1- Description du contexte organisationnel du stage
2.1 Définition de la problématique3- Description des activités réalisées en stage
2.2 Effets et conséquences
2.3 Cadre d=analyse
2.4 Modalités d=intervention privilégiées
3.1 Mon mandat comme stagiaire4- Illustration du processus d=intervention
3.2 Interventions professionnelles
3.3 Autres activités d=apprentissage
4.1 Description de la communauté où s=est effectuée l=intervention5- Connaissance de soi comme intervenant
4.2 Liens entre la théorie et mon expérience d=intervention
4.3 Description du plan de travail
4.4 Description de l=intervention réalisée4.4.1 Préparation préalable4.5 Bilan et suites à donner
4.4.2 Activités de recrutement
4.4.3 Entrevues individuelles
4.4.4 Cahiers de formation
5.1 Identification de mes forces et de mes faiblesses6- Évaluation du stage
5.2 Évolution personnelle
5.3 Réflexion éthique
Annexes
A. Plan de conception du programme
B. Cahier à l=intention des Pairs Aidants
C. Cahier à l=intention du formateur
L=exercice du travail social dans un milieu militaire est un défi intéressant. Il est tout d=abord cependant important de préciser qu=à l=intérieur de ce stage, je ne l=ai pas abordé sous l=angle de la relation d=aide auprès des militaires en emploi mais plutôt sous celui du soutien aux conjointes et au reste de la famille de ces militaires. C=était donc dans une perspective d=entraide et d=utilisation des aidants naturels que je suis intervenu auprès de conjointes ayant vécu une séparation due au service militaire, en mettant sur pied un programme de pairs aidants, dans le cadre des activités reliées au service social du Centre de ressources pour les familles de militaires de la Région de la Capitale nationale (CRFM/RCN).
En premier lieu cependant, afin de bien cerner toute la portée
de l=intervention communautaire,
il était important d=en
comprendre la dynamique interne ainsi que les aspects méthodologiques
inhérents. Ainsi dans ce rapport, après avoir identifié
les éléments de base décrivant le CRFM/RCN ainsi que
ses objectifs et ses activités, j=aborderai
plus spécifiquement la problématique qui me préoccupe,
c=est-à-dire les difficultés
vécues par les conjointes de militaires pendant l=absence
de ces derniers pour des raisons reliées au service. Je poursuivrai
en identifiant les principales activités réalisées
pendant mon stage pour ensuite illustrer plus précisément
le processus de l=intervention
mis en place. Je terminerai enfin par une réflexion introspective
sur mes aptitudes comme intervenant, tout en y apportant une rétroaction
plus personnelle sur mon expérience de stage et sur les aspects
à corriger ou à améliorer. Je terminerai enfin par
quelques recommandations quant à la réalisation éventuelle
du programme que j=ai monté.
Le CRFM/RCN est un organisme sans but lucratif, incorporé au fédéral depuis 1992, mis en place pour offrir une ressource stable et professionnelle, à l=écoute du milieu, afin de répondre aux besoins de la communauté militaire travaillant au quartier général de la Défense nationale (QGDN) dans la région de la capitale nationale. Sa mission est de fournir des services sur une base communautaire en développant des ressources visant à améliorer la qualité de vie des familles militaires.
Le mandat primaire du CRFM/RCN est donc d=améliorer l=état de préparation opérationnelle et la capacité de déploiement des FC par le biais de la famille du militaire. Ce mandat se traduit ainsi en aidant ces familles à identifier, développer et utiliser efficacement leurs habiletés naturelles afin d=atteindre des aspirations saines, de donner aux enfants de ces familles une opportunité de croissance personnelle et de succès, et de bâtir ou de rebâtir des liens et des réseaux entre ses membres au sein de la communauté militaire.
Les objectifs formels du Centre, tel que précisés dans son plan triennal, se résument à :
! Coordonner les ressources à caractère familial de la communauté militaire, et en développer d=autres au besoin, afin de faciliter les initiatives individuelles ou de groupe, sous l=égide du CRFM/RCN, pour répondre aux besoins de la communauté ;
! Développer un centre de ressources pouvant apporter information et aiguillage selon les besoins des familles ;
! Communiquer avec les familles nouvellement arrivées dans la région, en deçà d=un mois de leur arrivée et communiquer également avec les familles nouvellement séparées par un déploiement opérationnel, avant le départ, pendant l=absence du militaire et après le retour ;
! Analyser et répondre aux besoins reliés aux enfants et aux aînés de la communauté ;
! Répondre aux situations de crise relatives aux individus, aux problèmes maritaux ou aux autres situations familiales, par des programmes, services ou aiguillages appropriés ;
! Promouvoir et faciliter la participation des bénévoles ;
! Entretenir un contact et un partenariat avec les autorités militaires et les ressources communautaires locales. (Plan triennal 95/98, pp. 5-6)
La clientèle visée, sans être bien nantie, n=est pas vraiment considérée comme pauvre. Elle est également assez hétéroclite car on y retrouve des membres de tous les milieux sociaux. Cette diversité permet cependant d=y retrouver des éléments qui ont plus à donner sous forme de bénévolat et d=autres qui pour l=instant sont surtout des utilisateurs des services. Selon les données obtenues au 31 août 1997 :
Il est donc important de forger plus de contacts et de partenariats avec les acteurs sociaux des communautés *civiles+ environnantes afin que les familles militaires puissent connaître les ressources à leur disposition et retrouver un peu de l=esprit communautaire qu=on remarque habituellement sur les autres bases, ailleurs au pays. On dénombre ainsi 13 centres de ressources communautaires de santé et de services sociaux dans la région de la capitale. Cette approche décentralisée permet donc de s=assurer que les services fournis par le Centre évitent le dédoublement avec ceux disponibles dans les communautés et qu=ils se concentrent sur des domaines uniques à la situation de la communauté militaire.
En ce qui concerne le personnel, le CRFM/RCN emploie 10 personnes à temps plein et 3 à mi-temps. De ce groupe, 3 ont une formation en travail social, 7 dans un autre domaine des sciences sociales et 3 en administration/secrétariat. Quelque 148 bénévoles inscrits, représentant environ 5000 heures de bénévolat en 95/96, viennent également ajouter la main à la pâte. Les membres du personnel ont d=ailleurs une rencontre hebdomadaire, présidé par la directrice générale, afin de discuter des différentes questions touchant le Centre ou son fonctionnement.
Le CRFM/RCN est dûment incorporé et il est contrôlé par un Conseil d=Administration composé d=entre 10 et 12 conseillers, en plus de la directrice générale et d=un représentant *ex-officio+ des autorités militaires. Les membres du CA sont élus lors de l=assemblée générale annuelle (en juin), où toutes familles militaires de la RCN sont invitées à participer/voter. Afin de s=assurer que le contrôle du Centre reflète effectivement les besoins des familles, 51% ou plus des membres du CA doivent obligatoirement être des époux(ses) civil(e)s de militaires.
Le CRFM opère ainsi selon un modèle de développement
communautaire qui favorise le réseautage et préconise plusieurs
liens avec les ressources environnantes. Il est inscrit auprès du
Centre de bénévoles d=Ottawa-Carleton
et est membre de *Service
aux familles Canada+, de
la *Fédération
canadienne des services de garde à l=enfance+,
de *l=Association
canadienne des programmes de ressources pour les familles+
et de *l=Association
ontarienne des programmes de ressources pour les familles+.
Puisque Ottawa est une ville plus dispendieuse que les autres endroits où des bases militaires sont normalement localisées certaines familles de militaire sont aux prises avec des difficultés d=ordre économique. Ces familles ne disposent souvent que du salaire du militaire car, vu la fréquence des déménagements, il est très difficile pour l=épouse de se trouver de l=emploi et lorsqu=elle en trouve un, elle doit toujours recommencer au pied de l=échelle dans chaque nouvelle ville.
De plus, avec la publicité faite autour de l=enquête sur les événements de la Somalie, les membres de la communauté militaire ne sont pas bien perçus par la communauté civile les entourant. Le moral est au plus bas, le leadership des dirigeants est contesté, le stress est très élevé et les coupures et réorganisations internes continuent. Tous ces événements laissent des séquelles et la communauté militaire a dû se replier sur elle-même et compter de plus en plus sur ses moyens internes, d=où l=importance accrue du CRFM/RCN.
Cependant, afin de circonscrire l=objet de mon stage, j=ai décidé de me pencher plus attentivement sur les difficultés vécues par les familles lorsque les exigences du service amènent le conjoint militaire à être absent pour une période prolongée. Ces absences sont surtout dues à la participation du Canada à plusieurs missions de paix des Nations Unies (Haïti, Bosnie, Amérique Centrale, Chypre, etc.).
2.1 Définition de la problématique
La multiplicité des missions de paix est un phénomène relativement nouveau car par le passé, lorsqu=un militaire avait fait un tour de service en Arctique (Alert), au Moyen-Orient (Chypre) et peut-être un autre en Allemagne (Lahr ou Baden) pour les chanceux, c=était à peu près tout l=exotisme auquel il était exposé durant sa carrière. Depuis quelques années, les militaires de la région sont souvent appelés à se joindre à d=autres régiments canadiens pour compléter leurs effectifs. Il n=est pas rare que certains aient eu à s=absenter du foyer pour 3 ou 4 périodes de 6 mois et plus au cours des 5 dernières années. Comme le souligne Kelley (1994), les familles représentent alors une clientèle cible à très haut risque car, lors de ces absences, elles sont soumises à un niveau de stress élevé et à des pressions pouvant entraîner des difficultés importantes.
Vestal Logan (1987) nomme ce phénomène
*The Emotional Cycle of
Deployment+ et en divise
les phases selon le tableau qui suit :
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Pré-déploiement |
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1-6 sem. avant déploiement |
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dernière sem. avant déploiement | |
Pendant le déploiement |
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6 premières sem. |
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durée variable | |
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6 sem. avant le retour | |
L=après déploiement |
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6 sem. après le retour |
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6-12 sem. après le retour |
Dans son étude sur la marine américaine, auprès de 61 familles de marins déployés Kelley (1994) dresse le profil psychosocial des épouses avant, pendant & après le déploiement. Van Vranken et al. (1984), dans leur étude sur l=armée américaine auprès de 103 familles de soldats déployés examinent quant à elles la qualité/quantité du soutien offert aux épouses avant, pendant & après le déploiement.
2.2 Effets et conséquences
Il est important de souligner que des difficultés peuvent apparaître à trois niveaux :
Difficulté nb/% |
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2.3 Cadre d=analyse
Même s=il est intéressant de séparer la théorie de la réalité, dans la pratique on peut remarquer qu=il est très difficile de retrouver un modèle conceptuel *à l=état pur+ et qu=il est beaucoup plus commun d=y reconnaître diverses composantes de plusieurs modèles formant un tout plus ou moins homogène. Cependant, on peut constater que le cadre conceptuel auquel le CRFM/RCN se rallie s=inspire grandement du modèle de santé communautaire car :
Il est aussi intéressant d=analyser les efforts d=intervention du CRFM/RCN en les examinant selon le modèle écologique. À ce titre, force est de constater que ces efforts sont presque exclusivement concentrés sur les micro et méso systèmes des individus ciblés et que leurs mio et macro systèmes sont presque totalement ignorés.
Ce choix semble d=ailleurs délibéré car il serait probablement *politiquement difficile+ de justifier une approche plus active sur ces deux derniers systèmes quand on sait qu=ils sont en grande partie représentés par les autorités militaires qui demeurent les principaux bailleurs de fonds du Centre (95% du budget annuel total évalué à environ $800,000).
Mon intervention s=est donc facilement inscrite dans la perspective du Centre car elle se concentre effectivement sur les deux premiers systèmes en épousant le concept d=entraide entre pairs, résultant ainsi en la création de réseaux semi-formels parmi les conjointes de la communauté militaire.
2.4 Modalités d=intervention privilégiées
Il y a plusieurs façons d=intervenir. Voici d=ailleurs une liste non-exhaustive des différentes interventions pouvant répondre aux besoins de la communauté visée :
3.1 Mon mandat comme stagiaire
Afin de partir du bon pied, il était important pour moi que mon mandat soit très précis. J=ai donc pris beaucoup de soin à préparer une proposition de stage que j=ai fait valider par Johanne Isabelle, celle qui allait devenir ma superviseure, avant de la remettre à la responsable des stages.
De cette façon tous les acteurs de ce projet étaient sur la même longueur d=onde car la clef de cette entreprise était de partir avec des ententes claires de part et d=autre dès le début du stage, ce qui a été très bien accompli.
Il fut donc clairement exposé que mon mandat consisterait à débuter la mise sur pied d=un programme de pairs aidants par des conjointes de militaires ayant vécue une ou plusieurs séparations dues aux exigences du service, afin d=être en mesure de venir en aide plus facilement aux familles vivant des difficultés reliées à leur propre séparation.
3.2 Interventions professionnelles
Il est bien évident que dans le cadre d=un stage I, il était physiquement impossible de couvrir toutes les phases d=un tel projet. Il fut donc clairement déterminé, durant la première semaine de mon stage quelle serait la portée de celui-ci. Conjointement avec ma superviseure, il a été décidé que je m=occuperais de ce qui est devenu la phase 1 du projet et que quelqu=un d=autre (probablement dans le cadre d=un stage II) s=occuperait de sa mise en oeuvre à l=hiver 1998.
Les grandes lignes de la phase 1 se lisent donc comme suit :
3.3 Autres activités d=apprentissage
Parmi les activités connexes auxquelles j=ai participé pendant mon séjour au Centre, il y a d=abord eu l=encan-bénéfice du 14 septembre où mon rôle a consisté à vendre aux enchères le matériel non réclamé qui avait été remis à la Police militaire. Ma superviseure avait organisé cette journée dans la communauté militaire au site d=Uplands et elle m=a demandé, vu que je suis bilingue et que j=ai une bonne voix, d=être l=encanteur. J=ai bien aimé l=expérience car elle m=a permis de rencontrer les membres de la communauté et en même temps de me faire connaître un peu. Le tout s=est très bien déroulé et un montant de 613,51 $ a même été recueilli au profit des activités communautaires du CRFM/RCN.
Parmi les autres activités réalisées sur les lieux du stage même, il est important de mentionner que j=ai assisté à une réunion d=équipe de toutes les employées du Centre. C=est d=ailleurs à cette occasion que j=ai présenté au groupe les détails de mon projet et où j=en ai profité pour inviter les intervenantes à garder l=oeil ouvert si elles rencontraient des Pairs Aidants potentiels au gré de leurs interventions ou de leurs contacts avec la communauté, afin de me les référer pour contribuer à mes efforts de recrutement. Une autre fonction dont j=ai hérité presque par défaut à l=intérieur du Centre fut celle de soutien technique quand une des employées avait des difficultés avec son ordinateur. J=en ai même profité pour mettre à jour plusieurs postes de travail avec des logiciels plus moderne que ceux dont elles disposaient auparavant. J=ai également passé un peu de temps avec plusieurs d=entre elles pour leur montrer les rudiments de Word-Perfect pour Windows.
Au niveau des sessions de formation suivies pendant le stage, j=ai
eu l=heureuse occasion de pouvoir
participer à deux d=entre
elles. La première fut un symposium de deux jours, les 8 et 9 octobre
derniers, au Palais des Congrès de Hull. Les thèmes abordés
étaient le harcèlement et la résolution de conflits.
Les ateliers portaient surtout sur l=intervention
en milieu de travail mais j=ai
vraiment apprécié un des ateliers en particulier qui portait
sur un programme de médiateurs inter-ministériels, employant
des pairs aidants bénévoles. Plusieurs des principes exposés
ont servi à ma propre réflexion sur le programme que je préparais
pour le Centre. La deuxième occasion fut une conférence de
trois jours intitulée Input 97, tenue au Château Laurier d=Ottawa
du 3 au 5 novembre derniers. Le thème portait sur les programmes
d=aide aux employés mais
les participants pouvaient choisir parmi plus d=une
quarantaine d=ateliers distribués
sur les trois jours. J=en ai
particulièrement apprécié deux parmi ceux auxquels
j=ai participé soit le
premier sur les responsabilités légales des Pairs Aidants
et des organisations les utilisant et le deuxième sur ce qui se
faisait de nouveau dans le domaine des Pairs Aidants en général.
Encore là, cette conférence m=a
beaucoup servi en m=apportant
encore plus de matériel. J=en
=ai d=ailleurs
utilisé une partie pour monter mon propre programme.
4.1 Description de la communauté où s=est effectuée l=intervention
Du point de vue stratégique, de façon à remplir son mandat qui est de desservir toute la communauté militaire de la région de la capitale nationale, le CRFM/RCN a adopté une approche selon un *Regional Outreach Model+, qu=on peut traduire par un modèle décentralisé régional. Ainsi les bureaux principaux sont situés au 107 rue Sparks au centre-ville d=Ottawa, mais on utilise également certains locaux prêtés, pour des activités à Gatineau, Orléans et aux bases militaires de Rockcliffe et d=Uplands.
La communauté militaire, tel que mentionné plus tôt, représente donc environ 17,000 personnes dans la RCN. Ces familles sont principalement réparties dans les localités suivantes :
Pour le programme que je devais monter, cela représentait également une difficulté particulière au niveau du recrutement. Car en plus de devoir couvrir tous les secteurs desservis, il fallait penser à recruter et former des participantes dans les deux langues officielles. La planification de la formation devait donc tenir compte de cette réalité, des sessions séparées étant à prévoir.
Il est également intéressant de constater que la plupart des bénévoles recrutées à date, sont des conjointes qui ne travaillent pas à l=extérieur du domicile. Cette particularité devra être étudiée plus à fond lors de la deuxième phase car une des caractéristiques intéressantes d=un programme basé sur l=apport de Pairs Aidants est que les clientes visées s=identifient à la Pair Aidant qui leur est assignée car elle leur ressemble. Jusqu=à date les activités de recrutement ont surtout été concentrées auprès de groupes de conjointes se réunissant durant la journée (à part 3 femmes de Rockcliffe rencontrées en soirée).
Enfin, une autre particularité qui n=est pas à négliger est qu=un fort taux de roulement des Pairs Aidants est prévu, tout simplement parce que des familles de militaires, ça déménage souvent (en moyenne à tous les 2-3 ans). Il faudra donc renouveler constamment les efforts de recrutement parmi les nouvelles arrivantes et prévoir des sessions de formation sur une base annuelle.
4.2 Liens entre la théorie et mon expérience d=intervention
Le type d=intervention que je propose à travers ce programme de Pairs Aidants peut être qualifié d=intervention de réseaux. Chaque analyse des réseaux part du fait que la structure sociale de toute société est elle-même construite en réseaux de relations sociales. Comprendre cette structure de relations est plus important pour comprendre la réalité, que de se concentrer sur les caractéristiques individuelles des acteurs. L'analyse des réseaux est donc basée sur des données relationnelles, c=est-à-dire les liaisons créées entre un acteur et au moins un autre. Les relations sont donc des caractéristiques de systèmes relationnels. Un programme tel celui que j=ai développé repose en fait sur la création de réseaux semi-formels au sein de la communauté militaire, à travers le recrutement de bénévoles qui représentent les personnes soutien de ces réseaux.
Afin de faire le lien entre l=intervention
proprement dite et le cadre théorique, quelques définitions
de base s=imposent :
bénévolat : | Travail régulier, sans recherche immédiate du gain financier, et dans lequel les rôles d=aidant et d=aidé sont établis nettement. Il est caractérisé par le fait qu=il se situe en dehors des rôles ou des obligations familiales, qu=il n=est l=objet d=aucune contrainte sociale et qu=il exprime une conscience humanitaire et communautaire de même qu=un sens de responsabilité sociale (Guay, 1984) | |
pair aidant : | Individu bénévole possédant de façon naturelle des affinités d=aidant, une maîtrise de soi et une bonne réputation auprès de sa communauté. On lui enseigne des techniques de relation d=aide, d=écoute active et d=empathie (Bernard et al. 1986) | |
réseau social : | ensemble des contacts interindividuels qui permettent à l=individu de garder son identité sociale et lui assurent un soutien affectif, des aides matérielles, des services et des informations de façon à rendre possible le développement de relations sociales ultérieures (Maguire, 1989) | |
intervention de réseau | Dans une perspective sociale (et non clinique), elle visera à favoriser la reconnaissance d=appartenance au réseau existant et entre différents réseaux, plus encore qu=elle ne cherche à produire des liens (Sanicola, 1994) | |
réseau primaire | Ensemble naturel d=individus
en interaction les uns avec les autres possédant les caractéristiques
suivantes :
2) c=est un regroupement naturel d=individus unis par des liens affectifs (positifs ou négatifs) plutôt que fonctionnels ; 3) ces réseaux changent avec le temps selon le contexte de vie de ses individus, les contraintes sociales et les choix personnels de chacun (Guédon, 1984). |
|
réseaux secondaires | Associations, institutions, etc. Ils peuvent être qualifiés de formels s=ils sont structurés de façon précise, remplissent des fonctions spécifiques ou fournissent des services particuliers, ou non formels s=ils sont plutôt mis sur pied sur l=initiative de certains membres de réseaux primaires pour répondre à leurs propres besoins afin de trouver des solutions à des difficultés communes sans qu=ils acquièrent un statut véritablement institutionnel (Sanicola, 1994). | |
4.3 Description du plan de travail
Grille de contrat pédagogique, sept 1997, Stage pratique I en travail social (TSO 5226)
Nom:
Doris Lavoie
Milieu de stage: Centre des Ressources des Familles Militaires (RCN) |
Légende
d'évaluation: A: atteint C: non atteint
B: atteint partiellement D: non réalisable |
Superviseur-e: Johanne Isabelle | |
Objectif général 1 : Être exposé à un milieu de pratique en travail social |
Objectifs spécifiques d'apprentissage |
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1.1 Savoir bien décrire mon milieu de stage. |
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Recension de la documentation décrivant le CRFM(RCN) telle : Rapports annuels, Charte d=incorporation, Rapport des auditeurs, Plan annuel (Business plan), discussions avec ma superviseure et les autres employées | 4 sept au 26 sept | Voir le rapport de stage |
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1.2 Expliquer le rôle des intervenantes du Centre en relevant les différences/similitudes entre les TS et les autres professionnelles |
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Discussions avec ma superviseure et les autres employées, lecture des descriptions de tâches de chacune | 15 sept au 26 sept | Voir le rapport de stage |
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1.3 Décrire au moins trois organismes pertinents avec lesquels le Centre collabore à l=occasion |
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Identification de ces organismes au moyen de discussions avec ma superviseure, recension de la documentation décrivant ces organismes, discussions avec certains intervenants qui ont beaucoup de contacts avec le Centre | 29 sept au17 oct | Voir le rapport de stage |
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1.4 Approfondir de façon plus particulière une des problématiques rencontrées |
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Cette probématique sera ciblée suite à une étude des besoins auprès de la clientèle visée (les paires aidantes potentielles) | 17 oct au 24 oct | Voir le rapport de stage |
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Objectif général 2 : Me familiariser avec le processus d'intervention en travail social (attitudes, habiletés, connaissances, liens théorie-pratique) |
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2.1 Établir un contrat clair et explicite avec le CRFM(RCN) |
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Discussion/négociation avec ma superviseure et mon professeur-consultant | 4 sept au 12 sept | Voir le rapport de stage |
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2.2 Élaborer un plan d=intervention clair et précis pour la durée du stage |
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Revue de littérature, discussions avec le personnel du Centre (incluant ma superviseure). À réajuster suite à l=étude de définition des besoinsde la clientèle visée | 15 sept au 5 oct | Ce plan d=intervention sera annexé au rapport de stage |
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2.3 Identifier et raffiner des habiletés d=intervention propres à l=organisation communautaire |
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Revue de littérature, discussions avec ma superviseure. Pratiquer ces interventions sur le terrain (recrutement, formation, etc.) | 22 sept au 21 nov | Observation sur le terrain/rapport par ma superviseure |
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2.4 Établir des liens entre la pratique et la théorie |
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Revue de littérature, discussions avec ma superviseure. Observations sur le terrain | 20 oct au 28 nov | Voir le rapport de stage |
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2.5 Préparer un cahier de formation pour les pairs aidants |
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Revue de littérature, discussions avec ma superviseure. Travail d=intégration | 13 oct au 5 déc | Ce cahier de formation sera annexé au rapport de stage |
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Objectif général 3 : Vérifier mes aptitudes et mes intérêts pour le TS et découvrir mes capacités et limites comme intervenant dans un contexte d=organisation communautaire |
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3.1 Tracer un premier profil de mes caractéristiques comme intervenant |
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Introspection suite à la rétroaction fournie par ma superviseure et par la clientèle. | 17 nov au 28 nov | Voir le rapport de stage |
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3.2 Prendre conscience de mes valeurs personnelles et les comparer avec celles de la pratique du milieu de stage |
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Introspection suite à la rétroaction fournie par ma superviseure et observation/discussion avec les autres intervenants du Centre | 17 nov au 28 nov | Voir le rapport de stage |
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3.3 Développer une capacité d=analyse et de recul par rapport à mon expérience de stage tout en sachant bien accepter certaines remises en question |
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Critique de ma superviseur, humilité, introspection, rédaction du rapport de stage | 15 sept au 10 déc | Voir le rapport de stage |
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Afin de bien décrire l=intervention que j=ai réalisée, j=ai décidé de la diviser en activités spécifiques ayant contribué à sa mise en oeuvre.
4.4.1 Préparation préalable
Une intervention du genre, doit débuter par une bonne proposition de stage comprenant un plan d=action ainsi que les buts et objectifs visés. Cela demande une certaine forme de négociation préalable avec les gens chez qui on veut faire ce stage afin de voir si ce qu=on propose leur plaît et si ça correspond à leur mandat et à leur vision de l=intervention.
Dans mon cas, le programme que je proposais était innovateur et il fallait bien vendre sa salade car il aurait pu être perçu comme une menace au professionnalisme des intervenantes en place. J=ai dû m=assurer de l=appui de ces intervenantes car j=avais besoin de leurs contacts pour rejoindre les divers membres de la communauté à travers des programmes déjà existants.
4.4.2 Activités de recrutement
Pour recruter des participantes intéressées à recevoir la formation et devenir Pairs Aidants, j=ai procédé de 2 façons :
Pour les autres, je me suis servi des listes de noms de conjointes ayant vécu l=expérience d=une séparation due au service et que les travailleuses sociales du Centre m=ont permis de consulter. J=ai trouvé en général qu=il m=était plus facile d=appeler les femmes que j=avais déjà rencontrées en groupe, que celles que je ne connaissais pas.
4.4.3 Entrevues individuelles
En relançant les femmes rencontrées pendant l=effort de recrutement, j=en ai profité pour réaliser une très sommaire étude de besoins au moyen d=entrevues de 20 à 30 minutes chacune. J=avais planifié faire 8 entrevues face à face mais ma superviseure était très intéressée à se servir de ces entrevues comme activité de recrutement et m=a demandé d=en faire le plus possible. J=ai donc compléter les dernières au téléphone.
Ainsi, en plus de créer un bassin de Pairs Aidants potentiels, ces entrevues ont également permis d=utiliser les réponses recueillies comme un genre de petit sondage maison, non scientifique permettant d=avoir une idée des perceptions des participantes sur les services qu=elles avaient déjà reçus du CRFM.
Comme prévu, je ne me suis pas penché à fond sur l=analyse des données recueillies, mais cette étude a quand même permis d=identifier quelques pistes intéressantes chez les interviewées :
Le principal produit de mon intervention au CRFM/RCN est la production d=un cahier de formation très complet à l=intention des Pairs Aidants qui suivront la formation. Ce cahier est complété part un autre qui se veut en quelque sorte un guide d=accompagnement à l=intention des formateurs qui auront à former ces Pairs Aidants. C=est vraiment ce qui a constitué le gros de l=ouvrage car j=ai dû faire beaucoup de recherches afin de développer un modèle intéressant et des modules pertinents et bien documentés.
Après avoir fait le tour de ce qui se faisait ailleurs, je me suis inspiré de l=approche Aformation populaire@. Il s=agissait donc de structurer le cahier de formation afin d=optimiser l=apport des participantes, en allant chercher leurs connaissances et leur expérience déjà très riches.
Le cahier, en plus de comprendre une copie de chaque acétate que le formateur présentera, renferme donc des notes théoriques à l=intention des participantes. Ces notes se veulent claires, concises et près de la réalité des participantes. Un aspect qui était aussi très important était de prévoir plusieurs exercices pour impliquer les participantes, utiliser les forces qu=elles possédaient déjà et consolider par la pratique certaines techniques ou habiletés qu=elles devaient développer. Il fallait ainsi identifier quelles habiletés devaient être enseignées et à quel niveau de détail.
Ce travail demandait également de bien comprendre certaine notions de formation afin de bien maîtriser comment :
Ce projet était donc trop ambitieux pour être complété en un seul stage. Il a donc fallu que je le sépare en deux phases distinctes : la préparation et la mise en oeuvre. À l=intérieur de ce stage je ne me suis donc occupé que de la phase 1 : la préparation.
Ce que le CRFM aimerait c=est que quelqu=un d=autre relève ce beau défi qu=est la mise en oeuvre même du PPAFM, à l=intérieur d=un stage 2 à temps plein. Mme Bourget est au courant de cette demande et il semble qu=il soit possible que quelqu=un ait démontré un certain intérêt pour la session d=hiver 98. L=essentiel de la tâche qui demeurera à accomplir consistera à consolider le recrutement, décider avec les participantes d=un horaire de formation, de donner la formation, de lancer le programme et l=accompagner de façon plus serrée lors des premiers mois.
Ma superviseure a l=intention
de présenter ce projet à tous les autres CRFM canadiens lors
de leur rencontre annuelle prévue pour le printemps 1998. Elle est
d=ailleurs très enthousiasmée
par ses possibilités.
5.1 Identification de mes forces et de mes faiblesses
Tel que discuté avec ma superviseure il semble que mon expérience préalable m=a très bien servi dans la mise en oeuvre d=un projet d=une telle envergure. De plus une de mes forces principales est que je suis très organisé et que je sais où je m=en vais. D=ailleurs tout au long du stage, j=ai fait preuve de beaucoup d=autonomie, réussissant à rencontrer les diverses échéances que je m=étais imposé.
Au niveau des faiblesses, j=ai encore à travailler sur certains aspects de ma personnalité lorsque je m=adresse à un groupe. Il semble que j=ai une approche qui peut paraître intimidante car je parle fort et je suis assez imposant physiquement. Pour pallier à cela, ma superviseure m=a d=ailleurs suggéré certaines techniques assez simples pouvant m=aider telles : m=asseoir avec les participantes lorsque je m=adresse à elles, utiliser un vocabulaire simple.
Un autre point plus faible est ma façon de conduire les entrevues, j=ai tendance à parler beaucoup, ce qui quelques fois semble prendre trop de place et laisser peu de champ de manoeuvre à l=interviewé. Pour corriger cette lacune je dois apprendre à respecter les silences et le rythme de l=interviewé.
5.2 Évolution personnelle
Je crois que chaque expérience de vie ou de travail peut contribuer à former notre personnalité, à apporter à notre croissance personnelle. Ce stage ne fait pas exception et il est même conçu de façon à faciliter ce processus, dans un climat se voulant serein et propice à l=apprentissage.
J=ai donc trouvé intéressant de pouvoir partager le quotidien des membres de l=équipe du CRFM/RCN en étant considéré comme un égal. Toutes les intervenantes respectaient mon expérience, mes connaissances et mes habiletés et venaient à l=occasion me consulter sur des questions touchant plus spécifiquement les PAE en milieu de travail, un domaine où j=évolue depuis une quinzaine. C=est ainsi qu=à travers mon propre cheminement j=ai pu m=intégrer assez facilement.
5.3 Réflexion éthique
À l=intérieur de ce stage, je n=ai pas vraiment eu à me pencher beaucoup sur l=aspect déontologique propre au travail social. Ma réflexion à ce titre a surtout porté sur les questions relatives à la formation des pairs aidants car ces individus seront appelés à intervenir dans le milieu sans qualification professionnelle proprement dite.
Il a donc fallu que je prévoie tout un module sur l=aspect confidentialité de cette fonction et sur l=aspect légal l=entourant (voir module #2 du cahier des PA). Il a de plus fallu que je fasse des recherches sur les responsabilités légales que les Pairs Aidants auront face à leurs clientes et l=intégrer à ce module. J=ai également eu à préciser certaines questions sur la responsabilité civile et légale du Centre vis-à-vis ces Pairs Aidants (assurance, compensation, etc... ). L=aspect éthique devra être renforcé lors de la formation car les questions de confidentialité et de responsabilité légale doivent être très claires pour toutes les PA formées.
Un autre aspect où j=ai eu à réfléchir est au niveau de l=approche de la clientèle. Il a fallu que je sois très spécifique dans la conception des modules et des exercices en faisant bien comprendre aux PA qu=elles se devront d=accorder le plus grand des respects à l=intimité des clientes. Cet aspect est d=autant plus important parce que dans l=application du programme, les PA doivent appeler les conjointes dons le mari est parti en mission à l=étranger, en deçà de 2 semaines de son départ. Il est évident que toutes les clientes ne sentiront pas qu=elles pourraient avoir besoin du CRFM ou de Pairs Aidants. Il est important de ne pas s=imposer et de ne pas trop insister auprès d=elles car elles doivent sentir qu=on ne les pousse vers rien. On doit leur rendre ainsi du pouvoir en leur remettant une partie de la responsabilité d=intervention.
Enfin un autre élément qui me paraissait possiblement
poser problème, c=est
l=éventualité que
des hommes (époux de femmes militaires) se portent volontaire pour
devenir PA. Cela pourrait poser problème qu=un
PA de sexe masculin devienne le Aconfident@
d=une conjointe dont le mari
est parti à l=étranger
et qui pourrait être très vulnérable. Je crois qu=il
serait important que ce PA masculin n=intervienne
qu=auprès d=autres
hommes. Mes efforts de recrutement initiaux n=ayant
amené aucun homme comme candidat à devenir PA, je laisse
le soin aux intervenantes du Centre de décider de cette question
à mesure que le programme progressera.
! les destinataires et quels moyens ont été choisis. Il était important d=impliquer les familles de militaires elles-mêmes dans ce processus. Ce programme a démontré qu=il visait à répondre aux besoins de la communauté et qu=il y a toujours de la place pour de telles initiatives car la réception du milieu a été très bonne.
! le degré d=atteinte des objectifs. Même s=il est difficile de dire avec certitude si toutes les PA recrutées s=impliqueront dans la phase 2, les objectifs de la phase 1 sont essentiellement atteints. Une étude empirique, évaluant précisément le PPAFM devra être entreprise à la fin de la phase 2.
! les difficultés rencontrées. Les difficultés rencontrées se sont surtout manifestées sous forme de contraintes de temps. Le volume de travail à faire était énorme et demandait très variées et beaucoup d=efforts. L=autre difficulté est que ce projet ne sera pas complété avant la fin de la 2e phase. Ce sera donc quelqu=un d=autre qui aura la responsabilité de le rendre à terme. Cette situation n=est pas sans me laisser un pincement au coeur et le sentiment de me retirer après un travail incomplet à la fin de la Ph 1. Il est à espérer que mon successeur y mettra autant d=efforts et d=énergie pour en assurer le succès.
! les acquis. Ce programme est attendu avec beaucoup d=enthousiasme par le milieu et je crois qu=il répondra à un réel besoin de la communauté. Les conjointes qui vivront une expérience de séparation recevront une aide personnalisée et les PA ainsi formées sauront certainement profiter des nouvelles connaissances acquises pour elles-mêmes et il est à souhaiter qu=elles en ressortiront valorisées, confiantes, respectées et avec le sentiment de faire une différence.
! les faiblesses et les leçons à tirer. Un taux de roulement important des PA est prévu, ce qui nécessitera d=en former régulièrement de nouvelles. De plus il aurait été préférable d=assurer la relève d=un stage 2 dès les débuts. À ce jour, on ne sait pas encore avec certitude qui prendra la relève pour la 2e phase.
J=ai préparé pour ma superviseure un résumé des tâches que j=entrevois pour la phase 2 de ce projet. Il est à espérer que mon successeur possédera le bagage nécessaire pour pouvoir donner la formation sans trop de difficulté.
Il est aussi intéressant d=ajouter
que, bien que certains modules s=adressent
spécifiquement à la problématique entourant le Asyndrome
de déploiement@, ma superviseure
trouve que plusieurs des modules de la formation que je propose pourraient
facilement être utilisés dans le cadre d=un
programme beaucoup plus large si certaines conditions relatives à
la disponibilité d=intervenants
ou de stagiaires formateurs se présentaient. (ex. accueil aux militaires
nouvellement arrivés dans la région, soutien à d=autres
groupes cibles, etc.)
Une initiative comme celle que j=ai entreprise de mettre sur pied touche directement le mandat premier du CRFM/RCN, en proposant un programme visant leur cible primaire : les familles des militaires déployés. À date les objectifs que je m=étais fixés ont tous été respectés et tous les éléments du PPAFM devraient être prêts à être mis en oeuvre dès janvier 1998.
J=aimerais en terminant remercier
toutes les intervenantes du Centre qui m=ont
si bien accueilli, surtout ma superviseur Johanne Isabelle qui m=a
bien secondé et qui a su me laisser les coudées franches
afin que je puisse progresser à mon rythme, tout en apportant des
observations ou des commentaires qui se sont toujours avérés
à propos. Je leur souhaite la meilleure des chances dans la mise
en oeuvre de cet intéressant projet.