Es-tu a jamais, pale et considéré comme un rejet du temps

Peux-tu ressentir le rejet, et ce manque total de motivation, et cette profonde joie dont tu as besoin est restreinte et différée (Misanthrope reprise de Forever failure par Paradise Lost)
 
 
Pluie
J’aime me promener sous les larmes du ciel
Ce partage froid de mon immense peine
Les nuages qui me couvrent de leurs ailes
Une embrassade qui chasse ma haine
Des  caresses consolatrices sur ma morte peau 
Mes pleures qui se mêlent aux petites flaques d’eau
La tristesse divine qui parle à mon malheur
Cette douche froide sur mon cœur meurtri 
Une accalmie dans mon enfer intérieur 
De la baume sacrée sur mon esprit flétri 
J’aime m’asseoir et parler à la pluie
Elle au moins, elle comprend ma douleur
Lui raconter mon chagrin toute une nuit
Elle m’écoute, me conseille pendant des heures 
Mon fidèle amie dans mon éternelle solitude 
Ma fidèle compagne dans ma lente décrépitude 
Elle au moins ,elle ira visiter ma dépouille
Elle au moins ,elle ira pleurer ma mort prochaine
Elle viendra m’aimer avant que les vers me souillent
Elle viendra me libérer, rouiller mes terrestres chaînes
Prieres?
Rien dans ce triste monde ne peut
Effacer ton ombre de mon cœur martyr
Rien dans mon triste esprit ne veut
Détruire  ton image et cesser de te chérir 
Je défie la lumière sacrée d’éclairer
L’obscurité de mes nuits stériles
Je défie le saint graal d’étancher
Ma soif  d’amourettes futiles
Cette malédiction porte ton nom
Cette cruauté l’essence de ton bonheur
Ta vision de l’amour est corrompue
Ta tendresse n’est qu’un subtile leurre
Ton sens de la vie détruit la mienne
Le flux du bonheur s’est interrompu
Ton intrusion divine dans ma vie païenne
Ne mène qu’au sacrifice de ma raison 
Je n’ai point mérité pareil torture
Notre amour, le début de ma pourriture
Ta mort l’unique chemin de ma guérison 

 
 Defaite
Le combat de la vie est perdu d’avance
La victoire de ma défaite
Le sang de mon âme pleure mon existence
L’ivresse de mon agonie est parfaite
Mes sentiments sont livrés à la bataille
De la chair à canon ,offrande à la misère
La réalité divine déchire mes entrailles 
La miséricorde n’est pas de ce monde 
Une mort splendide pour une vie austère 
L’hôtel du dieu Tristesse est rempli de mes larmes
 Les eaux troubles de ma douleur sont profondes 
Les méandres d’une survie sans charmes
L’inertie de l’horloge éternelle
Les embrassades d’une déesse déchue
Une rivière rouge de résidus charnels 
La fin d’une destiné corrompue
La nuit opaque de mon cœur meurtri
Le brouillard épais de mon esprit engourdi

 

TURC
La haine me pousse au crime et un crime à l’extase
La mort me fait jouir 
Et ta souffrance  me fait sourire 
Mon sourire se mue en rire quand de mon pied je t’écrase 
Ton sang étanche ma soif de vengeance 
Ta chair ma faim de meurtre 
Ton âme morte la fin de l’innocence 
La mort insignifiante et sans raison d’un pleutre 
Œil pour œil j’ai pris ta vie 
Dent pour dent le reste de ta famille a suivi 
Je n’ai point entendu des gesticulations
Quand dans tes orbites j’ai commencé mon éjaculation 
Point de pitié pour un rat de ta sorte
Point de survie pour un sous être pareil 
Je contemple ainsi ma peinture, une nature morte
D’un sang si rouge mon œuvre m’émeut, m’émerveille

 
Suicidaire
Que sonne le glas de ma vie
Que tonne le cri de ma mort
Que cesse l’ultime agonie
Une simple lame pour en finir
Un acte pour retrouver le sourire
Mes larmes sont lasses de couler
Mes yeux sont morts de pleurer
Un geste noble nommé suicide
D’où s’échappe un noir liquide
Ma peine, mon agonie se consument
Mon âme ressuscite, revit
Dans mon cœur, un cierge s’allume
Ma dépouille s’affale et prie
La fin heureuse de mon calvaire infime
L’acte final d’une tragédie intime
Mon esprit se vide avec mon sang
Mon dos se libère du poids des ans
Une brise vient bercer ma renaissance
Un spectre vidé de toutes misères
Je m’évanouis dans la nuit d’éther
Rejoindre les célestes puissances











 

Dieu
Montre-moi le chemin du salut
Le chant des oiseaux s’est tu
La miséricorde, par de futiles prières
Une corde pour pendre ma misère
Epurer mon cœur de cette boue
J’irais avec toi si cela vaudrait le coût
Cette lumière divine au loin
N’est qu’une luciole qui se meurt
Une âme qui pourrisse dans un coin
Un mélangé fétide de tristesse et de peurs
L’odeur de sainteté me brûle les poumons
Un Dieu en papier mâché ne peut m’aider
Pour sauver mon âme, à qui plaider ?
Un sens à ma vie, je tourne en rond
Un but à mon existence, je succombe
Sur mon être une pluie acide tombe
Momifié par le malheur
Incinéré par la douleur
En moi, je n’est point trouvé le saint esprit
De la déesse de la mort, je me suis épris
L’accolade mortelle tant attendue
Sur un sol rouge je me suis étendu

 
prison
Dans une prison dorée je vis mes derniers jours
La mort frappe a coté, a quand mon tour ?
Un légume ne ressent presque rien
Est-ce l'unique solution ?
Pour nettoyer mon etre de ta pollution
Ou devrai-je continuer cette vie de chien
Je scrute les alentours de ma cage
Rien d’utilisable, j’explose de rage
Je m’affaisse par terre en pleurs
Rien a faire, je reste sidéré
Quand viendra-t-elle mon heure
La vie... quelle blague cruelle
Seule la mort est éternelle
La mort salvatrice
La mort destructrice
Mais ici rien de tranchant
Pour satisfaire mon penchant
Rien pour sauver mon ame
Rien pour me rendre mon calme
Peut etre avec ce stylo qui écrit ces mots
Je ne sais plus
Tellement perdu
L’enfoncer dans mon coeur
Et par ce trou évacuer mes maux
Je me meurs
Sans repere
L’altération chimique de mon caractere
N’a d’effet sur mon envie de suicide
N’a d’effet sur mon envie d’en finir
ma chaire putride
Je plains ce qui pense m’aider
On aide pas un mort a survivre
On le laisse partir en paix
A dieu a ceux qu’un jour j’ai aimé
Chimeres
Je ne suis qu’une âme perdue
Dans cet océan de désespoir
Je ne suis qu’un fantôme qui erre
Dans cet havre de désolation
La vie quelle tâche ardue
Mes jours sont tintés de noir
Glauques sont mes nuits sur cette terre
La mort comme seule solution
Mes pleurs comme unique remède
Mes cris comme seule aide
Personne pour me sauver
Personne pour me soutenir
J’ai oublié comment sourire
Dans cet univers larvé
Le temps qui passe
Les heures qui trépassent
La vie n’est qu'une machination
Destinée à concevoir note humiliation
Ton dieu n’est que chimères
Le sang du christ a un goût amer
Le corps du christ est pourriture
Ton église intime succombe
Ta croix sacrée ne vaut rien
Ta religion mène à l’hécatombe
Tes prières ne peuvent modifier le destin

 

"Turc"demontre que je suis capable de ressentir autre chose que de la peine :)