RIMASSON Marlène
HUET Landry
CIVERA David
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Avec 780 millions de pratiquant, l'hindouisme,
présent dans les régions comportant de grandes communautés indiennes (Inde,
Afrique orientale, Sud-est asiatique, Antilles, Angleterre), est une des
grandes religions du monde. Le mot hindou,
vient du sanskrit sindhu, qui veut
dire fleuve (en particulier l'Indus). Les hindous ont reçu leur enseignement
des textes anciens rédigés en sanskrit et suivent une philosophie fondée sur le
parcourt du dharma déterminé par les
quatre castes et les quatre âges de la vie. Son origine est estimée à 1500 av
J.C. L'hindouisme a subi l’influence de nombreuses religions et a également eu
beaucoup d’influence sur les autres religions, ce qui reflète sa
caractéristique d'absorption, conciliant ainsi une variété importante de
croyances et de pratiques.
Quels sont les textes qui ont permis de définir le
cadre théologique de l’hindouisme ? Comment cette religion est-elle pratiquée ?
Quelles en sont les caractéristiques principales ? Quels sont les dieux vénérés
et les différences avec les autres religions ? Nous tenterons, au travers de ce
dossier, de comprendre ce qu'est l'hindouisme et quel est son rapport avec le
monde.
L’hindouisme est une religion riche avec sa propre philosophie sur la conception du monde, du temps et de l’homme. Elle donne à voir un univers complexe et particulier. L’hindou croit en un temps cyclique qui donne une perspective différente par rapport aux religions occidentales de la vie humaine et de l’homme en général. La religion hindoue influence également l’organisation sociale et oriente les hindouistes dans leurs valeurs et leur morale. Une discipline particulièrement intéressante est la pratique du yoga.
1) La vision du monde et de l’univers
L’univers est perçu comme une sphère close, un
oeuf cosmique à l’intérieur duquel se trouvent le paradis, l’enfer et océans
concentriques, ainsi que leurs continents avec l’Inde en leur centre. Le temps de
l’univers est cyclique. Il est détruit de manière cyclique par le feu et les
inondations et est ensuite recréée.
2) La réincarnation:
Le temps est également cyclique à l’échelle
humaine. Les hindous croient en la succession des réincarnations (samsara). Ils pensent que l'atman,
l’âme ou le divin dans l'homme, ne périt pas après la mort. Les
conditions de la renaissance sont déterminées par le karma (la
manière dont les vies antérieures
se sont déroulées). Le
samsara n'a, en principe, ni début et
ni fin. Le seul moyen d'en sortir est d'atteindre la délivrance (moksha) par l'acquisition de la
connaissance, la dévotion (bhakti) et
la méditation (le yoga). Le moteur du
karma est la possessivité (l'attachement aux fruits des actions, aux désirs et
aux passions). La délivrance du karma peut donc s'obtenir par un détachement,
par l'apaisement et la neutralisation des désirs.
Grâce à la
réincarnation, à la succession de plusieurs existences, l’homme peut élargir et
élever sa conscience et ainsi s’améliorer en corrigeant des défauts et en
acquérant des qualités au cours d’existences multiples.
L’homme peut, de cette manière, atteindre l’objectif, à savoir une
maîtrise de soi suffisante qui permettra d'atteindre la délivrance totale.
Le végétarisme est, en
partie, une conséquence de la croyance en la réincarnation, celle-ci allant
parfois jusqu'à la métempsycose, à savoir la réincarnation humaine dans un
corps d'animal. Ainsi, en Inde, un peu plus de la moitié de la population est
végétarienne. De plus, beaucoup d'animaux et de plantes sont considérées comme sacré, la vache
étant la plus sacrée d'entre eux.
Remarquons aussi l’usage particulier de la
crémation. Les corps des défunts sont
brûlés sur des bûchers et leurs cendres sont ensuite répandues par exemple dans
les eaux du Gange.
3) Les Castes
Les hindous reconnaissent une société divisée en classes sociales, appelées castes,
suivant le concept du "dharma" (devoir religieux ou obligation morale). Ce système des castes a une
origine aryenne. Il est toujours présent aujourd'hui, malgré un certain progrès
et les efforts effectués pour l’abolir. Ce système implique que l’hindou ait
une destinée propre définie par sa caste de naissance. A l'origine, seules 3
castes étaient instaurées. Les deux
premières castes sont les castes dites supérieures : les Brahmanes (les
prêtres) et les Kshatriyas (les rois et les guerriers). La troisième est la
caste moyenne, les Vaysas, se constituant d'artisans et de cultivateurs propriétaires. Une
quatrième caste fut créée, celle des Shudras: les serviteurs. Cette division
est tirée du Rigveda qui raconte que les Brahmanes sont sortis de la bouche de
Purusa, les Kshatriyas de ses bras, les Vaishyas de ses cuisses et les Shudras
de ses pieds. Certains individus sont hors-castes et sont considérés comme
"intouchables" car impurs.
Les castes caractérisent la position
sociale et professionnelle d'un individu mais ce système crée de fortes
inégalités, particulièrement à l'égard
des "intouchables". Seules les 3 premières classes
peuvent étudier les Vedas et seuls les Brahmanes peuvent l'enseigner. Les
Shudras peuvent en revanche écouter et lire les épopées et les Puranas, et ils
peuvent pratiquer les principaux rituels religieux. Les relations sociales inter-castes sont également
limitées.
Une discipline spirituelle, le
yoga
Pour adoucir le karma individuel, les adeptes
pratiquent des yogas. Leur but est de s'élever spirituellement afin d'obtenir
et de vivre une relation plus intégrale avec les aspects du Divin que les
adeptes souhaitent contacter. Pour d'autres, le but recherché est d’utiliser sa
force, ses connaissances et attributs afin de servir volontairement le divin
dans sa création. Pour les Rishis, l’objectif choisi est de réaliser ici bas de
nouveaux aspects du Divin encore méconnus, mal connus ou oubliés des hommes.
Pour les avatars en devenir, il s'agit d'intégrer l'état d'homme dieu. On dit que
les avatars ont vaincu la mort, dépassé les limitations des mondes de
contingence. Le Yoga
mène donc vers la voie de la vérité et de la perfection.
Les hindous pensent qu’il est nécessaire d’adapter
le Yoga aux différents tempéraments des individus. C’est pourquoi, il existe
plusieurs variantes de Yoga. On distingue 4 principaux:
- le Karma Yoga (yoga de l’action désintéressé
convenant bien à ceux qui ont un tempérament actif)
- le Bhakti Yoga (yoga de l’amour s’adressant
particulièrement aux natures émotives)
-
le Raja Yoga
(yoga de l’introspection et du contrôle psychologique)
-
le Jnana
Yoga (yoga de la connaissance).
La Hatha-yoga est une
variante connue qui s’est répandue en occident. Les vertus de ce yoga sont la
santé, la souplesse du corps et la sérénité de l’esprit .
Ces Yogas font souvent
appel aux techniques les plus variées tel les postures physiques du Hatha Yoga,
la concentration, la méditation, la récitation de mantras (formules sonores
concentrées), la prière, le contrôle de la respiration...etc. Ils s'adressent
aux différentes parties subconscientes de notre être et de nos personnalités
que nous ne connaissons pas ou auxquelles nous ne nous intéressons que par
hasard.
1) Les textes fondateurs
L'Hindouisme est fondé
sur un ensemble considérable de textes datant de plusieurs millénaires. Ces textes sont le résultat d'une découverte
progressive de la vérité et reflètent les penses fondamentales des sages
mystiques qui déposèrent leurs savoirs dans ces Livres Sacrés.
Il y a tout d'abord les Veda, textes qui auraient été révélés par
Brahmâ. Transmis d'abord oralement, avant d'être rédigés, le plus ancien de ces
textes est le Rigveda, originaire du Nord-est de l'inde. Il est composé de 1028
hymnes et fut écrit entre 1300 et 1000 av J.C. Les Veda les plus célèbres sont
l'Yajurveda, qui est un livre comprenant de nombreuses formules réservées
aux sacrifices, le Samaveda, qui est un recueil de liturgies et chants
religieux et l'Atharvaveda, qui regroupe une collection de charmes occulte.
Ce dernier ouvrage fut vraisemblablement ajouté au neuvième siècle
avant Jésus-Christ.
Ce siècle vit aussi l'apparition d'une série de
textes, nommés Brahama, strictement réservés aux prêtres hindous, analysant les
rituels et les mythes. Vers 600 av. J.-C, des méditations mystiques et
métaphysiques appelées Upanishad, furent regroupés dans les aranyaka qui
font partie intégrante des Veda. Ils tentent de donner un sens à la vie et la
nature de l'Univers, se souciant beaucoup de Brahmâ, considéré comme l'âme
universelle.. La philosophie contenue dans les Upanishad est le fondement des
six systèmes orthodoxes hindous. Versifié, parfois sous forme prosaïque ou
poétique, leur longueur peut varier de quelques lignes à une cinquantaine de
pages.
Ces textes sont souvent méconnus pour
beaucoup d'hindous. Ceux reflétant l'aspect pratique de cette religion se nomme
Smriti. Contrairement aux textes mentionnés auparavant, il est possible
de créer des variations, de réécrire et même remettre en question la Smriti.
Les textes principaux constituant ce recueil sont: le Mahabharata et le Rmayana.
Le premier, qui veut dire en sanskrit "la grande geste des Bharata",
est le plus long des deux, et évoque une lutte épique au sein d'une même
famille. De ces textes ressortent un enseignement exaltant le devoir individuel
et le détachement d'un être par rapport au monde et le résultat de ces actes.
Variant entre 90 000 et 200 000 vers selon les versions, la récitation et
l'audition de ce texte est un acte rédempteur et purificateur. Le Rmayana,
qui signifie "la geste de Rama", comporte sept livres et 24 000
strophes. Faisant le récit de la vie du prince Rama depuis sa naissance, cette
septième réincarnation de Vishnou est supposée avoir séduit la belle Sita,
qu'il épousa. Exilé avec son frère et sa femme qui se fait kidnapper par Ravana
le démon, Rama entreprend un long voyage afin de la délivrer et reprendre le
trône qui lui appartient. Cette œuvre épique et romanesque, loin des écrits
religieux traditionnels, est caractéristique du védisme.
La Smriti est aussi composée de
purana, qui sont des textes épiques du sage indien Vyasa, racontant la vie des
dieux. D'autres puranas d'ordre juridique sont attribués au sage Manu. Il y
aurait à peu près dix-huit purana majeurs et plusieurs dizaine de purana mineurs. Le plus célèbre purana
est le Bhagavata-Purana, qui veut dire "le chant du Bienheureux
Seigneur". Ces 700 vers racontent l'enfance de Krishna, en simulant un
dialogue entre ce dernier et Arjuna (héros d'un autre conte). La conversation
entre les deux protagonistes reflète le dilemme d'Arjuna. Une bataille
impitoyable, nommée Gita, est engagée et Arjuna doit y participer. Mais
ces ennemis sont des membres de sa famille. Doit-il donc faire son devoir de
guerrier ou respecter les liens du sang. Krishna répondra que si l'acte
meurtrier que commet le héros est dénué de tout intérêt, s'il n'est absolument
pas attaché au résultat, Arjuna ne sera pas condamnable de quoi que ce soit.
2) Les origines historiques et philosophiques
Les origines historiques de l'hindouisme sont extrêmement importantes lorsque l'on souhaite étudier la philosophie de cette religion. Bien que les historiens soient incapables de donner de dates précises, nous pouvons distinguer cinq étapes critiques marquant cette histoire qui débuta en 1500 av Jésus-Christ. Voyons quelles sont ces étapes et ce qu'elles ont apportées à la culture hindoue.
La civilisation védique est le point de départ de
cette histoire. Caractérisée par un niveau de développement élevé aux allant
tours de 200 av J.C et des pôles centraux sans
la vallée de l'Indus, à Harappa et Mohenjo-Daro, cette civilisation dut
faire face à l'invasion, en 1500 av J.C., des tribus Indo-aryennes, ce qui mit
en péril la prospérité de ce peuple. Même s'il est impossible de se prononcer
sur l'influence de cette invasion sur la culture védique, des historiens ont
enregistré, à partir de cette période, le début de pratiques religieuses qui
n'existaient pas auparavant, tel que le culte de déesses, les postures
appartenant au yoga et le bain a l'intérieur des temples.
C'est dans la plaine du Panjab, que s'installèrent
les Indo-aryens, implantant ainsi leur palette de dieux, majoritairement
masculins, aux allures guerrières. Il est intéressant de noter que même si les
dieux védiques restèrent présents dans la vie de cette civilisation, leur culte
cessa.. C'est fut le cas d'Indra, dieu parmi les dieux, maître de la tempête et
de la fertilité et Agni, dieu du feu. Les Indo-aryens décidèrent de se déplacer
vers le Gange vers 900 av. J.C, motivé par l'apparition du fer. Arriver là-bas
ils s'épanouirent économiquement et se nouèrent avec la culture bouddhiste
pendant plus de milles ans.
La
période "hindoue classique" débuta en 200 av J.C pour se terminer en
500 apr. J.C. Elle fut marquée par l'invasion de peuples nordiques. Tel
que les Saka et les Kusana. Cette
période, caractérisée par l'influence considérable de ces peuples, marque le
début de l'hindouisme, puisque c'est à cette époque qu'elle commença à prendre une
forme concrète. L'apogée de l'hindouisme classique date de 320 a 480 apr. J.C.
L'inde du Nord, dirigée par la dynastie des Gupta, fut le berceau de la
codification des lois sacrées, la construction de grands temples, la rédaction
des purana (voir le chapitre sur les textes fondateur) des dharmasutra
et dharmasastra (récits épiques).
Les choses changèrent radicalement après la
disparition de cette dynastie. L'hindouisme devint plus flexible, adoptant des
idées et des opinions nouvelles. Le nombre de secte refusant l'autorité des
premiers prêtres hindous se de façon phénoménale, certaines étant fortement
influencées par leur location géographique. Les sectes qui naquirent entre 800
et 1800 apr. J.C sont toujours présente en Inde.
Nous pouvons aussi distinguer plusieurs mouvements
religieux. Par exemple, celui des bhakti, fondé par des saints (guru
en sanskrit), qui transmirent leur savoir exclusivement à leurs disciples, les chela,
en leur enseignant les textes sacrés. D'autres mouvements sont caractérisés par
leur enseignement philosophique. Les Shankara affirme que notre monde n'est
constitué que d'une seule substance qui n'est qu'un avec la pensée humaine et
que tous ce que nous percevons comme réel n'est en faite que pure illusion. Les
Ramanuja pratique aussi une sorte de monisme, tout en d'intégrant, à leurs
croyances, une divinité nommée Nirguna, dépourvu d'attribut et
l'adoration de Saguna, dieu connaissant des attributs.
Six autres courants philosophiques naquirent à
cette époque: Le Karma Mimamsa, qui est marqué par des pratiques religieuses et
l'étude de concepts métaphysiques, le Vedanta qui s'inscrit dans la tradition
du Shankara et du Ramanuja. Le Sankhya qui oppose un ensemble spirituel
masculin et passif et un principe féminin dynamique, ce dernier intégrant trois
grandes qualités: La bonté la passion et l'apathie (la sattva, la rajas
et la tamas). C'est à cette époque que se développa aussi le Yoga,
système métaphysique qui reflète un atomisme réaliste et le Nyaya qui essaie de
découvrir la vérité au travers de voies dialectiques.
Cette époque, marquées par l'accroissement de
mouvements religieux, précéda l'hindouisme médiéval, qui connut une
prolifération de chants vernaculaires. Alors, que les écrits philosophiques
sont en sanskrit, ces chants, souvent protéger avec ferveur, par leur région
d'origine. Transmis oralement, ils furent composés entre le VII et IXe apr. J.C. en tamoul et en kannada par
différents groupes religieux, tels que les Alvar, les Nayanmar et les
Virashaiva. Les chants datant du XVe furent majoritairement composés
par la poétesse Rajasthan Mirabaï. C'est au XVIe qu'apparurent les
sectes mystiques érotiques. La première, au Bengale, à forte influence
bouddhiste, prône l'union de Krishna et Radha. Ces dieux, étant incarnés dans
le fondateur de ce mouvement, nommé Chaitanya.
Les disciples de ce leader spirituel se séparèrent
de leur maître et conçurent un principe théologique différent, mettant en scène
la vie de Krishna. Cette "pièce de théâtre" devint célèbre dans le village
de Vrindaban, et de nombreux poètes contribuèrent à son amélioration. Certains
poètes musulmans apportèrent une grande influence stylistique islamique. L'un
d'entre eux se nomme Kabîr et ces œuvres louent Rama en assurant le salut à
ceux qui glorifiaient son nom, questionnant ainsi les croyances islamiques et
hindoues. D'autres auteurs célèbres le succédèrent, tel que l'auteur romantique
Tulsi Das et Surda.
L'apparition aux XIXe de mouvements religieux, tel que les Ramakrisna
et les Vivekananda, cherchant à unifier l'hindouisme traditionnel avec des
reformes sociales et politiques modernes, provoqua de grands bouleversements au
sein du monde hindous. Certains leaders politiques essayèrent même de valoriser
certains aspects de cette religion, afin de justifier leur cause. Ainsi, l'interprétation
de l'ahimsa par Gandhi, fut la source de son mouvement de non-violence et de
réformation en faveur du statut social des intouchables. Dans la même foulée,
Bhimrao Ram-ji Ambedkar, se lança dans une campagne permettant la renaissance
du mythe des brahmanes déclarant une unité avec le monde bouddhiste, afin
d'accomplir une revalorisation du statut des intouchables, qui, lorsqu'ils se
convertissaient au bouddhisme, obtenaient de nouveaux privilèges. Aujourd'hui,
de nombreux maîtres religieux se sont déclarés guru, et ont émigrés en
Europe et aux États-Unis, inspirant un nombre incroyable de personnes. Le
cinéma hindou est fortement influencé par ces mythes et les rituels sont
toujours respectés dans les temples. L'hindouisme à un rôle vital sur la vie
des Indiens, puisqu'il donne un sens positif à leur vie.
- Vishnou, le Préservateur : Sa puissance de maintien et développement dans les mondes.
De son nombril sortit un lotus qui donna
naissance au créateur Brahma. Il créa l'Univers en séparant le paradis de la
terre et le sauva à maintes reprises. Les avatars
de loin les plus populaires sont Rama (héros du Ramayana) et Krishna
(héros du Mahabharata et du Bhagavata-Purana). Dans de nombreux
cultes tantriques, la déesse est identifiée à la compagne de Krishna, Radha. La
déesse apparaît aussi sous des aspects plus paisibles : Lakshmi, la Douce,
la docile épouse de Vishnou et déesse de la Fertilité. Il se deplace a l'aide
du Garuda une creature mi-oiseau et mi-bete sauvage et il demeure dans les
cieux appeles Vaikuntha. Le Gange est suppose couler depuis ses pieds.
Paradoxalement, les dieux de la trinité ne font pas l'objet de culte
important. Selon sa caste ses penchants et besoins, l'hindou du peuple rend un culte
particulier à un ou plusieurs Dieux subalternes et qui ont chacun leur Shakti
respective. La Shakti est le pouvoir ou la puissance de manifestation du
Dieu correspondant. Elles sont représentées sous la forme de Déesses. Le culte
des Shaktis, le shaktisme, est parfois plus important que celui dédié au Dieu
correspondant lui-même. Les hindous rendent ainsi un culte au Brahman absolu
par l'intermédiaire d'un de ses aspects, plus proche de l'homme ou de sa caste.
Un Aspect supérieur de la Shakti est la mère divine qui revêt plusieurs formes
suivant sa fonction. On observe 4 personnalités, pouvoirs ou aspects
manifestés, à savoir :
-
- Maheshvari:
son aspect de connaissance et sagesse impartial et infini,
-
- Kali : son
aspect d'énergie et de force indomptable,
-
- Lakshmi :
son aspect d'harmonie et d'amour inépuisable,
-
- Sarasvati
: son aspect de savoir-faire, de créativité et d'esprit de perfection et
d'ordre
Dans la pensée hindouiste, le temps est considéré
à la fois comme continu et cyclique. C’est un enchaînement de cycles naturels
emboîtés les uns dans les autres et qui ne se répètent pas exactement. Par
exemple les jours sont contenus dans les années, qui sont contenues dans chaque
vie. Le plus grand cycle serait le « kalpa »
ou cycle des destructions et des reconstructions successives du monde. Chaque
cycle suit un déroulement particulier. Ainsi le cycle des vies se compose de la
naissance, de l’existence, de la mort et de la résurrection, qui est l’entrée
dans le cycle suivant. Beaucoup de cycles sont une alternance de créations, de
maintien et de destruction. Cela correspond à la trinité divine de Brahmâ, le
créateur, de Vishnu, le dieu conservateur, et Çiva, le destructeur, mais aussi
celui qui reconstruit. Pour cette raison, il n’y a pas l’idée d’une création et
d’une destruction de l’univers dans la pensée hindouiste, mais bien d’un cycle
incessant du monde qui est créé puis
détruit. Cela correspond à un jour de la vie de Brahmâ. Les Hindous accordent
une haute valeur aux recommencements des cycles, et ils prient pour leur
maintien, car ceux-ci sont synonymes d’ordre. La rupture de leur enchaînement
détruirait donc l’ordre et serait l’avènement du chaos. Ceci explique
l’importance des fêtes et des rites du calendrier pour les hindous.
Le cycle particulier : naissance - vie –
mort, c'est-à-dire le cycle des réincarnations, est appelé le « samsâra ». On le compare souvent à
une roue à laquelle seraient attachées les âmes humaines. Celles-ci seraient
ainsi contraintes de continuer à parcourir l’enchaînement des cycles des
réincarnations. Pour se délivrer de cette roue de supplice il faut que son atman, ou âme sacrée, parvienne à
fusionner avec l’âme de l’univers (ou Brahman),
pour atteindre l’état de délivrance qui s’appelle le moksha. Cette délivrance constitue le but de chaque hindou.
Plusieurs voies sont possibles pour y parvenir. Parmi elles figurent :
-
le bhakti, qui correspond à un état d’amour
entre l’atman et le Brahman .
-
le karma: somme des pensées, paroles et
actions. Celle-ci influence la vie présente et les prochaines incarnations, et
conditionne la nature de la prochaine réincarnation.
-
la connaissance que l’on peut acquérir en
suivant l’enseignement initiatique d’un maître.
-
le yoga, qui
est une technique à la fois physique et spirituelle assurant l’assujettissement
à l’ordre divin.
Avant de chercher ce qu’est la religion en général, on peut se demander ce qu’est une religion. Qu’est-ce qui permet de définir une religion ?
Une religion se définit tout d’abord par un groupe de personnes qui la pratique. On ne peut, en effet, parler de religion sans qu’il y ait un groupe social qui lui soit attachée, c’est « l’Église. » Une religion se définit ensuite par des croyances, tant au niveau collectif que personnel. Les croyances sont sur le plan collectif des dogmes et des rites. Les croyances ne sont cependant pas uniquement intellectuelles. Chaque personne vit la même religion différemment. Les dogmes s’accompagnent d’un sentiment personnel de l’existence du divin que le pratiquant ne peut percevoir : c’est la foi.
On peut maintenant
s’interroger sur la nature de la
religion. La religion semble être
par opposition à une religion
beaucoup plus personnelle. La religion, c’est celle de quelqu’un, à la fois
rattachée à un groupe religieux et en même temps indépendants, car fondée sur
une foi personnelle. Il s’agit maintenant de définir aussi précisément que
possible l’objet de ces croyances. Les exemples des religions asiatiques telles
que le Taoïsme et le Bouddhisme nient la nécessité d’un dieu pour qu’il y ait
religion. La foi ne porte en fait pas seulement sur un, aucun ou plusieurs
dieux, mais plutôt sur un domaine, le sacré. Le sacré, par opposition au
profane, est ce qui transcende l’homme, c'est-à-dire ce qui est hors de sa
portée. Le profane représente au contraire ce que nous sommes à même de
comprendre et d’appréhender dans le monde qui nous entoure. On pourrait définir
la religion comme les croyances qui portent sur le rapport entre le sacré et le
profane, et en particulier entre l’homme et le sacré. La religion est
l’ensemble des croyances définissant les relations entre l’homme et ce qui le
transcende.
On peut
constater que des religions sont apparues dans toutes les sociétés et
groupements humains. Il est également indéniable que religion et contexte
socioculturel sont fortement liés. Même si l’on ne croit pas, on est en effet
influencé par les valeurs relatives aux religions prédominantes dans son environnement
social et on ne peut rejeter totalement
son héritage culturel. À l’inverse une religion ne peut se développer que dans
un contexte social particulier. Les évolutions sociales et religieuses semblent
enfin se suivre (on pourrait prendre comme exemple la volonté de modernisation
de l’Église catholique au vingtième siècle). Enfin, il n’y a pas encore
connaissance de religion chez des animaux. Les religions semblent donc être le
propre de l’Homme. On peut cependant se demander si la religion est irréductible
à l’homme, et quelle est l’origine des religions.
La religion ne semble pas a priori irréductible à l’homme, puisque
des hommes ne croient pas et qu’il y a toute une philosophie de l’athéisme. La
nature de l’homme ne l’obligerait pas à croire. Toutefois si la religion est ce
qui définit le rapport de l’homme avec le sacré, la moindre superstition est
une forme de religion, car une superstition définit déjà un ensemble de
« rites » permettant d’influencer le réel par le biais de forces que
l’on ne peut appréhender (la peur du vendredi 13 suppose en effet un lien de
causalité entre la date et les événements, or on ne peut pas se représenter ce
lien). De plus l’athéisme est déjà une explication du rapport entre l’homme et
le sacré, du fait même que la non-croyance nie l’existence du sacré. L’athéisme
se définit en effet déjà par une croyance, qui est celle de l’inexistence d’un
dieu. L’athéisme est en cela une forme de religion. La religion est donc un
domaine dans lequel on doit avoir une croyance. On peut donc affirmer que la
religion est non seulement le propre de l’Homme mais encore que la croyance est
irréductible à l’Homme.
Si la religion est le
propre de l’Homme, et qu’elle n’existe pas chez les animaux, c’est qu’elle doit
être liée à l’attribut qui semble le mieux caractériser l’Homme au sein du
règne animal, et ce qui fait sa singularité : sa conscience. On peut donc
s’interroger sur la nature de ce lien. Quels sont les aspects de la conscience
humaine qui sont à l’origine de la religion ?
La conscience humaine se
distingue de la conscience animale par l’aptitude qu’elle a à se prendre
elle-même et son propriétaire pour objet : c’est la conscience de soi.
L’Homme a également la possibilité d’établir une pensée symbolique,
contrairement aux animaux. Ce mode de pensée lui permet de créer des concepts
en dehors de sa propre expérience. Les mathématiques, l’art et la conscience de
sa mort à venir sont des exemples des possibilités de la pensée symbolique de
l’Homme. Mais la conscience de soi fait apercevoir à l’Homme sa finitude :
l’Homme comprend qu’il est limité. Il y a alors opposition entre la pensée
symbolique et la conscience que l’Homme a de sa finitude, car il peut entrevoir
mais non comprendre ce qui le dépasse, ce qui est hors de sa portée, ce qui le
transcende. L’Homme prend conscience de l’inaccessibilité de certains de ses
propres concepts, tels la mort, le mal, la création, etc. C’est alors sans
doutes le refus de sa finitude qui fait imaginer ou découvrir à l’Homme la
notion de sacré. L’Homme, pour palier à son incompréhension de la réalité à
cause de sa finitude, doit en effet en chercher une explication en dehors, dans
le sacré. C’est donc l’opposition entre la finitude de l’homme et ce qu’Alquier
appellerait son « désir d’éternité », né de sa conscience de soi et
lui faisant refuser ses limites, qui rend les croyances et la religion
irréductibles à l’Homme.
Si la religion est
irréductible à l’Homme est qu’elle provient des attributs de la conscience
humaine, qu’en est-il des religions ?
Pourquoi y a-t-il plusieurs religions ?
Les hommes sont dispersés
en groupements humains qui constituent des milieux sociaux. Ces milieux sociaux
s’adaptent à leur environnement et sont conditionnés par leur histoire. C’est
pourquoi leurs caractéristiques sont différentes dans chaque lieu géographique
et pour chaque peuple. Les religions émergent dans des milieux sociaux et à
partir de ces milieux sociaux. Comme la religion est irréductible à l’homme,
des religions tendent à apparaître dans chaque groupe humain. Les différences
entre les diverses religions proviennent des différences des contextes desquels
elles sont issues. On peut expliquer les ressemblances entre les religions de
plusieurs manières. Dans une perspective de croyance, on peut penser que
l’essence du sacré est la même, donc que les hommes ont naturellement tendance
à le découvrir de la même manière. D’un point de vue athée, que les croyances
n’excluent cependant pas entièrement, l’esprit humain se fonde sur les mêmes
mécanismes pour tous les hommes, ce qui
fait qu’à partir des mêmes éléments problématiques, deux êtres humains, même
provenant de milieux différents, ont tendance à envisager des solutions
voisines. Les influences que les religions peuvent avoir les unes sur les
autres sont évidemment aussi une source de ressemblances très importante.
Contrairement aux autres grandes religions comme le christianisme et l’islam, l'hindouisme n'a pas de fondateur et n'a pas un livre sacré mais plusieurs. Mais, c’est surtout la représentation et la conception du Divin, le culte et la vision de l’homme qui font de l’hindouisme une religion unique. De même, l’hindouisme se distingue du bouddhisme bien qu’il ait hérité de quelques caractéristiques hindous.
I. Comparaison avec les
grandes religions monothéistes
1.
l’hindouisme,
une religion évolutive
Par opposition à
l’hindouisme, les chrétiens et les musulmans croient en un seul Dieu et ne se
basent que sur un seul livre sacré comme l’ancien et le nouveau testament pour
le christianisme ou, pour les musulmans, le Coran (un ensemble de loi,
considéré comme la parole de Dieu révélée par Mahomet, par l'intermédiaire de
Gabriel). De plus, ces religions sont caractérisées par un fondateur qui vient
révéler la parole de Dieu à un moment précis dans l’histoire. C’est le prophète
Mohamed pour les musulmans et Jésus-Christ, le fils de Dieu, pour les
chrétiens.
En revanche, l’hindouisme
s’oppose à la conception d’une vérité absolue accessible à l’homme (un seul
livre sacré) ou à une manifestation unique de Dieu, car celui-ci s’exprime dans
tout et à toutes les échelles. Ainsi,
pour les hindous, les révélations ne sont pas limitées à un individu, à un
temps ou à un lieu particulier. Des révélations peuvent avoir lieu dans le
présent et aussi dans le futur comme il y en a eu dans le passé. De plus, pour
les hindous, la vérité, bien qu’elle soit universelle, n’a pas une seule
formulation comme dans la religion musulmane où le Coran est considéré comme la
parole de Dieu. L’homme doit constamment chercher la vérité à travers une quête
spirituelle. C’est le rôle des travaux des sages qui s’ajoutent aux apports de
la connaissance de Dieu. L’hindouisme s’apparente donc à une religion évolutive
tout en restant homogène.
2. La conception de Dieu
Aux premiers abords, l’hindouisme, caractérisé par différents
dieux, semble se distinguer radicalement des religions occidentales
monothéistes. Mais, en réalité, ces dieux n’étant que des facettes, des représentations
d’un divin unique formant un tout, l’hindouisme se rapprocherait des autres
religions. Cependant, la conception de l’être suprême, Brahman, est à nuancer.
Il n’a pas la même place dans le monde. En effet, le Divin ne se distingue pas
de sa création, mais forme une unité avec elle. Le dieu englobe tout au lieu de
se situer au-dessus de sa création. De plus, la réalité suprême ne peut être
limitée à un seul nom ou forme puisqu’il représente une réalité transcendante,
tout converge en lui et tout est lui. Cette unité s’exprime paradoxalement à
travers la diversité. C’est pourquoi, l’hindouisme présente différents dieux
hindous qui prennent différentes apparences, l’aspect féminin ou masculin.
3. La conception de
l’homme et les sectes
La particularité la plus
frappante de l’hindouisme est, d’une part, la croyance en un temps cyclique qui
fait que l’objectif de l’homme n’est pas la vie éternelle après la mort mais,
sa libération du cycle des réincarnations. D’autre part, l’homme n’est pas au
centre mais au bas de la création, en dessous des différents dieux. Cette
hiérarchie se manifeste également au niveau de la société avec le système des
castes, basée sur le principe que les hommes ne sont pas égaux car déterminés par leur karma, l’ensemble des actions
de leurs vies précédentes.
Les hindous se distinguent
également des religieux occidentaux tels les islamistes car ils ne pratiquent
pas le prosélytisme (ils n’essayent pas de convertir les non-croyants). Ceci
est une conséquence du système des castes.
En effet, une personne est déterminée par sa naissance et son karma. Une
personne qui n’est pas hindoue est donc un intouchable.
Enfin, dans l’hindouisme, il
n'existe pas d’église
unique mais différentes sectes qui peuvent parfois partager des conceptions spirituelles fort
différant mais formant en réalité un tout ayant sa propre logique et cohérence. Le tantrisme, par exemple, est un mouvement
sectaire en Inde qui considère Shiva comme divinité suprême et unique.
II.
Spécificité par rapport au bouddhisme
Le bouddhisme, fondé par Bouddha vers 500 av. J.-C., est une religion ou une philosophie dérivée de l’hindouisme mais avec une orientation bien différente. Il rejette les aspects fondamentaux de la philosophie hindoue comme l'autorité sacerdotale, la validité des écritures védiques, le culte des divinités et le système des castes des Veda engendrant des inégalités. De plus, il ne place pas l’homme en bas d’une hiérarchie et le met, au contraire, en valeur car il peut atteindre l’illumination ou le réveil. Mais surtout, l’hindouisme garde une spécificité philosophique par rapport au bouddhisme.
le cycle des renaissances
Pour l’hindou,
l’homme cherche à se libérer du cycle de la réincarnation en purifiant son âme
afin de retrouver l’Être Suprême. Le bouddhisme reprend le concept du cycle des
existences et de la renaissance; cependant, ce n’est pas la connaissance de
l'atman qui peut mener à la libération, mais un acte de sagesse où l’homme
cherche à se libérer des attachements et des désirs, qui ne peuvent être
satisfaits et qui sont sources de souffrance. En effet, ce sont les désirs
engendrés par les sensations qui déclenchent le processus de la renaissance,
produisant ainsi un cycle sans cesse renouvelé de naissance, vieillesse et
mort. Le bouddhisme reprend le concept du karma de l’hindouisme (l’ensemble des
actes dans les vies précédentes conditionnant aussi la renaissance) mais il
accorde plus d’importance aux désirs. Pour le bouddhisme, la rupture de la
chaîne de l'existence est le nirvana, un état d’Éveil. Pour atteindre celui-ci,
il faut éveiller la conscience, c’est-à-dire prendre conscience, notamment
grâce à la moralité, la sagesse et la méditation, des conditions qui font de
l’homme « un esclave ».
Le bouddhisme :
philosophie de l’anatman
Contrairement à l’hindouisme, le bouddhisme nie la conception de l’atman qu'il soit individuel ou universel, à savoir l'existence d’une entité individuelle ou d’une âme permanente et autonome. Il s’oppose à l'idée d'un être permanent qui transmigrerait de vie en vie. En effet, pour le bouddhisme, un être humain est voué à l'éphémère. Le bouddhisme enseigne la doctrine de l'anatman ou non-soi et pense que la conception d’un en-soi est erronée et génère l'égoïsme, le désir et finalement la souffrance.
Ainsi, l’hindouisme offre de nombreuses caractéristiques par rapport
aux autres religions qui font d’elle une religion souvent trop méconnue et mal
comprise par les occidentaux. Ces particularités lui confèrent une touche
d’originalité parfois intéressante en ce qui concerne la philosophie et
présentent une autre perspective du monde et de la vie.
Qu’en est-il de l'hindouisme
aujourd'hui? Nous avons pu constater que le message hindou, s'il fut semé aux
quatre coins du globe, ne porta pas forcement des fruits similaires. Cela reste
pourtant en accord avec la tradition hindoue. Nous avons vu en effet que cette
religion est caractérisée par son aptitude au changement, à l'innovation et à
l'adaptation. Le nombre croissant de sites Internet occidentaux donnant leur
interprétation des textes védiques montre l’influence qu’a l’hindouisme sur
notre milieu socioculturel. Il ne faut cependant pas oublier que nos sociétés
ont adaptées cette religion à leurs besoins. Il y a de la place pour tout et
pour tout le monde et c'est sûrement pour cela qu'elle est si attractive. Il
est intéressant de voir que des pratiques vieilles de plusieurs millénaires
restent toujours d'actualité, répondant aux désirs immuables d'une humanité
désespérée, en quête d'une vérité.
L'hindouisme est-il vraiment différent des autres religions ? Les religions n'ont-elles pas toute le même but, la vente d'une vérité adoucissante en échange d'un service rendu par une âme désespérée ? Peut-être! Toujours est-il que l'hindouisme montre que nos sociétés laïques et athées n'ont pas perdu le goût du sacré et du culte d'un être transcendant, qui influence plus ou moins notre vie. Par delà les mers et les frontières, l'immense palette des dieux hindous a permis aux hommes de comprendre que la religion n'est pas morte. Que la croyance en être divin a encore de beaux jours devant elle. Que l'homme n'a pas cessé de croire en ce qu'il rejette le plus facilement.
Documents utilisés :
-
Dictionnaire Larousse 3 volumes édition 1970
-
Quid édition 1998
-
La pratique de la philosophie de A à Z édition 2000
-
Livre de
philosophie de TS
-
Microsoft
Encarta 98
-
Encyclopédie
Universalis
-
Sites web
visités :
-
http://users.skynet.be/bs990759
-
http://www.multimania.com/hindouisme
-
http://www.indiagov.org
-
http://www.scsmath.com
-
http://home.earthlink.net/~shubhrasudha
-
http://www.angelfire.com/ms/krishnapage/
-
http://perso.infonie.fr/stehly/hindouis.htm
-
http://www.hindounet.org
-
http://perso.infonie.fr/stehly/introduc1.htm
-
http://www.hindusamajtemple.org/ht/hindu.html
-
et
surtout http://www.paroles.ch/lire/cert/temps/inde.htm