Réponse a une lettre de M. Jacques Lecouturier, président de Pacific Readers Engagement, 350 Holly Drive, San Raphaël, California 94903, et aux fiduciaires non élu de la Urantia foundation

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RÉPONSE ET DÉCLARATION

Le vol de la liberté

Le 2 septembre 1997

 

Monsieur Lecouturier, fidéicommissaires,

Vous m’avez expédié une lettre d’apparence officielle mais sans date du jour, avec aussi des annotations de types juridiques pourtant généralement propre aux commerces, Trademark, Copyright, etc. , pour me dire que vous vous opposez à toute adaptation du texte du Livre d'Urantia et pour essayer de justifier des positions qui vont à l’encontre même de droits fondamentaux que Dieu a pourtant conféré à ses créatures personnelles.

D’abord, si vous aviez été en présence de Gabriel de Salvington, l’Étoile Radieuse du Matin qui s’est présenté à moi dans toute sa magnificence et sa splendeur (il n’y a pas de mot assez fort pour qualifier ce Grand Chef que j’ai vu), vous comprendriez l’assurance que j’affiche actuellement. Il est évident que je ne peux pas oublier d’avoir été visité par un tel personnage et que cela m’a incontestablement donné de la force et de l’assurance que vous m’avouez ne pas comprendre.

Vous affirmez dans votre lettre que les directives des autorités supérieures qui coordonnent ma mission sont en conflit avec d’autres directives reçues quand le livre fut donné. À cet effet, je ne crois pas du tout que de telles directives auraient pu être prescrites avec le livre comme vous le prétendez. Ce n’est pas du tout la façon de faire des autorités supra humaines avec les humains. C’est farfelu d’enregistrer les cercles concentriques en "Trademark" commercial, et dangereux d’enregistrer en "Copyright" les écrits du livre sur cette planète à courte vue spirituelle. Et c’est une aberration que de poursuivre en justice des croyants trop dynamiques ou qui ne cadrent pas avec des vues personnelles et arrêtées. Toutes ces prétentions sont erronées, injustifiées et inacceptables. Ce sont des erreurs de parcours. Il faut l’admettre et corriger la situation.

Pourrait-on imaginer que l’Église enregistre sous licence le symbole de la croix parce qu’il y a des groupes du style du "Ku Klux Klan" qui s’en servent dans le cadre de leurs activités démentielles ? Le symbole de la croix sert aussi selon des religions et idéologies diverses, et c’est normal ainsi. Je ne dis pas que c’est nécessairement ce qu’il y a de mieux, mais je dis qu’il ne faut pas traiter ces affaires de façon trop rigoureuse, trop sérieuse, c’est dangereux, beaucoup plus dangereux que de laisser des croyants sincères essayer d’apporter à leur manière leur contribution normale à l’évolution.

Vous me dites entre autre dans votre lettre : "Un autre danger certain est la prolifération d’ouvrages secondaires, où chacun puise dans le livre des enseignements qui servent leur point de vue".

Je ne peux alors que vous raconter que ce 20 juillet 1997 à Montréal dans le cadre de l’accréditation de l’IUA locale, Monsieur Michelson Dupont lui-même n’a pas hésité à utiliser plusieurs passages qui parlaient clairement "de loyauté" tirés directement du Livre original pour servir son point de vue et ses intérêts de fiduciaire intéressé pour que les membres de cette association nouvelle puissent être loyaux envers les buts et les objectifs définis par la Urantia foundation. Ma compagne et moi avons trouvé ça pas mal indécent. Pourtant son choix de passage était tiré d’une version complète du livre, pas d’un ouvrage secondaire.

Vous parlez aussi de danger de "prolifération d’ouvrages secondaires" comme pour de la mauvaise herbe, pourtant c’est précisément lorsque les écrits du livre seront disséminés à tout vent et qu’ils auront semé tout naturellement toutes sortes d’autres ouvrages dérivés et adaptés qu’il en sera vraiment au plus vivant de sa forme. Le Livre d'Urantia aura alors vraiment fait son œuvre terrestre et porté ses fruits bien au delà de lui-même, comme un grand arbre qui au fil des années aurait donné la vie à toute une colonie de descendants pour témoigner de sa grandeur et de sa réalité.

En aucune façon l’ouvrage d’extraits que j’ai vaillamment construit et que vous qualifiez d’ouvrage secondaire comme si c’était de la mauvaise herbe, n’a été créé pour servir un point de vue personnelle dans le choix de ces extraits. J’ai travaillé de façon honnête et inspirée sans laisser intervenir des prérogatives personnelles et arrêtées; et si cela s’était produit, ce qui n’est pas impossible puisque je suis humain, alors ça s’est peu produit et de plus je suis sûr que ce n’est pas grave. Je suis certain que Dieu m’a déjà pardonné ces petites erreurs potentielles et qu’il a plutôt regardé vis à vis du travail consciencieux et courageux que j’ai accompli par amour et altruisme.

C’est vous qui êtes graves d’asservir et de contrôler inconsidérément le livre sans respecter le droit fondamental et inaliénable au libre arbitre spirituel inhérent à chacun de nous individuellement. C’est vous qui êtes graves de vous imaginer pouvoir ainsi tenir comme acquis personnels et intellectuels les écrits du Livre d'Urantia que vous déployez ouvertement comme des possessions intellectuelles personnelles.

Vous me prêtez aussi à tort que je trouverais déplorable que "De tels ouvrages, s’ils étaient permis, ne manqueraient pas d’abonder et de devenir des entreprises purement commerciales. Ce qui, vous êtes bien d’accord avec nous, serait déplorable." Non Monsieur Lecouturier, je ne suis absolument pas d’accord avec vous. Vous me prêtez des paroles et des comportements que je n’ai jamais adopté ou arboré.

En tant qu’artiste, j’ai été très largement édité dans le circuit commerciale locale et internationale, et je n’y vois rien de différent dans la conduite des humains qui entourent les affaires administratives et comportemen-tales qui s’occupent comme vous du "Livre d'Urantia", et les hommes et les femmes d’affaires qui vivent simplement du commerce de différents produits. Je dirais même qu’au niveau commercial c’est le dynamisme et l’adaptation publique d’un produit qui fait qu’on peut ou qu’on ne peut pas survivre. Tandis que les affaires administratives terrestres qui entourent "Le Livre d'Urantia" sont sous certains aspects prédominé par un caractère pointu, arrêté, sectaire, voire d’élitisme, de rigorisme et de bonnes doses de condescendance, et ça, ça ne ressemble en rien aux traits de caractère cautionnés par les enseignements du Maître et du Livre d'Urantia en général qui prônent plutôt l’audace, le dynamisme, l’ouverture d’esprit devant le "progrès" mot de passe de l’Univers (p 46 du Livre), le courage, etc.

Jésus n’avait-il pas dit à Jean de laisser faire un homme qui avait alors décidé de son propre chef de prêcher ses enseignements à sa manière personnelle même si celui-ci n’avait pas été directement formé par lui. Est-ce que Jésus avait alors ordonné à ses apôtres de poursuivre en justice et ou de persécuter cet homme honnête pour l’empêcher de prêcher son évangile et ainsi en faire un hors la loi de ne pas avoir suivi rigoureusement et au pied de la lettre son évangile, et pour avoir adapté et transformé l’intégrité de ses enseignements ?

— Bien sur que non !

Est-ce que Jésus considère que ses enfants doivent pratiquer intégralement et au pied de la lettre son évangile sans en omettre une partie. Bien sûr que non ! Jésus n’a jamais prôné l’intolérance ni le fanatisme qui ne font qu’alimenter des climats de types paranoïdes, asservissant et assujettissant dans le mental des créatures touchées. Il a plutôt condamné et combattu ces méthodes indésirables. Jésus a prêché la miséricorde et l’amour fraternel plutôt que l’utilisation de la justice pour prendre pouvoir sur qui que ce soit. "Le gouvernement civil est fondé sur la justice, de même que la vraie religion est basée sur la miséricorde. (Le Livre d'Urantia p 1235).

N’est-ce pas paradoxal, vous dédaignez les aspects commerciales, mais en même temps vous avez transformé l’emblème symbolique du gouvernement trinitaire de la création en un vulgaire "Trademark". Oh, vous me direz certainement que c’est pour protéger cet emblème des multiples dangers de mauvaises utilisations. Des personnes à l’esprit créatif pourraient faire comme moi et transformer cet emblème en y plaçant une croix blanche à l’avant plan. L’emblème que j’ai créé représente symboliquement les leviers de ma mission terrestre et universelle; au service de notre planète la Terre et de Micaël notre Maître et Créateur qui a vécu sur la terre et nous a laissé un symbole locale, et qui de plus règne aussi dans le ciel en souverain?

Peut-on imaginer un seul instant que le symbole de la croix utilisé par la chrétienté pourrait devenir un jour un "Trademark" comme l’emblème des trois cercles concentriques l’est devenu actuellement. Pourtant si quelqu’un cherchait à le faire, il réussirait certainement au point de vue de la loi. C’est dire à quel point les lois terrestres sont limitées, imparfaites, et tout à fait incompétentes pour régir de telles affaires.

Pouvons-nous imaginer ceci : â ...â

Régistered Mark of CHRISTIANITY. Used pursuant to licence.

Ce serait absurde ! Pourtant c’est ce que vous faites avec l’emblème de Micaël, et les "Copyright" du livre. J’ai votre lettre pour le prouver à l’Univers

Mais quand on voit :  ... â

ou bien : Régistered Mark of URANTIA Foundation. Used pursuant to licence.

C'est facile de réaliser que ça ne tourne pas très rond dans votre maison !

En plus vous brandissez devant moi qu’un "lecteur qui désire ne pas se faire connaître a offert de donner une somme égale à toutes donations faites à la Fondation pour la traduction du livre dans une autre langue". C’est heureux que de telles personnes existent. Mais cette personne que vous brandissez comme ça en exemple reflète pour moi le coté négatif, intéressé et arrêté de l’administration de la Urantia foundation. C’était peut-être un millionnaire qui n’avait donné qu’une infime partie de sa fortune. Personnellement, j’ai une famille avec des adolescents et je suis "totalement" impliqué spirituellement et socialement depuis plus de cinq ans, et je tire le diable par la queue au niveau de l’argent, alors ne venez pas m’aiguillonner avec des dons importants que je ne peux absolument pas juger à leurs justes valeurs. Ce n’est pas de l’argent que vous avez le plus besoin actuellement, mais plutôt de réalisme, de discernement et de perspicacité spirituelle.

Essayez donc plutôt de considérer qu’il est heureux qu’il y ait des personnes dynamiques et engagées comme moi qui vont encore beaucoup plus loin que de simplement donner de l’argent. MAIS nous représentons un problème pour les personnes comme vous qui avez adopté une ligne de conduite basée sur des "licences" et des caprices plutôt que sur le simple bon sens; parce que vous avez peur, parce que vous ne comprenez pas vraiment la base des enseignements du livre que vous avez en mains, alors vous vous justifiez par la force de la loi des hommes que vous utilisez contre les "meilleurs" éléments qui entourent pourtant ces écrits. Non monsieur Lecouturier, non messieurs les fiduciaires, la fin ne justifie jamais de tels moyens.

Et vous vous justifiez en écrivant " Les lecteurs qui ne veulent pas tout lire sont néanmoins en possession du texte intégrale auxquels ils peuvent se référer plus tard ". Vous ne comprenez pas le sens ni la nécessité qu’un tel recueil cinq fois moins important en volume de pages-textes et certainement moins de deux fois en ce qui concerne le prix qu’il afficherait, puisse voir le jour. Vous ne comprenez pas l’aspect pratique et l’impact psychologique qu’un recueil comme ça pourrait avoir sur le monde. En marketing on cherche constamment à comprendre et à se rapprocher du monde et des gens en général, et à se demander ce qui marcherait, ce qui le motiverait à acheter le produit. Ce serait un bel effort d’humilité que la Fondation ferait en se pliant un peu au monde ordinaire plutôt que de rester constamment confiné dans des hauteurs que bien peu de personnes ont le goût de rejoindre, et elles ont bien raison.

J’estime en conséquence qu’ayant déjà réussi au niveau de mon métier d’art en tant qu’artiste sérigraphe et créateur et à devenir une figure de proue qui a été pendant quelques années parmi les plus vendus au Canada et même un peu partout dans le monde, je suis compétent au niveau d’avoir saisi ce que le monde veut, et saisi aussi qu’il faut se rapprocher et adopter un langage qui est accessible et compréhensible au monde. Et selon moi (et aussi bien du monde) le livre d’Urantia dans sa version complète est beaucoup trop gros, trop important, ça fait peur au monde, ça les décourage, beaucoup me le disent.

Il est primordial qu’une adaptation du livre soit intellectuellement et même physiquement amincie pour créer un rapprochement avec le monde, et il ne faut pas dédaigner qu’un recueil comme celui que j’ai bâti et qui m’identifie au niveau de la sélection des extraits, crée un rapprochement au niveau de l’identification personnelle des lecteurs et d’une personne humaine et palpable avec laquelle ils peuvent s’identifier et donc se retrouver personnellement plus facilement, ce qui est essentiel. Enfin l’aspect plus humanisé, plus proche d’un livre ordinaire est très intéressant et ne manquerait pas de réussir à le faire passer là ou le livre entier ne réussi pas présentement.

Ce recueil est une nécessité, réalisez le. Il faut travailler pour le monde, pas pour soi. Et malheureu-sement je pense que la Fondation travaille juste pour elle actuellement. Il faut s’ouvrir au monde et lui parler comme il souhaite qu’on lui parle pour parvenir à vraiment communiquer avec lui. Et avez-vous pensé à ceux qui ne lisent jamais ou rarement, et aux vieillards qui sont incapable de lire des écritures aussi petites que celles qui figurent dans la nouvelle édition dite "de poche", celle qui ressemblent à un gros livre de messe, la bleu foncée. Et que dire de ceux qui n’ont pas le temps de lire parce qu’ils sont trop occupés, intellectuellement trop monopolisés, pour eux c’est peu pensable de se creuser les méninges quand ils sont en congé.

Il y a plus de 20 ans dans les débuts de mon métier d’artiste. J’avais un ami qui était très occupé, il travaillait beaucoup. Un jour il m’a expliqué que pour lui c’était des œuvres simples et reposantes qui l’intéressait parce que les œuvres trop complexes, trop compliquées, trop prétentieuses il trouvait ça trop "creuse cervelle" pour s’y intéresser et les acheter. Il recherchait donc la simplicité.

Le secret de ma réussite en art a été attribuable à la beauté et à la grande simplicité de mes œuvres. C’est la simplicité et non la prétention qu’il faut toujours mettre de l’avant pour se rapprocher du monde. Et une fois que le monde est gagné, il est prêt pour aller beaucoup plus loin avec nous.

Quand j’ai commencé la construction du recueil d’extraits, je visais de le faire en moins de 500 pages. Il en a 700. C’est dire à quel point je considère que c’est important de ramener le livre à un niveau plus terre à terre, à le sortir des hauteurs d’apparences inaccessibles de l’intellect et de la philosophie pour le monde. Ce recueil est correct et nécessaire. Réalisez le !

Libérez le Livre en le rendant un peu plus accessible au monde. Ça n’altérera en rien la version complète, bien au contraire, elle n’en deviendra que plus importante. Ce recueil s’il est imprimé sur du papier assez mince comme celui du genre de la version Weiss aura une épaisseur normale et une apparence respectable, ni trop gros ni trop apeurant. N’oubliez pas que pour le monde c’est un livre de philosophie difficile à lire.

Et je considère que ce recueil et ce qu’il comporte de textes est suffisant pour donner une idée générale et juste au monde des révélations que le livre entier peut contenir. Ce n’est pas en forçant et en demandant au monde de se plier à notre réalité qu’on réussira à l’aborder. Il faut penser comme le monde et faire les pas pour s’en approcher si on veut être écouté.

Vous m’outragez aussi ouvertement en disant dans votre lettre : "Même si votre adaptation ne transformait pas l’intégrité des enseignements du livre, cela demanderait un travail considérable et des ressources que nous n'avons pas pour s'en assurer, ceci afin de protéger les lecteurs qui ne manqueraient pas de s’y intéresser". Ce n’est pas le lecteur que vous cherchez à protéger de mon recueil d’extraits, mais votre pouvoir condescendant, votre complaisance et votre attitude à vouloir tout régenter en imaginant toutes sortes de scénarios négatifs et gratuits.

Et qui a dit qu’il fallait que vous vous assuriez vous- même que je n’avais pas transformé l’intégrité de ces écrits? N’y a-t-il pas toutes sortes d’associations locales du genre du l’IUA qui se feraient un devoir et même certainement un plaisir d’en vérifier l’authenticité? N’avez-vous pas lu ma lettre ouverte concernant mes recommandations quant à restituer aux hommes et aux femmes de la Terre les écrits du Livre d'Urantia ?

Croyez-vous vraiment que "VOTRE " organisation s’épanouira véritablement en baignant dans un tel climat sectaire? Réalisez plutôt que lorsque ce ne sera plus "VOTRE" organisation, un grand pas aura certainement été franchi, et des événements que vous ne soupçonnez pas actuellement à cause d’une fermeture d’esprit pourront alors se produire au niveau de ce qui entoure ce livre et tous ses à côté. Réalisez aussi que vous êtes actuellement plafonnés à ne pas dépasser certains stades au niveau de la reconnaissance humaine planétaire. C’est la pure vérité ! Tout comme un individu humain qui à cause de certains comportements pathologiques est naturellement limité dans ses expériences et dans son vécu de pouvoir vivre des événements qu’il souhaiterait pourtant, nous les adhérents du livre sommes limités par les erreurs et les attitudes pathologiques de "VOTRE" organisation, et c’est ce que je déplore et que je dénonce.

Et enfin vous terminez votre lettre en me disant que la Fondation veut des lecteurs "capable de formuler une opinion juste et raisonnée, à l’abri de rumeurs venant de lecteurs qui ne veulent pas reconnaître qu’il n’y a pas de liberté sans licence. Auquel nous ajoutons qu’il n’y a pas de licence possible sans une définition de ses limites". À cet effet je vous reporte directement au chapitre "PROBLÈMES DE LA RÉBELLION DE LUCIFER" "Le vol de la liberté" " page 514 du livre "Weiss", 614 du livre anonyme, et 192 du recueil d’extraits "Girard".

Vous bafouez le droit inaliénable au respect de la liberté et du libre arbitre, don du Père. Vous administrez de manière autocratique un livre qui ne vous appartient pas du tout et vous approuvez des préceptes de Lucifer. Vous êtes des rebelles aux yeux de Dieu et de l’Univers. Quiconque vous suit, vous protège, devient complice "du vol de la liberté" tel Lucifer l’avait dessiné.

Ce 29 août, j’ai reçu une lettre d’un organisme locale diffuseur de nouvelles et d’informations aux lecteurs du Livre d'Urantia. Il refusait de publier des documents officiels que j’avais envoyés et qui informaient sur des événements importants, par exemple qu’un recueil d’extraits avait été composé, que j’avais eu une entrevue avec le fiduciaire Dupont, que j’étais un réserviste en mission officielle (corps de réserve de la destinée), que j’avais eu un entretien avec Gabriel de Salvington en 1992, et que je disposais d’un statut qui m’avait été conféré par Micaël 7 jours plus tôt.

Ces personnes qu’on pourrait qualifier de journalistes au service de lecteurs et de lectrices du Livre d'Urantia ont donc refusé d’informer LEURS lecteurs et lectrices qui leurs ont donné leur confiance pour recevoir les nouvelles et informations sur ce qui entoure le livre. J’ai été jugé et condamné. Je n’existe pas. "L’autocratie a de la facilité pour décider de ce qui est vrai ou pas vrai, de ce qui est arrivé et qui n’est jamais arrivé".

Il n’y a donc jamais eu d’individu qui a créé un recueil d’extraits comportant cinq fois moins de pages textes que le livre complet. Personne n’a non plus rencontré le fiduciaire Dupont le 20 juillet 1997 pendant plus d’une heure, pour avertir les fiduciaires au nom du gouvernement de l’Univers qu’ils devront changer d’attitudes quant à la manière de gérer ce qui entoure le livre avec des avocats et en utilisant inconsidérément le joug de la loi; que les ressources de la miséricorde divine étaient maintenant échues et qu’à l’avenir ils devraient se comporter dignement et à la manière de personnalités spiritualisées responsables et respectueuses du libre arbitre personnel et de la vérité; enfin pour les avertir officiellement que l’ignorance est excusable mais que la persistance est coupable; que ces actions jusqu'à ce jour seraient considérées comme des "erreurs" mais qu’à l’avenir s’ils continuaient dans cette voie, ils baigneraient dans le péché et que les conséquences seraient certainement inévitables. Tout ça n’est jamais arrivé pour ces personnes néanmoins témoins.

Pourtant, la première édition du livre que j’ai achetée en 1980 n’était rien d’autre que des "photocopies" de l’édition en 3 volumes " La Cosmogonie d’Urantia" ; elles avaient été exécutées par eux parce que le livre original avait été retiré du marché par la Fondation qui poursuivait ses producteurs en justice. Pourtant le recueil que j’ai fabriqué a été construit à partir des disquettes pour ordinateur qu’ils m’avaient donné l’année précédente, comme elles étaient distribuées à tout ceux qui les voulaient, et sachant pertinemment que c’était d’aller contre la volonté des fiduciaires que de le faire, sachant aussi que des procès étaient toujours en cours de route. Pourtant des documents et comptes rendus écrits par Mme Maheera ont aussi été distribués. Ces gens savaient aussi depuis plus d’un an que j’avais un statut conféré par Micaël et rencontré Gabriel de Salvington au Palais de Justice de Longueuil en 1992.

Et quelque jours avant ma rencontre avec le fiduciaire Dupont on m’avait avoué lors d’une conversation téléphonique que c’était seulement pour pouvoir bénéficier de certains avantages que l’Association Québécoise d’Urantia du Québec se ralliait à l’IUA, qu’ils n’avaient pas le choix. Ils devaient marcher au pas de la Fondation sinon ils seraient coupés de contacts et de certains à cotés qu’ils désiraient.

Ils se sont laissés asservir par la peur. Ils ont cédé au désir d’avoir ce que j’appelle des "bonbons" parce qu’ils n’avaient pas le choix. Avec un gouvernement autocra-tique ou on marche au pas ou on existe pas. Ils voulaient avoir ses "bonbons" alors maintenant ils marchent au pas. En fin juillet lors d’un entretien par téléphone, je leur ai offert un exemplaire du beau recueil que j’ai construit puisqu’ils voyaient beaucoup de lecteurs dans leurs activités associatives. Ils ont refusé. On m’a même parlé avec le même genre de langage et de mots que le fiduciaire Dupont quelques jours plus tôt. Ils sont passés de l’autre côté. Ils ont été convertis aux politiques de la Urantia foundation.

L’année dernière j’avais cessé d’aller à leurs séances de lecture par manque de confiance. Je l’ai même avoué "par écrit" à un lecteur qui assistait aussi à ces lectures et à qui j’avais aussi divulgué le titre statutaire qui m’avait été conféré par Micaël, et d’autres informations.

Ces personnes qui ont toujours été relativement dissidentes à la Fondation sont devenues d’un jour à l’autre des piliers reconnus de la Urantia foundation. Elles sont maintenant converties à leurs idéaux et méthodes. Elles ont cessé d’être fidèle à elles-mêmes et à leurs croyances profondes. La Fondation croit qu’elles iront loin. Moi je ne pense pas.

Ces journalistes qui représentent aussi l’IUA locale de l’intérieur sont en conflit d’intérêt. À présent c’est un organisme sectaire et biaisé qui filtre les informations. On laisse passer celles qui ne font pas de mal à la Fondation et on censure celles qui disent la vérité et qui pourraient remettre certaines pratiques en question, entre autre d’avoir entaché l’emblème de Micaël et en adoptant les préceptes vicieux de Lucifer en utilisant nos tribunaux temporels contre le libre arbitre créatif des créatures. Ils veulent nous empêcher "d’apporter quelque chose de personnel et d’unique au monument de sagesse expérientielle qui s’élève lentement et qui existera un jour sous l’aspect du système perfectionné de Satania" p - 514

— On n’est vraiment pas prophète chez soi !

Maintenant, c’est la guerre.

La guerre entre l’attitude progressiste et dynamique née de l’Esprit et de la sempiternelle médiocrité temporelle.

La guerre entre le désir du don de soi et le pouvoir abusif de l’égocentrisme.

La guerre entre la raison et la prétention, le bien et le mal, la réalité et l’illusion.

La guerre entre l’ouverture d’esprit évolutionnaire et un sectarisme borné.

La guerre entre les desseins éternels de la volonté du Père par le don du libre arbitre personnel, et la tentative d’asservissement à des desseins temporels et personnels.

La guerre entre le respect de la volonté du Père et l’adhérence aux sophismes de la fausse liberté.

La guerre entre le droit et la liberté cosmique de pouvoir servir son prochain à sa façon et le joug injuste d’une loi temporelle injustifiée.

Comment pouvez-vous imaginer que vous pourrez préparer des éducateurs pour le futur si vous ne comprenez même pas la base élémentaire de la spiritualité et les préceptes fondamentaux de la liberté? Croyez-vous vraiment que vous pourrez envisager de changer le monde alors que vous n‘êtes même pas capable d’admettre et de vous débarrasser de la poutre immense qui vous aveugle et vous dirige dans des chemins hasardeux et indignes aux yeux de Dieu, de l’Univers et de l’Esprit.

Aucun humain ne peut jamais avoir reçu d’en haut le droit d’exercer sur d’autres humains un pouvoir asservissant et pouvant réduire le libre arbitre créatif personnel que le Père nous a conféré.

Monsieur Lecouturier, vous Fiduciaires, et vous tous qui les protégez, vous n’avez ni le droit, ni la licence ni aucun pouvoir autre que temporel (Copyrigth, Trademark) pour m’empêcher d’apporter quelque chose de personnel en regard des écrits et des révélations du Livre d'Urantia que vous détenez actuellement emprisonnés. Vous n’avez pas le droit ni la licence en regard de Dieu et de l’Univers de m’empêcher d’apporter à ma façon, ma contribution personnelle à l’évolution et à la création. Vous n’avez jamais eu ni reçu le droit ni la licence d’en haut de me priver et de m’enlever le privilège de participer à la création de ma propre destinée, et à la destinée spirituelle planétaire du monde d’Urantia. Vous n’avez pas non plus le droit ni la licence de me priver de servir mon prochain.

Vous tentez de m’asservir créativement, de réduire indûment ma participation personnelle — ma libre participation volontaire — à la longue lutte évolutionnaire pour atteindre le statut de lumière et de vie. Vous opposez les desseins temporels de votre propre volonté aux desseins éternels de la volonté de Dieu tel qu’il est révélé par le don du libre arbitre à toutes les créatures personnelles.

Vous préconisez "le vol de la liberté" tel que Lucifer l’exaltait.

En conséquence, j’ai le devoir et l’obligation morale d’en avertir les lecteurs et lectrices afin qu’il puisse être très clair que :

"quiconque vous sert ou sert les préceptes pervers que vous préconisez concernant l’asservissement envers des créatures sincères, devient en quelque sorte un rebelle aux yeux de Dieu et de l’Univers".

Et je vous conseille en conclusion de vous rétracter et de permettre le rétablissement de la situation en remettant les pouvoirs que vous vous êtes indûment octroyés entre des mains neutres et non entachées d’avoir délibérément choisi le chemin "du vol de la liberté" tel que Lucifer l’avait dessiné, et qui est clairement démontré dans le livre à la page 514, édition Weiss.

Ces événements prouvent indubitablement que des enseignements importants issus du livre peuvent être incompris même pour ceux qui s’imaginent en être les gardiens. Pour se développer en spiritualité, il ne suffit pas d’avoir lu un livre. Il faut aussi en avoir compris les enseignements et les appliquer.

Mon recueil d’extraits même s’il était publié dans l’état imparfait tel qu’il est actuellement avec toutes ses fautes à corriger vaut encore mieux que le grand livre maintenant entaché parce que vous avez fait l’erreur de l’assujettir à votre volonté.

Mieux vaut une traduction ou une adaptation d’extraits sincère et propre qu’une version complète et écrite en langue parfaite mais entachée par le rigorisme, le formalisme, et une licence perverse aux yeux de Dieu, de l’Univers et de l’Esprit.

Je ne reconnais aucun pouvoir de la Urantia fondation sur moi.

Je refuse d’être asservi par des humains qui servent des desseins autocratiques qui vont à l’encontre du droit fondamental au libre arbitre, don du Père à toutes les créatures personnelles, et qui permet d’apporter quelque chose de personnel et d’unique en regard des révélations qui composent le Livre d'Urantia issues de source supra humaine et sous la coupe administrative de Gabriel de Salvington que je représente ici sur la terre en toute légitimité.

C’est un crime que d’asservir ce qui est un don gracieux de Dieu à ses créatures.

Je refuse de me laisser soumettre aux préceptes "du Vol de la Liberté" que prônait Lucifer.

Le Livre d'Urantia a besoin d’être libéré des chaînes et des entraves que des personnes ont forgées par la suite d’erreurs et de péchés humains. Il faut briser ces chaînes et réparer ces erreurs de parcours.

Soyez assuré que cela arrivera inévitablement.

Et je le redis encore, c’est dans le cadre officiel de ma mission pour le compte du gouvernement de l’Univers et de Micaël que j’agis présentement comme réserviste et conseiller extraordinaire dans cette affaire.

Ce que Dieu veut "EXISTE".

Et si je trouve les fonds nécessaires, le beau recueil d’extraits que j’ai construit sera certainement publié en français et en Anglais ( pour commencer ).

  

 Pierre Girard

"Conseiller extraordinaire de l'instruction de l'Esprit de Vérité", premier de cet ordre.

Statut conféré par Micaël le 29 mai 92, 7 jours avant ma rencontre avec Gabriel de Salvington au Palais de Justice de Longueuil, Qc.


PROBLÈMES DE LA RÉBELLION DE LUCIFER

 

Le vol de la liberté

 

C'est avec le Fils et dans l'Esprit que Dieu projeta l'éternel univers central de Havona, et depuis lors l'archétype éternel de participation coordonnée à la création — le partage — a toujours prévalu. Cet archétype de partage est le modèle essentiel à suivre par chacun des Fils et des Filles de Dieu qui s'en vont dans l'espace pour tenter de copier dans le temps l'univers central de perfection éternelle.

Toute créature des univers en évolution qui aspire à faire la volonté du Père est destinée à devenir partenaire des Créateurs spatiaux-temporels dans cette magnifique aventure pour atteindre la perfection expérientielle. Si ce n'était pas vrai, le Père n'aurait jamais songé à doter les créatures du libre arbitre créatif. Il ne les habiterait pas non plus, il n'entrerait pas réellement en association avec elles au moyen de son propre esprit.

Lucifer commit la folie de tenter l'infaisable, de court-circuiter le temps dans un univers expérientiel. Le crime de Lucifer fut sa tentative d'asservir créativement chaque personnalité de Satania, de réduire indûment la participation personnelle des créatures — leur libre participation volontaire — à la longue lutte évolutionnaire pour atteindre le statut de lumière et de vie à la fois individuellement et collectivement. En agissant ainsi, l'ancien Souverain de votre système opposa directement le dessein temporel de sa propre volonté au dessein éternel de la volonté de Dieu tel qu'il est révélé par le don du libre arbitre à toutes les créatures personnelles. La rébellion de Lucifer menaçait ainsi de violer au maximum le libre arbitre des ascendeurs et des serviteurs du système de Satania. C'était la menace de priver perpétuellement chacun de ces êtres d'une expérience passionnante, celle d'apporter quelque chose de personnel et d'unique au monument de sagesse expérientielle qui s'élève lentement et qui existera un jour sous l'aspect du système perfectionné de Satania. C'est ainsi que le manifeste de Lucifer, déguisé sous l'aspect de la liberté, se dresse dans la claire lumière de la raison comme une menace monumentale pour consommer le vol de la liberté personnelle, et cela sur une échelle dont on ne s'était encore approché que deux fois dans toute l'histoire de Nébadon.

En résumé, Lucifer aurait voulu enlever aux hommes et aux anges ce que Dieu leur a donné, c'est-à-dire le divin privilège de participer à la création de leur propre destinée et à la destinée du présent système local de mondes habités.

Nul être dans tout l'univers n'a légalement la liberté de priver un autre être de la vraie liberté, du droit d'aimer et d'être aimé, du privilège d'adorer Dieu et de servir son prochain.

* Le Livre d’Urantia page 514 Weiss

* Page 614 du livre bleu genre gros missel (traducteur anonyme)

* Pour l’amour de la Vérité page 192 (Pierre Girard) Recueil d’extraits comportant cinq fois moins de pages-textes que le livre entier.



Le Créateur refuse d'exercer une contrainte sur le libre arbitre spirituel de ses créatures matérielles ou de les forcer à se soumettre. Le Livre d'Urantia page 18

 On ne peut jamais faire progresser la moralité par la loi ou par la force. Elle est une affaire personnelle de libre arbitre. p 160

Il n'existe que deux niveaux de souveraineté relative sur un monde habité, le libre arbitre spirituel de chaque individu, et la souveraineté collective de l'ensemble de l'humanité. p 1258

2. Les Pronostiqueurs de Lois. Le fondement intellectuel de la justice est la loi, et dans un univers local la loi prend son origine dans les assemblées législatives des constellations. Ces corps délibératifs codifient et promulguent officiellement les lois de Nébadon, et celles-ci ont pour but de procurer à une constellation entière le maximum de coordination compatible avec la politique établie de ne pas violer le libre arbitre moral des créatures personnelles. …… p 363