Pour enrayer ce phénomène du hooliganisme, toute personne se livrant à ces actions asociales et inacceptables sera passible d'une amende (ceci sera développé dans la partie des conséquences). Pour répondre à la question pourquoi le hooliganisme a-t-il germé dans le football, nous pouvons apporter une première réponse; parce que le football est un sport qui est populaire et nationaliste, et qu'il reflète donc bien nos sociétés. De plus il est prouvé qu'une très grande majorité de spectateurs (ou supporters) sont des jeunes. Ceci explique donc aussi que ce phénomène ait germé dans le football (la raison tient donc principalement de l'age). Le public du basket a une moyenne d'age de quarante ans: il est plus vieux donc généralement plus stable et moins influencé par les médias. De plus les rencontres de basket se déroulent le plus souvent dans une salle (plus petit qu'un stade de football) ce qui réduit le nombre de places et donc les éventuels débordement, quoique cela se soit déjà vu. Dans le rugby l'age moyen des supporters dépasse la cinquantaine et pourtant la violence existe également dans ce sport mais elle reste plus dissimulée: et moins médiatisée. Dans le football, les supporters des virages ont entre dix-huit et vingt-cinq ans. A ce moment de la vie, on n'a pas acquis le comportement d'un adulte. " Le football est un sport violent en lui-même ". Le fait de toujours demander plus, d'être perpétuellement le meilleur et la notion de compétition, perverti le sport et notamment le football. Nous pouvons ajouter que tant que les autorités laisseront une certaine forme d'impunité dans et autour des stades, les hooligans se croiront tout permis.

Les skinheads qui ont participés au match d'équipe anglaise ont commencé à semer la " zizanie " au sein des stades anglais, et petit à petit, cette violence s'est exporté dans les autres pays. Depuis, le hooliganisme est associé au football (car " Les skinheads " est un mouvement terroriste anglais). Aux yeux de la plupart des médias et de certains responsables du monde politique et sportif, l'affaire est claire : seuls les anglais sont coupables de ce phénomène.

La violence a changé de camp, le hooliganisme s'est accompagné d'une violence urbaine plus classique; beaucoup de jeunes désirent se mesurer aux hooligans anglais. Il convient de considérer que se sont des noyaux durs de criminalité urbaine et périurbaine qui démultiplient la délinquance urbaine et contribue à l'insécurité générale. Les moyens de répression sont coûteux et d'une efficacité limitée; le hooliganisme est un phénomène social qui s'inscrit dans un contexte sportif et urbain. Les responsables sociaux, les institutions policières et juridiques, les autorités sportives et les clubs, ainsi que les autorités politiques, doivent en concertation, réfléchir à des solutions adaptées et se donner les moyen de les mettre en œuvres (établir une politique commune et concrète).

Le hooliganisme étant un phénomène complexe, il est impossible et irréaliste de le stopper en cherchant et en trouvant des solutions simples et trop souvent inadaptées au délit. Des réponses répressives inadaptés entraînent une explosion du hooliganisme qui devient incontrôlable. Une association, " le Fan Coaching ", vise à faire régresser le hooliganisme en essayant de permettre au jeunes hooligans de se réinsérer dans la vie social. Cependant leurs évaluations sont freinées par des problèmes d'ordre macro-social :

· La justice ; qui a des effets pervers de l'incarcération
· Les forces de l'ordre ; qui par leurs interventions provocatrices répétées excitent d'autant plus les hooligans.
· Les médias ; avec leur valorisation perverse des hooligans et leur spectacularisation démesurée du phénomène( le fait de faire passer les actions des hooligans pour des spectacles de délinquants qui nuisent à la population).
· Le contexte socio-économique ; avec l'augmentation du chômage et la croissance de la violence urbaine.
· Le contexte socio-psychologique ; avec la valorisation élevée de la violence chez les jeunes.

Par le biais du football et le relais des médias, les jeunes hooligans cherches à être vus et entendus par tous les moyens dont ils disposent. Ces actions les places en voie de fragilisation et de marginalisation sociale.