Les groupes de hooligans sont très souvent définis comme un mouvement raciste et particulièrement rapproché au mouvement skinhead. Mais afin de mieux étudier cette situation, intéressons nous d'abord a son origine.
Influencé par les (Rude boy) jamaïcain, les premiers skinhead furent du genre a affiché une fierté de faire partie de la classe ouvrière. Travaillant souvent sur les DOCK ANGLAIS, il portèrent les bottes a cap d'acier pour une raison évidente de sécurité et suivirent les cheveux très court ou rasé pour éviter qu'ils ne s'accroche dans chaînages et poulies. Aimant le football et la bière, le style de vie skinhead fut très rattaché a la violence…Soit les bagarres partisanes pour une équipe ou les rixes dans les bars. Ils aimaient montré a qu'il étaient le coté dure d'une société qui s'amollis. Fait qui se démontre par leur démarche quasi paramilitaire parfois. Plus tard leur caractère antisociale, xénophobe, et raciste ainsi que leur idolâtrie pour la croix gammée leur a été naturellement associé a l'idéologie Naziste.
Il est vrai qu'a l'époque du développement du hooliganisme, de meme qu'aujourd'hui, les médias ont beaucoup glosser en insistant sur le coté primaire du mouvement, sans nier le fait, certes le racisme, mais en appuyant lourdement sur l'alcoolisme, la fascination pour la violence et surtout la bêtise épaisse. Mais il s'est avéré que ces skins étaient beaucoup plus intelligent que l'on avait penser: une des égéries du mouvement skin havrais avait un DEA de géographie…Il faut donc arrêter de véhiculer cette image constituer de marginaux et de paumés. Loin d'etre marginalisé, il est apparu au contraire que les skins servait de colleur d'affiches et pour les basses besognes au partis d'extrême ayant pignon sur rue(FN et MNR). Le mouvement skinhead est alors une source de défoulement pour la frange la plus radicale, braillant tout haut ce que les 'présentables' pensent tout bas et n'osent dire.
L'importance du mouvement skinhead sur le front des stades, tout particulièrement pendant les années quatre-vingt, a été indéniable. Le club skin par définition fut West Ham .A cela, plusieurs raisons : lors du rival skin a partir de 1980, le chanteur de Cocknbey Reject, Stinky Turner fan des Hammeurs commit plusieurs chansons a la gloire de ce club et de ses hools. Un peu partout dans les kops, les skins rejoignirent naturellement, les troupes radicales des fans d'équipes telles que Liverpool et Manchester. Naturellement car le mouvement skin anglais étant profondément lié au jeunes ouvriers, pour eux le foot faisait partie intégrante de leur culture.
Rapidement, le mouvement hooligan dans son ensemble va déraper vers l'extrême droite et le racisme. L'arrive de joueurs noirs au sein d'équipes se fera dans des contextes d'opposition très dure. N'oublions pas que l'Angleterre alors qu'elle régentait le monde sous le règne de Victoria se définissait comme la " race élue " pour guider la civilisation occidentale (idée similaire au III Reich). Pourtant, une bonne partie des Hools abandonna la tenue skin car trop repérable pour adopter un aspect passe-partout et éviter les arrestations. Les casuals étaient née : habilles uniquement des vêtements de marques et abandonnant les couleurs liées au club soutenue (écharpes, maillot), Les casuals s'orientaient résolument vers une forme de guérilla urbaine plus organise que la traditionnelle émeute des années 80.