos). Il n'y manque plus que quelques coups de peinture et le branchement de l'électricité. Mais dores et déjà, nous y avons poursuivi nos cours commencés au Business Center Communication Lotus Temple. Il nous était donc enfin possible d'accepter de nouveaux élèves.


Le Proviseur Ùun civil engagé par les Bonzes-, appuyé par le chef des Bonzes chargés des écoles, reçoivent et inscrivent à nos cours, après un entretien, uniquement les adolescents ou adultes dans l'impossibilité de se payer des leçons dans les divers Centres Culturels dispensant une langue étrangère ou dans une école privée. Les "profiteurs" qui occupaient, cela arrive, les places des plus démunis se trouvent ainsi poliment écartés par les obédiences supérieures qu'ils respectent.


Espace oblige, trois jours après notre déménagement, nous comptons plus de 50 élèves au cours d'anglais et presque autant à celui de français (feuilles de présence à disposition). En français, nous comptons deux enseignants occidentaux et deux assistants Khmers (anciens élèves). En anglais, nous comptons un enseignant occidental et deux assistants Khmers. Les assistants khmers sont rémunérés de nos deniers personnels. Nous commençons à aborder la formation pédagogique, mais là, nous manquons d'enseignants expérimentés.


La reflexion commune que nous menons au sujet d'un embryon d'école hôtelière emporte l'unanimité aussi bien côté étudiants que côté restauration. L'enquête est menée auprès d'une dizaine de restaurateurs. Nous jugeons donc nécessaire d'aller plus loin et de créer un laboratoire d'initiation aux métiers de l'hôtellerie. Mais nous sommes toujours confrontés au même problème: nous devons rémunérer les enseignants si nous désirons qu'une véritable formation soit dispensée par les professionnels.


Chaque travée est prise en charge par l'un d'entre nous, et pas un seul élève ne passe à travers les mailles. Notre attention est constante. Chacun est contraint de répéter puis de formuler à son tour une nouvelle phrase enrichie des mots récemment acquis. Le plus souvent, nous inventons des saynètes au cours desquelles les élèves sont mis en situation: recherche d'un emploi, rencontre, restaurant, hôtel, visite d'un temple...


Du fait de la malnutrition qui plonge quelques élèves dans une sorte d'apathie dont notre dynamisme parvient malgré tout à les sortir, nous dispensons nos cours le matin. L'après-midi, quelques cours plus "légers" sont offerts à la minorité vietnamienne quelque peu rejetée par les classes bien pensantes.


Cette nouvelle et belle structure qu'offre la Pagode Vat-Bo aux plus déshérités nous permet de travailler avec plus d'efficacité dans de meilleures conditions, mais bien sûr n'oblitère en rien la difficulté majeure qu'est la prononciation.


Depuis quelques mois, M. Pierre COLLE, enseignant à temps partiel au Centre Culturel Français de Siem Reap, nous a rejoint. Il nous aidait déjà en 1997 bénévolement et prenait en charge les élèves en difficulté ou en retard et les minorités vietnamiennes issues de milieux marginaux. Si le CEFODE (Coopération et Formation au Développement) prend à sa charge sa couverture sociale, il ne reçoit aucune rémunération sinon l'indémnité minimale. Il pourra faire face à ses besoins jusqu'à la fin de l'année 1998, mais pas au-delà. L'élargissement de notre structure à la Pagode Vat-Bo rend sa présence et ses compétences indispensables. Il est donc urgent que nous trouvions le moyen de rémunérer son travail même si ses exigences sont réduites au minimum. Il accepterait, enthousiaste qu'il est du travail que nous faisons ensemble, un salaire de $ 400 mensuel (le RMI).


L'éducation de l'oreille via une méthode d'entraînement par intégration auditive pourrait, nous en sommes convaincus, faire gagner à la plupart des mois d'apprentissage. D'autre part, si une méthode de phonétique était élaborée, les élèves ne connaissant pas l'écriture pourraient plus directement avoir accès au dictionnaire et au clavier international.


Sonia THORENS et Denis RICHER, grâce à la méthode "Lire et Ecrire le Cambodgien", élaborée par le Professeur Alain DANIEL, enseignant à la Faculté Dauphine de Paris, ont commencé l'élaboration d'un dictionnaire en phonétique. Le manque de matériel adéquat ne facilite pas sa mise en oeuvre.



3ème PARTIE



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CALENDRIER DE L'ACTION
et

BUDGET PREVISIONNEL


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Calendriers de l'Action:


õ Calendrier de l'année 1999


õ Calendrier de l'an 2000 à 2003



Financement:


õ Financement d'urgence


õ Méthode d'entraînement par intégration auditive


õ Financement année 1999


õFinancement an 2000 (avec appareillage spécialisé)


õFinancement ans 2001 à 2003 (avec appareillage spécialisé)


CALENDRIER DE L'ANNEE 1999








õ Poursuite...


- des classes de français et d'anglais à Vat-Bo avec M. Denis RICHER, M. Pierre COLLE et 3 assistants: HAK VANNAK, BARAING et SOMALY


- de l'enseignement des langues plus poussé





õ Création...


- d'une nouvelle classe pour la formation des assistants (formation pédagogique)


- chaque année, d'une nouvelle classe pour les débutants (donc engagement d'un nouvel enseignant) (français-anglais)


- d'une classe spécialisée en français et en anglais dans le vocabulaire hôtelier


- d'un laboratoire d'initiation aux métiers de l'hôtellerie (pour ce laboratoire, nous devrons trouver un enseignant bilingue que nous recruterons au sein de l'hôtellerie déjà existante)



Si M. Denis RICHER, président de l'association, peut continuer à effectuer son travail comme bénévole, il n'en est pas de même pour M. Pierre COLLE, le deuxième enseignant occidental en 1999, qui ne touche qu'une indémnité minimale. En effet, notre structure ayant pris de l'ampleur, M. Pierre COLLE n'a plus le temps de dispenser ses cours rémunérés ailleurs.


Le CEFODE (Coopération et Formation au Développement, Strasbourg), qui suit notre travail depuis de nombreuses années, l'a déjà reconnu comme "volontaire" et assure sa couverture sociale. Il est donc urgent que nous trouvions un financement pour assurer un salaire à M. Pierre COLLE et, pour les mêmes raisons, un salaire pour les trois assistants Khmers.


Comme l'on nous demande d'ouvrir une nouvelle classe pour les débutants dès janvier 1999, nous devons former de nouveaux assistants (les meilleurs élèves) et bien sûr les rémunérer.



õ Objectifs 1999:


Former 200 élèves qui accéderont l'année suivante à un niveau supérieur en anglais et en français.


Former 10 assistants.


Former 50 élèves aux métiers et au vocabulaire de l'hôtellerie.


CALENDRIER DE L'AN 2000 à 2003







õ Poursuite...


- des classes de français et d'anglais à Vat-Bo


- de la formation des assistants


- d'une classe spécialisée en français et en anglais dans le vocabulaire hôtelier


- d'un laboratoire d'initiation aux métiers de l'hôtellerie




õ Création...


- d'une nouvelle classe pour la formation pédagogique des guides ayant obtenu leur statut


- d'une nouvelle classe pour les débutants (français et anglais)


- d'un laboratoire pour compléter notre enseignement par une méthode d'entraînement par intégration auditive. Ceci nous permettrait de gagner probablement un an d'enseignement, tout gain de temps étant une victoire quand on doit faire face à l'urgence. Aussi, nous résoudrions ainsi les graves problèmes de prononciation auxquels nous sommes confrontés.




õ Objectifs 2000 à 2003


Tous les deux ans, les 200 élèves des cours de français et d'anglais nous quittent en parlant une langue étrangère.


Chaque année, 50 élèves connaissant déjà une langue étrangère sont prêts à se présenter dans un hôtel.


Chaque année, les guides formés appréhendent les groupes qu'ils vont accueillir armés d'une solide formation qui facilitera leur travail et qui convaincra les agences de voyage et les tours opérateurs de leur professionnalisme. Ainsi, leurs hésitations et leurs suspicions quant à l'engagement d'un guide local seront levées.


FINANCEMENT D'URGENCE








Si nous ne trouvions pas le financement pour mener notre action en la projetant vers son extension, notre budget d'urgence s'élèverait à la simple rémunération des deux professeurs et des trois assistants, soit:




FF / an $ / an


- 2 professeurs occidentaux

($ 4.800 / an x 2) 57.600 FF $ 9.600

($ 400 / mois, le RMI)


- 3 assistants Khmers

($ 2.400 / an x 3) 43.200 FF $ 7.200

($200 / mois)


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TOTAL.................................... 100.800 FF $ 16.800





Et croyez bien que nous en serions déjà infiniment reconnaissant.



METHODE D'ENTRAINEMENT PAR INTEGRATION AUDITIVE







õ Le matériel spécialisé évoqué dans le budget prévisionnel proposé ci-après (ans 2000 à 2003) est indispensable pour appliquer la méthode d'entraînement par intégration auditive. Qu'elle soit du type TOMATIS, BERARD ou STEINBACH, elle est basée sur l'idée que l'oreille intègre l'information auditive à chaque niveau du système nerveux.


On utilise à cet effet un système de stimulation auditive et d'entraînement audio-vocal destiné à améliorer le fonctionnement de l'oreille lorsque celle-ci est impliquée dans l'écoute, la compréhension et la communication. Par exemple, l'une des thérapies sonores (méthode STEINBACH) apprend à écouter et entraîne le système auditif de sorte que l'on puisse traiter toute la palette sonore sans distorsion, hypersensibilité ou perte de fréquence. Cet entraînement auditif facilite le traitement du langage en éliminant les distractions des sons ambiants.


Appliquée sur Sonia THORENS et Denis RICHER, la méthode TOMATIS a largement porté ses fruits et leur a permis d'entendre et de restituer une grande partie de la prononciation Khmère jusqu'alors inaccessible.



õ La venue chaque année de deux psycho-orthophonistes est nécessaire afin d'analyser les audiogrammes, de les interpréter et d'adapter les filtres personnalisés à chaque élève. Leur présence est d'autant plus indispensable qu'il s'agit aussi, et peut-être même en priorité, de réduire les problèmes d'orthophonie dus aux traumatismes de guerre ou autres traumatismes liés à la précarité de la vie de certains.



FINANCEMENT ANNEE 1999





1.Salaires des Enseignants


Enseignants Francs F./ an Dollars / an


õDenis RICHER (français-anglais) Bénévole -

õPierre COLLE (anglais) 28.800 FF $ 4.800

(2.400 FF / mois / enseignant, le RMI)

õ 3 ème enseignant occidental 28.800 FF $ 4.800

(2.400 FF / mois / enseignant, le RMI)

õ 3 assistants Khmers 43.200 FF $ 7.200

(1.200 FF / mois / assistant)

õ Enseignant hôtellerie 14.400 FF $ 2.400



2. Equipement Informatique


õOrdinateur iMAC (Apple) 9.990 FF $ 1.665

õ Imprimante Epson 740 1.900 FF $ 317

õ Maintenance 300 FF $ 50

õ Consommables 1.000 FF $ 167



3. 1 Télévision et Vidéo

3.000 FF $ 500



4. Matériel Scolaire

720 FF $ 120



5. Frais de Fonctionnement des Locaux


õEntretien 2.160 FF $ 360

õ Electricité 1.440 FF $ 240



6. Télécommunications


õEmail, connection et abonnement 1.860 FF $ 310



7. Voyages et déplacements


õUn aller-retour sur France tous les

deux ans pour 3 enseignants 9.000 FF $ 1.500

õ Visas à l'année ($ 360 x 3) 6.480 FF $ 1.080




RECAPITULATIF FF $



Salaires des Enseignants 115.200 FF $ 19.200

Equipement Informatique 13.190 FF $ 2.199

1 Télévision et Vidéo 3.000 FF $ 500

Matériel Scolaire 720 FF $ 120

Frais de Fonctionnement des Locaux 3.600 FF $ 600

Télécommunications 1.860 FF $ 310

Voyages et déplacements 15.480 FF $ 2.580


--------------------------------------------


TOTAL ANNEE 1999 153.050 FF $ 25.509

FINANCEMENT AN 2000

(avec appareillage spécialisé)







1. Salaires des Enseignants


Enseignants Francs F./ an Dollars / an


õDenis RICHER (français-anglais) Bénévole -

õPierre COLLE (anglais) 28.800 FF $ 4.800

(2.400 FF / mois / enseignant, le RMI)

õ 3 ème enseignant occidental 28.800 FF $ 4.800

(2.400 FF / mois / enseignant, le RMI)

õ 3 assistants Khmers 43.200 FF $ 7.200

(1.200 FF / mois / assistant)

õ Enseignant hôtellerie 14.400 FF $ 2.400



2. Equipement Informatique


õMaintenance 300 FF $ 50

õ Consommables 1.000 FF $ 167



3. Matériel Scolaire

720 FF $ 120



4. Frais de Fonctionnement des Locaux


õEntretien 2.160 FF $ 360

õ Electricité 1.440 FF $ 240



5. Télécommunications


õEmail, connection et abonnement 1.860 FF $ 310



6. Voyages et déplacements


õUn aller-retour sur France tous les

deux ans pour 3 enseignants 9.000 FF $ 1.500

õ Visas à l'année ($ 360 x 3) 6.480 FF $ 1.080

õ2 psycho-orthophonistes

1 fois par an 15.000 FF $ 2.500





7. Achat de matériel spécialisé


õAppareil de test 30.000 FF $ 5.000

õ Oreilles éléctroniques neuves

(25.000 FF x 3) 75.000 FF $ 12.500

õ Oreilles éléctroniques d'occasion

((15.000 FF x 2) 30.000 FF $ 5.000

õ Revox d'occasion

(9.000 FF x 6) 54.000 FF $ 9.000

õ Casques (2.500 FF x 20) 50.000 FF $ 8.334

õ Sorties casques 10.000 FF $ 1.167

õ Bandes langage (100 x 100) 10.000 FF $ 1.167

õ Cabines x 4 32.000 FF $ 5.334

õ Divers

(appareillage, expédition, montage) 35.000 FF $ 5.834



8. Frais de fonctionnement des locaux climatisés


3.000 FF $ 500







RECAPITULATIF FF $



Salaires des Enseignants 115.200 FF $ 19.200

Equipement Informatique 1.300 FF $ 217

Matériel Scolaire 720 FF $ 120

Frais de Fonctionnement des Locaux 3.600 FF $ 600

Télécommunications 1.860 FF $ 310

Voyages et déplacements 30.480FF $ 5.080

Achat de matériel spécialisé 326.000 FF $ 54.334

Frais de fonctionnement 3.000 FF $ 500


--------------------------------------------


TOTAL AN 2000 482.160 FF $ 80.361

(avec appareillage spécialisé)




FINANCEMENT PAR ANNEES

2001-2002-2003

(avec appareillage spécialisé)







1. Salaires des Enseignants


Enseignants Francs F./ an Dollars / an


õDenis RICHER (français-anglais) Bénévole -

õPierre COLLE (anglais) 28.800 FF $ 4.800

(2.400 FF / mois / enseignant, le RMI)

õ 3 ème enseignant occidental 28.800 FF $ 4.800

(2.400 FF / mois / enseignant, le RMI)

õ 5 assistants Khmers 72.000 FF $ 12.000

(1.200 FF / mois / assistant)

õ Enseignant hôtellerie 14.400 FF $ 2.400



2. Equipement Informatique


õMaintenance 300 FF $ 50

õ Consommables 1.000 FF $ 167



3. Matériel Scolaire

720 FF $ 120



4. Frais de Fonctionnement des Locaux


õEntretien 2.160 FF $ 360

õ Electricité 1.440 FF $ 240



5. Télécommunications


õEmail, connection et abonnement 1.860 FF $ 310



6. Voyages et déplacements


õUn aller-retour sur France tous les

deux ans pour 3 enseignants 9.000 FF $ 1.500

õ Visas à l'année ($ 360 x 3) 6.480 FF $ 1.080

õ2 psycho-orthophonistes

1 fois par an 15.000 FF $ 2.500




2. Entretien et réparation du matériel


3.000 FF $ 500



3.Frais de fonctionnement des locaux climatisés


3.000 FF $ 500





RECAPITULATIF FF $



Salaires des Enseignants 144.000 FF $ 24.000

Equipement Informatique 1.300 FF $ 217

Matériel Scolaire 720 FF $ 120

Frais de Fonctionnement des Locaux 3.600 FF $ 600

Télécommunications 1.860 FF $ 310

Voyages et déplacements 30.480 FF $ 2.580

Entretien et réparation du matériel 3.000 FF $ 500

Frais de fonctionnement 3.000 FF $ 500



-------------------------------------------


TOTAL PAR ANNEES 2001-02-03 187.960 FF $ 31.327

(avec appareillage spécialisé)