cars rapides

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Le fameux car rapide s�n�galais

 

 

 

 

 

 

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La plupart des routes sont en assez bon �tat (ici   entre Mbour et Kaolack)

 

 

 

 

 

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La troisi�me classe du bateau le Joola

 

 

 

 

 

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La gare ferroviaire de Dakar

Les transports

Les transports individuels

Les taxis: D�s votre arriv�e � l'a�roport vous pourrez voir les taxis dakarois. Impossible de les rater ! Jaunes et noirs et souvent dans un �tat lamentable, ils seront s�rement vos compagnons durant votre s�jour dans la capitale. En effet leur prix permet de les prendre pour faire des trajets de 500 m�tres et ainsi �viter soit la pluie diluvienne soit le soleil de midi.

Les locations de voiture: voir location de voiture � dakar

 Les transports en commun

Les gares routi�res: Les gares routi�res et les moyens de transport qui y stationnent sont une des curiosit�s africaines. Qui n'a jamais entendu parler des taxis-brousse ou des cars rapides.(voir aussi les gares routi�res de Dakar)

L'exode rural fait qu'au S�n�gal les transports en commun sont tr�s utilis�s et 4 v�hicules sur 5 sont destin�s au transport en commun. Chaque ville, chaque village a sa propre gare routi�re qui fonctionne 24h/24.  Un chiffre pour montrer l'importance des gares routi�res : la gare routi�re dite "des Pompiers"( car elle est situ�e pr�s de la caserne !) enregistre chaque jour plus de 10000 personnes � l'arriv�e ou au d�part. A la veille des f�tes telles que la Korit� ce nombre peut doubler voir tripler. On peut estimer sans craindre d'exag�rer que sur l'ensemble de la R�gion de Dakar 700 000 � 1 000 000 de personnes empruntent les transports en commun ! C'est dire leur importance. Les gares routi�res sont donc des lieux grouillant toute la journ�e, des microcosmes cosmopolites o� s�n�galais et �trangers arrivent, partent, transitent, dorment, vendent, se prom�nent et d�battent ! Certes, toutes les gares routi�res ne sont pas comme celle de Dakar mais chacune est un lieu privil�gi� pour le commerce. En effet, les Dakarois rentrant dans leur village ach�tent au dernier moment des cadeaux pour la famille ou des marchandises bon march� qu'ils pourront revendre. Les voyages �tant parfois tr�s longs (par exemple un trajet de Dakar � K�dougou peut prendre jusqu'� 24 heures) des provisions pour la journ�e sont n�cessaires. L'animation est �galement pr�sente gr�ce aux �ternels marchandages et petites disputes entre voyageurs, chauffeurs et coxers chacun �videmment cherchant son propre int�r�t. Il faut savoir pour comprendre l'acharnement de chacun � gagner 50 francs de plus, que chauffeur et coxers sont des professions tr�s pr�caires. En effet, les chauffeurs sont 80% du temps de simples salari�s qui travaillent pour le compte du propri�taire du v�hicule (en grande partie du temps des Marabouts mourides) et que chaque litre d'essence consomm� en trop est d�bit� de son salaire. On comprend donc le marchandage sur les marchandises lourdes car le voyageur en plus du prix du trajet devra payer pour le transport des gros bagages. Les coxers sont ceux qui vous rendront la vie difficile. Leurs r�les sont tr�s divers. A votre arriv�e � la gare (et parfois m�me avant), il vous assaillent pour vous demander votre destination et vous emmener vers un v�hicule soit disant plein et pr�t � partir. Ne vous laisser jamais pi�ger par ces all�gations et v�rifier par vous m�me que le v�hicule est presque plein. Tous les stratag�mes seront bons pour vous duper: des faux passagers au d�marrage du moteur ! Les coxers ne sont pas salari�s et leurs seuls revenus proviennent des petits services qu'ils vous rendent � vous ou au chauffeur. Car oui, ils peuvent r�ellement vous aider sans probl�me si vous restez fermes et m�fiants.  Le premier service et de vous r�server les meilleures places c'est � dire en ce qui concerne les taxis-brousse celles � c�t� du chauffeur et celles pr�s de la fen�tre sur la banquette du milieu. 4 places sont absolument � �viter : les 3 places de la banquette arri�re -vous y serez compress� comme des sardines et m�me pire si vous vous retrouvez entre deux grosses mamans, et la place centrale de la banquette du milieu o� vous devrez supporter pendant tout le trajet l'inconfort de la couture ou de l'espace central. Pour une bonne place et pour �viter de longues discussions 500 C.F.A. gliss�s discr�tement au coxer apr�s son accord devrait tout arranger. En tant qu'�tranger ne comptez pas attendre la prochaine voiture vide pour y prendre une bonne place sans payer de bakchich car ces places sont justement r�serv�es auparavant par les coxers. La seconde source de revenus vient des chauffeurs qui leur laissent le soin de marchander le prix du transport des bagages. Enfin dans les gares routi�res telles que Mbour ou Ziguinchor, ils vous "accompagneront" chez un "cousin" h�telier ou restaurateur . Refusez tout de suite et tout net si vous ne voulez pas � avoir � lui payer de sacr�s honoraires ! Ces gares routi�res sont les lieux o� vous d�sirerez rester le moins longtemps possible !

En ce qui concerne les v�hicules qu'on y trouve, vous vous apercevrez tr�s vite qu'ils se r�sument aux 404 et 504 break pour les taxis-brousse ( il existe m�me une 405 break qui fait t�che au milieu des autre, mais les chances vous que vous la voyiez sont faibles !) et aux camionnettes Mercedes , minibus Volkswagen et antiques camionnettes Renault Go�lette pour les cars rapides . Dire que tous ces v�hicules tombent en ruine serait loin d'�tre vrai. De nombreuses voitures sont ainsi malgr� leur �ge en tr�s bon �tat et effectuent leurs trajets vite et sans aucun probl�me m�canique. C'est le cas de l'immense majorit� des voitures. Le cas des cars rapides est diff�rent. Les pannes ne sont pas rares : crevaisons, moteurs cass�s ...etc font que vous aurez parfois � pousser pour arriver � destination. Mais vous y arriverez. (Sachez qu'en cas de panne insoluble, un coxer ira chercher en stop un autre car rapide qui vous emm�nera � destination gratuitement.) Quand � leur vitesse, ne croyez pas au miracle. A titre indicatif, un Dakar Ziguinchor peut mettre plus de 15 heures. Cela est d� au fait que certains passagers n'effectuent qu'une partie du trajet pour arriver dans leur village et que la devise du car rapide est "Toujours plein". Le car ne repartira pas tant que la place lib�r�e ne sera pas remplie pas un autre voyageur. Vous comprendrez que lorsqu'une personne descend � 2 heures du matin dans son village de 65 habitants, il y a peu de chance qu'un autre habitant de ce village ait � partir vers la destination du car ! Mais tout s'arrange toujours et vous n'aurez pas � r�ler puisque les autres passagers le feront largement pour vous. Ces attentes interminables ne se font pas en Taxi-brousse : si une personne descend avant la destination finale, de chauffeur repartira aussit�t.

Pour terminer sachez que le prix du transport est fixe (on ne vous arnaquera jamais sur le prix du transport) mais vous aurez � marchander le cas �ch�ant le prix de vos sacs � dos trop gros pour tenir sur vos genoux. Ce prix d�pend de la taille du bagage , de la longueur du trajet , mais surtout du chauffeur et du coxer. N'h�sitez pas avant de payer quoique ce soit � demander aux autres passagers le prix qu'ils ont pay� pour leurs bagages. En r�gle g�n�rale et pour un bagage de taille raisonnable du type sac � dos ne d�passez jamais 10 %  du prix du billet.

 

La SOTRAC (Soci�t� des Transports du Cap Vert) : Cette entreprise nationale exploite un grand parc de bus qui desservent toute la presqu'�le du Cap Vert. La plupart sont en panne et stationnent dans les garages. Ceux qui roulent sont toujours bond�s, donc particuli�rement inconfortables. Leur fr�quence de passage est bien inf�rieure � celle des cars rapides. Malgr� tout ils sont plus chers. Leur seul et unique petit avantage est qu'ils sont les seuls autoris�s � p�n�trer dans Centre-Ville avec par exemple des arr�ts Place de l'Ind�pendance. Mais les cars rapides ont tous des arr�ts � moins de 300 m de la place de l'Ind�pendance. En conclusion �vitez les bus de la SOTRAC. Un petit espoir n�anmoins car l'arm�e fran�aise d�but 1997 a fait don de 34 bus r�vis�s qui pourrait augmenter la fr�quence des lignes.

 

Les taxis clandestins ("clando") : Ces voitures banalis�es n'ont pas de licence pour transporter des personnes. Tous les mod�les de voitures peuvent �tre clando . Pour un prix modique ils desservent souvent des lieux non-desservis par les autres modes de transport. Ils convoient g�n�ralement 5 passagers (2 devant � c�t� du chauffeur et 3 derri�re) mais vous pouvez �galement vous faire transporter seul apr�s un marchandage. Ils sont pr�sent dans toutes les grandes villes s�n�galaises et ont parfois le monopole des transports dans les zones rurales.

 

Les occas'

 

Les routes : C'est environ 3000 kilom�tres de route bitum�es qui permettent des voyages rapides entre les diff�rentes capitales r�gionales du pays. Cependant certaines sont dans un tel �tat de d�labrement (ex: Kaolack-Amdalai), que les v�hicules pr�f�rent rouler sur les pistes pour carriole qui les longent ! La plus belle route est sans aucun doute le tron�on Tambacounda-Kedougou r�cemment refait. Les quelques kilom�tres d'autoroutes qui relient Dakar � Rufisque sont tr�s emprunt�s. C'est l'affaissement du sol sous le goudron durant la saison des pluies qui est � l'origine du mauvais �tat de certaines routes. Chaque ann�e, fin novembre des ouvriers se contentent de reboucher les nids de poule avec un peu de goudron. Durant la saison des pluies ce sont les gamins des villages longeant la route qui esp�rant quelques pi�ces de conducteurs reconnaissants rebouchent les trous avec de la lat�rite.

Les pistes : c'est le r�seau routier le plus dense et le passage oblig� pour se rendre dans la plupart des villages ruraux. Pr�s de 20 000 km de piste vous permettre d'acc�der au moindre hameau. Nous vous en fa�te pas une mauvaise id�e avant de les avoir vues. En effet elles sont le plus souvent en tr�s bon �tat et leur �paisseur de lat�rite les rend plus solides et plus durables que les routes bitum�es. C'est la route africaine par excellence qui pendant la saison s�che soul�ve � chaque passage de v�hicule d'immenses nuages de poussi�re rouge-orang�.  Elles sont petit � petit recouvertes de goudron (ex: la route Tambacounda-K�dougou refaite r�cemment). Quelques exceptions n�anmoins au S�n�gal oriental (pistes d�fonc�es par exemple entre .K�dougou et Sal�mata) et dans la r�gion de Saint Louis (pistes ensabl�es).

Depuis 5 ans, le gouvernement a chang� sa politique de transport en faveur des pistes qui co�tent moins cher � la construction et � l'entretien et qui devant la p�nurie de finance sont finalement plus utilisables que des pistes goudronn�es parsem�es de nids de poule.

La mort des pistes en Afrique n'est donc pas pour demain !

Le Train: Le train est le mode de transport � l'abandon au S�n�gal. Deux lignes fonctionnent n�namoins: Dakar-St Louis et Dakar-Bamako (Mali). On peut ainsi se rendre en train des villes telles que Thies, Kaolack, Tambacounda, Louga, Kaffrine, Djourbel etc... Le train est surtout utilis� pour le fret mais voyager avec ce mode de transport est tr�s agr�able bien que plus on�reux et plus lent que le taxi-brousse. Les pannes et accidents sont fr�quents. En t�moigne cet article du Quotidien Walfajiri du dimanche 8 ao�t 1999:
"Le trafic ferroviaire entre le Mali et le S�n�gal � �t� interrompu cette semaine � la suite de l'effondrement du pont de Same, situ� � une vingtaine de kilom�tres de la ville malienne de Kayes (500km � l'Est de Bamako et � 700km de Dakar). Le pont a c�d� sous la pression des fortes pluies qui sont tomb�es dimanche dernier sur la localit� de Sam�. Selon les techniciens, il faudra trois semaines pour une reprise du trafic par lequel transite l'essentiel du fret malien via le port de Dakar. Le chemin de fer reliant le Mali et le S�n�gal, qui a 70 ans, est jug� v�tuste et cause en p�riode d'hivernage, de nombreux d�sagr�ments aux usagers. � Il faudra un plan Marshal pour rendre fonctionnelle la voie ferr�e� a lanc� dans une boutade Lassana Kon�, directeur de la r�gie des chemins de fer du Mali."