LES ETHNIES

 

 

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Jeune fille Peul

 

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Famille Pepel � la fronti�re guin�enne

 

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Vieux S�r�re de Mbour

 

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Danseur Diola

bedik.jpg (25891 octets)

Jeune fille Bedik

 

famille

musicien Bassari

 

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Sorcier Malink�

filles.jpg (4432 octets)

jeunes filles Wolofs

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Coiffe traditionnelle Bassari

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Grand-m�re Bedik

 

 

Les Peulhs Toucouleurs Sarakol�s: Ce groupe pr�sent sur l'ensemble du territoire est n�anmoins originaire des r�gions les plus d�sertiques du S�n�gal et du Mali. Nomades par excellence on les retrouve dans de nombreux pays d'Afrique de l'Ouest malgr� leur progressive s�dentarisation. Ils sont � l'origine de l'islamisation des autres ethnies du pays.

Les Peulhs (5%) : C'est incontestablement une des ethnies les plus connues d'Afrique et s�rement la plus diss�min�e : ils repr�sentent un pourcentage non n�gligeable de la population dans les pays suivants : Mauritanie, S�n�gal, Mali, Tchad, Guin�e, Guin�-Bissau, Sierra-L�one, Lib�ria, Burkina, Niger, Nig�ria mais sont descendus durant leurs conqu�tes jusqu'en Centrafrique ou au Cameroun! A travers les pays, on les appelle de nombreuses mani�res : les Peulhs, les Fulas, les Fulanis, les Pulaars, les Haal-Pulars, ....mais la langue reste la m�me et les coutumes sont inchang�es depuis les anc�tres. Musulmans orthodoxes ou membres de la confr�rie Tidjane, leur activit� traditionnelle est l'�levage. Mais au fil des ann�es, les difficiles conditions climatiques et l'explosion d�mographique les ont forc�s � exercer d'autres professions : coiffeur, taximan et petit marchand sont les principales. Leur petite taille, leur teint clair et leurs traits fins les font souvent passer pour des m�tisses. Les l�gendes touchant � l'origine des Peulhs sont tr�s nombreuses. On dit par exemple qu'ils viendraient d'Ethiopie ! Leurs similitudes avec les guerriers Massa�s du Kenya sont nombreuses : peuple nomade v�n�rant les bovins qui font leur richesse � tel point qu'en tuer ou en vendre un est un acte impensable. Cette v�n�ration fait la pauvret� des Peulhs car leur travail ne leur rapporte pas de quoi vivre. Les troupeaux devant rester dans la famille il n'est pas rare de voir se concr�tiser des mariages entre proches cousins. Les bovins de plus en plus nombreux n'ont plus de quoi se nourrir et meurent de faim durant les mois secs de l'ann�e (�a a �t� le cas durant le terrible pr�-hivernage 1998). On accuse pour cela les Peulhs d'appauvrir le pays et de contribuer � la d�sertification par l'appauvrissement des sols. Les r�gions o� le pourcentage de Peulhs et le plus important sont comprises � l'est d'un ligne Podor-Kolda.  Les noms de famille sont tr�s rares : plus de la moiti� des Peulhs s'appellent BA ou Diallo ! Ba est cependant plus courant en Guin�e. Les pr�noms masculins sont les m�mes que les autres ethnies musulmanes (Mamadou, Abdoulaye, Lamine...). Les pr�noms f�minins ont eux plus tendances � ajouter le suffixe "mata" : Oulymata, Fatoumata, .... N�n�Gal� est �galement assez courant chez les Peulhs. Les Peulhs sont assez peu scolaris�s et on les retrouve rarement aux hautes places en politique comme en affaires.

Les Toucouleurs (10%) : Tr�s proches historiquement et socialement des Peulhs, ils vivent dans les m�mes r�gions. Ils sont cependant plus impliqu�s dans la vie �conomique du pays. Ce sont les Grands Guerriers du S�n�gal. Fiers de leur anc�tre El Hadji Omar Tall qui venu du Mali a islamis� une �norme partie d'Afrique de l'Ouest descendant jusqu'en Guin�e ou il repose aujourd'hui (dans le fameux Tata de Dinguiraye dans les montagnes du Fouta Djalon guin�en). Leurs traits sont fins a l'instar des Peulhs mais ils sont de plus grande taille et ont la peau plus noire. Grands commer�ants ils d�tiennent comme les Nakhs mauritaniens un grand nombre de petites boutiques. Ma�tre dans l'art de la grillade ils ont ouvert en outre un grand nombre de "dibiteries" vendant ainsi la viande des moutons elev�s par leur famille.

Les Sarakol�s (3%) : Cette ethnie au pass� glorieux subit depuis le d�but du si�cle une v�ritable agression des mauritaniens. En effet les Sarakol�s vivent principalement aux fronti�res s�n�galo-mauritano-maliennes. Les trafiquants d'esclaves mauritaniens qui s�vissent de nos jours plus que jamais font r�guli�rement de v�ritables razzias dans les villages ruraux sarakhol�s emportant femmes et enfants pendant que les hommes sont aux champs (c'est d'ailleurs une des raisons profondes du conflit entre de S�n�gal et la Mauritanie au milieu des ann�es 80). Il n'y a aujourd'hui que tr�s peu de communaut�s Sarakhol�es, la plupart ayant choisi d'�migrer individuellement vers le Sud.

Les Wolofs-L�bous-S�r�res : Ce groupe de trois ethnies rassemble la population du S�n�gal Nord. Ils sont majoritaires, en grande partie musulmans et sont au pouvoir depuis l'ind�pendance.

Les Wolofs : (27%) Omnipr�sents au-dessus d'une ligne Dakar-Tambacounda, leur nombre leur a permis d�s l'ind�pendance d'imposer leur langue comme langue nationale. Juste avant le fran�ais, c'est la langue la plus comprise par les diff�rentes ethnies s�n�galaises. Les Wolofs sont traditionnellement des cultivateurs s�dentaires qui produisent l'essentiel de l'arachide du pays. S'ils ne sont pas commer�ants de nature, ils d�tiennent n�anmoins quelques boutiques sur l'ensemble du territoire. Malgr� leur majorit� en nombre, ils n'ont jamais �t� au pouvoir autant que l'ont �t� les S�r�res pourtant beaucoup moins nombreux. Grands et �lanc�s ils sont tr�s noirs. Ils sont tr�s accueillants et les m�nag�res sont les cordons bleus du pays. Soulignons � ce propos que les Wolofs sont � l'origine des desserts au S�n�gal avec le Fond� et le Lakh. Ils sont � 99% musulmans et constituent la majorit� des Talib�s de la confr�rie mouride. Parmi leurs noms de famille les plus courants on peut citer sont SALL, FAYE, DIAGNE, MBACKE, NDIAYE, ... On dit les Wolofs descendants de S�r�res et de Sarakol�s.

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Les S�r�res : (17%) Ils sont incontestablement l'�lite du pays. A la t�te des hauts postes de l'administration et chefs de grandes entreprises, le pouvoir leur donne une importance historique. Le premier Pr�sident, L�opold Sedar Senghor, �tait S�r�re (n� � Joal). Cela est d� sans nul doute � la religion des S�r�res. Certes musulmans, les S�r�res forment la deuxi�me communaut� catholique du pays. C'est surtout la plus ancienne. Les S�r�res sont les premiers africains convertis � cette religion. Aujourd'hui l'action missionnaire est importante et chapelles ou �glises ont leur place dans tous les villages. C'est gr�ce � la communaut� catholique que les S�r�res forment la mati�re grise du pays. En fait devant le d�ficit d'enseignement � l'�chelle nationale, les diff�rents dioc�ses ont cr�e de nombreuses �coles priv�es catholiques aussi efficaces que prestigieuses. Les Maristes, Jeanne d'Arc, St Michel... ont form� la plupart des patrons et hauts fonctionnaires s�n�galais. Gr�ce � du mat�riel performant et � des professeurs de qualit� les S�r�res ont de loin le meilleur taux d'alphab�tisation du pays.

Culturellement et historiquement les S�r�res ont un pass� prestigieux de guerriers. Les fameux alignements de pierres de Nioro du Rip ont �t� construits sans doute par ces S�r�res plus g�n�ralement appel�s Saloum-Saloum. Ils sont � l'origine du sport national : la lutte s�r�re qui fait le plaisir t�l�vis� dominical des s�n�galais. La plupart des champions sont s�r�res bien que des de tr�s bons lutteurs Diolas fassent trembler le Stade Demba Diop ou se d�roulent les �preuves nationales. Ainsi deux stars s�r�res sont � la t�te de cette discipline: Mohamed Ndao (Tyson) et Mohamed Ali.

Ils sont r�partis sur la c�te de Rufisque jusqu'� la fronti�re gambienne. La p�n�tration dans le territoire va jusqu'� Koalack ou Fatick.

Les L�bous : (7%) Bien qu'ils soient une ethnie � part enti�re ils sont presqu'enti�rement "wolofis�s". Ce sont les premiers et principaux occupants de la presqu'�le du Cap Vert. Peuple de p�cheurs on les retrouve de Rufisque au Sud � Kayar au Nord. Bien qu'ils habitent la plus grande ville et le plus moderne du pays ils ont un taux d'alphab�tisation d�plorable et sont accus�s par de nombreux membres des autres ethnies d'avoir les villages les plus sales d'Afrique de l'Ouest. Il est vrai que N'gor village, Yoff p�cheur, Rufisque, Kayar, Y�rakh, Thiaroye ou Pikine sont d�figur�s par l'extr�me salet� des rues. Chacun nettoie certes chez soi mais la notion de propret� collective ne semble pas avoir cours chez devant chez eux.

Ainsi ne pensez pas vous baignez sur la plage bordant un village L�bous. Elles servent en effet de lattrines pour les enfants et surtout de poubelles pour les m�nag�res qui ont pourtant � leur disposition des bennes vid�es r�guli�rement.

Les L�bous sont en majorit� musulmans de confr�rie Lay�ne. Leurs noms les plus courants sont GUEYE, SAMBOU BAKHOUM.

On tend de plus en plus � les associer aux Wolofs dont ils ont adopt� � quelques mots pr�s le dialecte.

Les Forestiers : Les forestiers sont les ethnies habitants la Casamance qui annonce les premi�res zones de for�ts pluviales africaines. Toutes les zones africaines de for�t dense abritent une forte densit� d'ethnies. C'est donc aussi le cas pour la Casamance. Les forestiers casaman�ais sont � majorit� catholiques mais ont une lointaine tradition animiste qu'ils souhaitent souvent pr�server. Les ethnies foresti�res casaman�aises se retrouvent de la Gambie jusqu'en Guin�-Bissau voir jusqu'en Guin�e.

Les Diolas : (9%) ils sont de loin l'ethnie majoritaire. En fait les Diolas sont divis�s en de nombreuses tribus qui parfois ne se comprennent m�me pas : les Essyls (vers Thionk), les Fognis (vers Ba�la), les Erings, les Bayots(au Sud), les Floups(� Oussouye) ... Ils sont pour la plupart agriculteurs mais les missions catholiques prodiguant un enseignement de qualit�, on les retrouve aujourd'hui dans de bonnes places d'administrateur et m�me dans les hautes sph�res du pouvoirs. Ils sont discrets et fiers  de nature. La for�t et les bolons n'ont aucun secret pour eux. L'ethnie la plus connue est sans aucun doute les Floups dont le roi, le roi d'Oussouye, exerce encore des pouvoirs traditionnels importants. Cependant il semble que le dialecte Fogni soit le plus r�pandu.

Ils sont de petite taille. Et souvent tr�s noirs. Ils sont en majorit� catholiques. Leur nom de famille les plus courants sont Diatta, Badji, Sagna,Goudiaby, Mane, Sanne, Badiane, Bassene, Himbane,....

Les Balantes: (2%) C'est une ethnie dont la plupart des membres sont en Guin�e Bissau. C'est d'ailleurs l'ethnie la plus importante de ce pays. Ils sont cultivateurs dans toute la r�gion frontali�re. Leur sp�cialit� est la culture d'anacardier dont ils tirent de sa pomme le vin de cajou appel� Cadjou. Leur morphologie ressemble � celle des Diolas quoiqu'un peu plus clairs.

Les Manjaques: (1%) A l'instar des Balantes ils vivent principalement en Guin�-Bissau. Ce sont de tr�s bons artisans et leur principal talent se trouve dans la fabrications de pagnes. Ce sont �galement de tr�s bons sculpteurs. Le pass� de cannibales est connu de toutes les autres ethnies.

Les Mankagnes : (1%) Tout comme les Manjaques et les Balantes ils vivent pour la plupart en Guin�-Bissau. Sans g�n�raliser, ce sont s�rement les plus grands et les plus forts de Casamance. Leur principale activit� est la culture du riz. Les traditions Mankagnes font que c'est chez eux que les �trangers sont re�u avec le plus d'�gard. Leur gentillesse n'a d'�gal que leur g�n�rosit�. Ils sont catholiques. Parmi leur nom de famille on peut citer Samy et Badiana.

Les Karolinkas: (1%) Tr�s proches des Diolas ils vivent principalement au Sud Ouest de la Gambie � la fronti�re Casaman�aise. Mais on en rencontre jusqu'� Diouloulou. Ils sont agriculteurs et catholiques.

Les Ba�nouks: (2%) c'est l'ethnie dont les membres ont la plus petite taille du pays. Ils sont tr�s rares en Casamance et occupent quelques rares villages ou quartier. Comme les autres forestiers ils sont souvent agriculteurs. Ils sont aussi souvent catholiques que musulmans. Le nom de famille Ba�nouk le plus r�pandu est Diandy. Il semble qu'il soient l'ethnie la plus ancienne de Casamance.

Les Pepels : (1%) Nino Veiria, le Pr�sident Bissau-Guin�en fait partie de cette ethnie. C'est autour de la ville de Bissau qu'ils sont les plus nombreux et le nombre de Pepels en Casamance est tr�s faible. Contrairement aux autres ethnies, leur principale activit� est la chasse. Ils ne peuvent malheureusement pas la pratiquer en Casamance. Ils sont catholiques. Leur nom de famille sont le plus souvent d'origine portugaise (Cunia, Veiria, Ca...)

Les niaks et Mandingues

Les Malink�s (4%): malgr� leur religion musulmane, ils sont consid�r�s comme les grands sorciers du S�n�gal. Leur animal f�tiche, le lion, est pr�sent dans tous les r�cits et l�gendes, et nombreux sont ceux qui para�t-il se transforment en f�lins sanguinaires. Comme les Bambaras, les Malink�s sont des Mandingues. Assez nombreux dans le S�n�gal oriental � la fronti�re malienne, ils vivent en quartier clos et les vieux sont craints de la population. Si vous voyez un jour un homme recouvert de feuilles et de boue et suivi par un jeune apprenti, soyez certain que c'est un Malink� qui contre quelques pi�ces va de case en case pr�dire le futur aux m�res de famille � la fois amus�es et inqui�tes.

Les Bambaras(2%): En d�pit de leur tr�s proche parent� avec les Malink�s, les Bambaras sont consid�r�s au S�n�gal comme des Niaks c'est � dire des noirs non s�n�galais. Il est vrai que le noyau de l'ethnie se trouve au Mali. Les quelques rares Bambaras vivent dans la r�gion de Tambacounda et plus sp�cialement � l'est du d�partement de K�dougou. Musulmans convaincus ils n'ont pas cette activit� de sorciers que cultivent leurs cousins Malink�s.

Les ethnies autochtones rares

Les Bassaris (1%): connus au S�n�gal pour avoir conserv� leurs traditions, ils habitent dans les villages les plus inaccessibles du pays. Cach�s dans les montagnes on ne peut souvent les atteindre qu'� pied. Leur langue n'est connue que par eux-seuls. Certains ont �t� �vang�lis�s par les missionnaires pr�sents depuis 1975 (Mission du P�re Jean � Sal�mata). D'Ebarakh � Sal�mata, la hi�rarchie est la m�me qu'au d�but du si�cle lorsque les premi�res invasions Peulhs les ont pouss� sur les plus hauts sommets du Fouta Djalon. Chasseurs �m�rites, ils sont �galement d'habiles apiculteurs. Ils n'ont pas plus d'une dizaine de nom de famille parmi lesquels figurent Bianquinch ou Boubane.

Les Tendas Bediks (1%): Animistes des montagnes du S�n�gal oriental, ils ont les m�mes rites que les Bassaris. Tr�s peu nombreux, ils habitent dans des villages perch�s sur des montagnes (Landini, Andiel, Bandafassi, Ibel, etc..). Leurs noms de famille ont �t� calqu�s sur ceux des Peulhs qui les ont envahis au d�but du si�cle: Keita, etc..

Les Coniaguis (<1%): De la m�me famille ethnique que les Tendas et les Bassaris, leurs langues pr�sentent quelques similitudes. Comme ces derniers ils sont tr�s peu nombreux et vivent dans les collines du Fouta Djalon mais plut�t du c�t� guin�en( Youkounkoun). Compl�tement animistes c'est un des peuples les moins connus d'Afrique de l'Ouest.

Les Diarank�s (1%): Ethnie du Sud-Est du S�n�gal (ex: village de Samecouta pr�s de K�dougou)

Les niominkas (1%): Ce sont en fait des S�r�res habitant le Saloum. Grands p�cheurs on les retrouve jusqu'en Casamance -village d'Elinkine-.

Les Sonink�s (3%): Ethnie Mandingue du Mali et du Nord est du S�n�gal.

Les �trangers

Les Nakhs Les Nakhs sont la d�nomination g�n�rale habitants d'Afrique du Nord et du Moyens Orient. Ils ont au S�n�gal une tr�s grande importance puisqu'ils constituent la premi�re communaut� �trang�re juste avant les Fran�ais. Les deux nationalit�s les plus repr�sent�es sont les Libanais et les Maures de Mauritanie n�anmoins tr�s diff�rents. On peut �galement constater depuis 2 ou 3 ans une arriv�e massive d'Alg�riens qui se sont install�s dans la R�gion de Dakar pour fuir soit les islamistes soit le gouvernement... Il est vrai que le S�n�gal est un riche parmi les pauvre et qu'il est d�mocratique. La vie y �tant bon march� ces Alg�riens y ont trouv� une qui�tude qu'il n'ont plus dans leur pays. Les Maures restent n�anmoins les Nakhs les plus nombreux. Il sont facilement reconnaissables puisqu'ils portent presque tous une longue Djelabbah bleue et une barbe. Avares de parole leur mode de vie et leurs activit�s sont assez �tranges. Ils  ne se m�langent que rarement aux S�n�galais et vivent le plus souvent une vie de c�libataire endurci. Une grosse partie du petit commerce s�n�galais leur appartient et constitue une de leurs deux activit�s, la seconde �tant la fabrication de bijoux et autres objets en argent. N'ayant pas de loisirs, la quasi-totalit� de leurs b�n�fices retourne en Mauritanie. Leur r�partition est tr�s bien organis�e puisque dans les plus petits villages recul�s ils tiennent parfois l'unique boutique.

Leur artisanat en argent est tr�s beau et bon march� bien que le m�tal utilis� ne soit pas tr�s pur.

Les Libanais vivent �galement en cercles ferm�s m�prisant � l'instar des Maures la plupart des S�n�galais. Leurs achats s'effectuent exclusivement dans des boutiques libanaises. Leurs activit�s sont tr�s vari�es mais en r�gle g�n�rale, ils d�tiennent les moyens commerces.

Les tissus, la restauration rapide (Chawarma) sont leurs professions phares.

Ils sont �galement pr�sents sur la totalit� du territoire mais dans les grandes villes uniquement et pr�tendent constituer une Jet Set s�n�galaise.