LES ETHNIES
Jeune fille Peul |
Famille Pepel � la fronti�re guin�enne |
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Vieux S�r�re de Mbour |
Danseur Diola |
Jeune fille Bedik |
musicien Bassari |
Sorcier Malink� |
jeunes filles Wolofs |
Coiffe traditionnelle Bassari |
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Grand-m�re Bedik |
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Les Peulhs Toucouleurs Sarakol�s: Ce groupe pr�sent sur l'ensemble du territoire est
n�anmoins originaire des r�gions les plus d�sertiques du S�n�gal et du Mali. Nomades
par excellence on les retrouve dans de nombreux pays d'Afrique de l'Ouest malgr� leur
progressive s�dentarisation. Ils sont � l'origine de l'islamisation des autres ethnies
du pays.Les Peulhs (5%) : C'est
incontestablement une des ethnies les plus connues d'Afrique et s�rement la plus
diss�min�e : ils repr�sentent un pourcentage non n�gligeable de la population dans les
pays suivants : Mauritanie, S�n�gal, Mali, Tchad, Guin�e,
Guin�-Bissau, Sierra-L�one, Lib�ria, Burkina, Niger, Nig�ria mais sont descendus
durant leurs conqu�tes jusqu'en Centrafrique ou au Cameroun! A travers les pays, on les
appelle de nombreuses mani�res : les Peulhs, les Fulas, les Fulanis, les Pulaars, les
Haal-Pulars, ....mais la langue reste la m�me et les coutumes sont inchang�es depuis les
anc�tres. Musulmans orthodoxes ou membres de la confr�rie Tidjane, leur activit�
traditionnelle est l'�levage. Mais au fil des
ann�es, les difficiles conditions climatiques et l'explosion d�mographique les ont
forc�s � exercer d'autres professions : coiffeur, taximan et petit marchand sont les
principales. Leur petite taille, leur teint clair et leurs traits fins les font souvent
passer pour des m�tisses. Les l�gendes touchant � l'origine des Peulhs sont tr�s
nombreuses. On dit par exemple qu'ils viendraient d'Ethiopie ! Leurs similitudes avec les
guerriers Massa�s du Kenya sont nombreuses : peuple nomade v�n�rant les bovins qui font
leur richesse � tel point qu'en tuer ou en vendre un est un acte impensable. Cette
v�n�ration fait la pauvret� des Peulhs car leur travail ne leur rapporte pas de quoi
vivre. Les troupeaux devant rester dans la famille il n'est pas rare de voir se
concr�tiser des mariages entre proches cousins. Les bovins de plus en plus nombreux n'ont
plus de quoi se nourrir et meurent de faim durant les mois secs de l'ann�e (�a a �t�
le cas durant le terrible pr�-hivernage 1998). On accuse pour cela les Peulhs d'appauvrir
le pays et de contribuer � la d�sertification par l'appauvrissement des sols. Les
r�gions o� le pourcentage de Peulhs et le plus important sont comprises � l'est d'un
ligne Podor-Kolda. Les noms de famille sont tr�s rares : plus de la moiti� des
Peulhs s'appellent BA ou Diallo ! Ba est cependant plus courant en Guin�e. Les pr�noms
masculins sont les m�mes que les autres ethnies musulmanes (Mamadou, Abdoulaye,
Lamine...). Les pr�noms f�minins ont eux plus tendances � ajouter le suffixe
"mata" : Oulymata, Fatoumata, .... N�n�Gal� est �galement assez courant chez
les Peulhs. Les Peulhs sont assez peu scolaris�s et on les retrouve rarement aux hautes
places en politique comme en affaires.
Les Toucouleurs (10%) : Tr�s proches historiquement et
socialement des Peulhs, ils vivent dans les m�mes r�gions. Ils sont cependant plus
impliqu�s dans la vie �conomique du pays. Ce sont les Grands Guerriers du S�n�gal.
Fiers de leur anc�tre El Hadji Omar Tall qui venu du
Mali a islamis� une �norme partie d'Afrique de l'Ouest descendant jusqu'en Guin�e ou il
repose aujourd'hui (dans le fameux Tata de Dinguiraye dans les montagnes du Fouta Djalon
guin�en). Leurs traits sont fins a l'instar des Peulhs mais ils sont de plus grande
taille et ont la peau plus noire. Grands commer�ants ils d�tiennent comme les Nakhs
mauritaniens un grand nombre de petites boutiques. Ma�tre dans l'art de la grillade ils
ont ouvert en outre un grand nombre de "dibiteries" vendant ainsi la viande des
moutons elev�s par leur famille.
Les Sarakol�s (3%) : Cette ethnie au pass� glorieux
subit depuis le d�but du si�cle une v�ritable agression des mauritaniens. En effet les
Sarakol�s vivent principalement aux fronti�res s�n�galo-mauritano-maliennes. Les
trafiquants d'esclaves mauritaniens qui s�vissent de nos jours plus que jamais font
r�guli�rement de v�ritables razzias dans les villages ruraux sarakhol�s emportant
femmes et enfants pendant que les hommes sont aux champs (c'est d'ailleurs une des raisons
profondes du conflit entre de S�n�gal et la Mauritanie au milieu des ann�es 80). Il n'y
a aujourd'hui que tr�s peu de communaut�s Sarakhol�es, la plupart ayant choisi
d'�migrer individuellement vers le Sud.
Les
Wolofs-L�bous-S�r�res : Ce groupe de trois ethnies rassemble la
population du S�n�gal Nord. Ils sont majoritaires, en grande partie musulmans et sont au
pouvoir depuis l'ind�pendance.
Les Wolofs : (27%) Omnipr�sents au-dessus
d'une ligne Dakar-Tambacounda,
leur nombre leur a permis d�s l'ind�pendance d'imposer leur langue comme langue
nationale. Juste avant le fran�ais, c'est la langue la plus comprise par les diff�rentes
ethnies s�n�galaises. Les Wolofs sont traditionnellement des cultivateurs s�dentaires
qui produisent l'essentiel de l'arachide du pays. S'ils ne sont pas commer�ants de
nature, ils d�tiennent n�anmoins quelques boutiques sur l'ensemble du territoire.
Malgr� leur majorit� en nombre, ils n'ont jamais �t� au pouvoir autant que l'ont �t�
les S�r�res pourtant beaucoup moins nombreux. Grands et �lanc�s ils sont tr�s noirs.
Ils sont tr�s accueillants et les m�nag�res sont les cordons bleus du pays. Soulignons
� ce propos que les Wolofs sont � l'origine des desserts au S�n�gal avec le Fond� et
le Lakh. Ils sont � 99% musulmans et constituent la majorit� des Talib�s de la
confr�rie mouride. Parmi leurs noms de famille les plus courants on peut citer sont SALL,
FAYE, DIAGNE, MBACKE, NDIAYE, ... On dit les Wolofs descendants de S�r�res et de
Sarakol�s.
NOUVEAU: apprenez le
Wolof gr�ce � WWW au S�n�gal.
Les S�r�res : (17%) Ils sont incontestablement l'�lite
du pays. A la t�te des hauts postes de l'administration et chefs de grandes entreprises,
le pouvoir leur donne une importance historique. Le premier Pr�sident, L�opold Sedar
Senghor, �tait S�r�re (n� � Joal). Cela est d� sans nul doute � la religion des
S�r�res. Certes musulmans, les S�r�res forment la deuxi�me communaut� catholique du pays. C'est surtout la plus
ancienne. Les S�r�res sont les premiers africains convertis � cette religion.
Aujourd'hui l'action missionnaire est importante et chapelles ou �glises ont leur place
dans tous les villages. C'est gr�ce � la communaut� catholique que les S�r�res
forment la mati�re grise du pays. En fait devant le d�ficit d'enseignement � l'�chelle
nationale, les diff�rents dioc�ses ont cr�e de nombreuses �coles priv�es catholiques
aussi efficaces que prestigieuses. Les Maristes, Jeanne d'Arc, St Michel... ont form� la
plupart des patrons et hauts fonctionnaires s�n�galais. Gr�ce � du mat�riel
performant et � des professeurs de qualit� les S�r�res ont de loin le meilleur taux
d'alphab�tisation du pays.
Culturellement et historiquement les S�r�res ont un pass� prestigieux de guerriers.
Les fameux alignements de pierres de Nioro du Rip ont �t�
construits sans doute par ces S�r�res plus g�n�ralement appel�s Saloum-Saloum. Ils
sont � l'origine du sport national : la lutte s�r�re qui fait le plaisir t�l�vis�
dominical des s�n�galais. La plupart des champions sont s�r�res bien que des de tr�s
bons lutteurs Diolas fassent trembler le Stade Demba Diop ou se d�roulent les �preuves
nationales. Ainsi deux stars s�r�res sont � la t�te de cette discipline: Mohamed Ndao
(Tyson) et Mohamed Ali.
Ils sont r�partis sur la c�te de Rufisque jusqu'� la fronti�re gambienne. La
p�n�tration dans le territoire va jusqu'� Koalack ou
Fatick.
Les L�bous : (7%) Bien qu'ils soient une ethnie � part
enti�re ils sont presqu'enti�rement "wolofis�s". Ce sont les premiers et
principaux occupants de la presqu'�le du Cap Vert. Peuple de p�cheurs on les retrouve de
Rufisque au Sud � Kayar au Nord. Bien qu'ils habitent la plus grande ville et le plus
moderne du pays ils ont un taux d'alphab�tisation d�plorable et sont accus�s par de
nombreux membres des autres ethnies d'avoir les villages les plus sales d'Afrique de
l'Ouest. Il est vrai que N'gor village, Yoff p�cheur, Rufisque, Kayar, Y�rakh, Thiaroye ou Pikine sont
d�figur�s par l'extr�me salet� des rues. Chacun nettoie certes chez soi mais la notion
de propret� collective ne semble pas avoir cours chez devant chez eux.
Ainsi ne pensez pas vous baignez sur la plage bordant un village L�bous. Elles servent
en effet de lattrines pour les enfants et surtout de poubelles pour les m�nag�res qui
ont pourtant � leur disposition des bennes vid�es r�guli�rement.
Les L�bous sont en majorit� musulmans de confr�rie Lay�ne. Leurs noms les plus
courants sont GUEYE, SAMBOU BAKHOUM.
On tend de plus en plus � les associer aux Wolofs dont ils ont adopt� � quelques
mots pr�s le dialecte.
Les Forestiers : Les forestiers
sont les ethnies habitants la Casamance qui annonce les
premi�res zones de for�ts pluviales africaines. Toutes les zones africaines de for�t
dense abritent une forte densit� d'ethnies. C'est donc aussi le cas pour la Casamance.
Les forestiers casaman�ais sont � majorit� catholiques mais ont une lointaine tradition
animiste qu'ils souhaitent souvent pr�server. Les ethnies foresti�res casaman�aises se
retrouvent de la Gambie jusqu'en Guin�-Bissau voir jusqu'en
Guin�e.
Les Diolas : (9%) ils sont de loin
l'ethnie majoritaire. En fait les Diolas sont divis�s en de nombreuses tribus qui parfois
ne se comprennent m�me pas : les Essyls (vers Thionk), les Fognis (vers Ba�la), les
Erings, les Bayots(au Sud), les Floups(� Oussouye)
... Ils sont pour la plupart agriculteurs mais les missions catholiques prodiguant un
enseignement de qualit�, on les retrouve aujourd'hui dans de bonnes places
d'administrateur et m�me dans les hautes sph�res du pouvoirs. Ils sont discrets et
fiers de nature. La for�t et les bolons n'ont aucun secret pour eux. L'ethnie la
plus connue est sans aucun doute les Floups dont le roi, le roi d'Oussouye, exerce encore
des pouvoirs traditionnels importants. Cependant il semble que le dialecte Fogni soit le
plus r�pandu.
Ils sont de petite taille. Et souvent tr�s noirs. Ils sont en majorit� catholiques.
Leur nom de famille les plus courants sont Diatta, Badji, Sagna,Goudiaby, Mane, Sanne,
Badiane, Bassene, Himbane,....
Les Balantes: (2%) C'est une ethnie dont la plupart des
membres sont en Guin�e Bissau. C'est d'ailleurs l'ethnie la plus importante de ce pays.
Ils sont cultivateurs dans toute la r�gion frontali�re. Leur sp�cialit� est la culture
d'anacardier dont ils tirent de sa pomme le vin de cajou appel� Cadjou. Leur morphologie
ressemble � celle des Diolas quoiqu'un peu plus clairs.
Les Manjaques: (1%) A l'instar des Balantes ils vivent
principalement en Guin�-Bissau. Ce sont de tr�s bons artisans et leur principal talent
se trouve dans la fabrications de pagnes. Ce sont �galement de tr�s bons sculpteurs. Le
pass� de cannibales est connu de toutes les autres ethnies.
Les Mankagnes : (1%) Tout comme les Manjaques et les
Balantes ils vivent pour la plupart en Guin�-Bissau. Sans g�n�raliser, ce sont
s�rement les plus grands et les plus forts de Casamance. Leur principale activit� est la
culture du riz. Les traditions Mankagnes font que c'est chez eux que les �trangers sont
re�u avec le plus d'�gard. Leur gentillesse n'a d'�gal que leur g�n�rosit�. Ils sont
catholiques. Parmi leur nom de famille on peut citer Samy et Badiana.
Les Karolinkas: (1%) Tr�s proches des Diolas ils vivent
principalement au Sud Ouest de la Gambie � la fronti�re Casaman�aise. Mais on en
rencontre jusqu'� Diouloulou. Ils sont agriculteurs et catholiques.
Les Ba�nouks: (2%) c'est l'ethnie dont les membres ont la
plus petite taille du pays. Ils sont tr�s rares en Casamance et occupent quelques rares
villages ou quartier. Comme les autres forestiers ils sont souvent agriculteurs. Ils sont
aussi souvent catholiques que musulmans. Le nom de famille Ba�nouk le plus r�pandu est
Diandy. Il semble qu'il soient l'ethnie la plus ancienne de Casamance.
Les Pepels : (1%) Nino Veiria, le Pr�sident
Bissau-Guin�en fait partie de cette ethnie. C'est autour de la ville de Bissau qu'ils
sont les plus nombreux et le nombre de Pepels en Casamance est tr�s faible. Contrairement
aux autres ethnies, leur principale activit� est la chasse. Ils ne peuvent
malheureusement pas la pratiquer en Casamance. Ils sont catholiques. Leur nom de famille
sont le plus souvent d'origine portugaise (Cunia, Veiria, Ca...)
Les
niaks et Mandingues
Les Malink�s (4%): malgr� leur
religion musulmane, ils sont consid�r�s comme les grands sorciers du S�n�gal. Leur
animal f�tiche, le lion, est pr�sent dans tous les r�cits et l�gendes, et nombreux
sont ceux qui para�t-il se transforment en f�lins sanguinaires. Comme les Bambaras, les
Malink�s sont des Mandingues. Assez nombreux dans le S�n�gal oriental � la fronti�re
malienne, ils vivent en quartier clos et les vieux sont craints de la population. Si vous
voyez un jour un homme recouvert de feuilles et de boue et suivi par un jeune apprenti,
soyez certain que c'est un Malink� qui contre quelques pi�ces va de case en case
pr�dire le futur aux m�res de famille � la fois amus�es et inqui�tes.
Les Bambaras(2%): En d�pit de leur tr�s proche parent�
avec les Malink�s, les Bambaras sont consid�r�s au S�n�gal comme des Niaks c'est �
dire des noirs non s�n�galais. Il est vrai que le noyau de l'ethnie se trouve au Mali.
Les quelques rares Bambaras vivent dans la r�gion de Tambacounda et plus sp�cialement �
l'est du d�partement de K�dougou. Musulmans convaincus ils n'ont pas cette activit� de
sorciers que cultivent leurs cousins Malink�s.
Les ethnies autochtones rares
Les Bassaris (1%): connus au S�n�gal
pour avoir conserv� leurs traditions, ils habitent dans les villages les plus
inaccessibles du pays. Cach�s dans les montagnes on ne peut souvent les atteindre qu'�
pied. Leur langue n'est connue que par eux-seuls. Certains ont �t� �vang�lis�s par
les missionnaires pr�sents depuis 1975 (Mission du P�re Jean � Sal�mata). D'Ebarakh �
Sal�mata, la hi�rarchie est la m�me qu'au d�but du si�cle lorsque les premi�res
invasions Peulhs les ont pouss� sur les plus hauts sommets du Fouta Djalon. Chasseurs
�m�rites, ils sont �galement d'habiles apiculteurs. Ils n'ont pas plus d'une dizaine de
nom de famille parmi lesquels figurent Bianquinch ou Boubane.
Les Tendas Bediks (1%): Animistes des montagnes du
S�n�gal oriental, ils ont les m�mes rites que les Bassaris. Tr�s peu nombreux, ils
habitent dans des villages perch�s sur des montagnes (Landini, Andiel, Bandafassi, Ibel, etc..). Leurs
noms de famille ont �t� calqu�s sur ceux des Peulhs qui les ont envahis au d�but du
si�cle: Keita, etc..
Les Coniaguis (<1%): De la m�me famille ethnique que
les Tendas et les Bassaris, leurs langues pr�sentent quelques similitudes. Comme ces
derniers ils sont tr�s peu nombreux et vivent dans les collines du Fouta Djalon mais
plut�t du c�t� guin�en( Youkounkoun). Compl�tement animistes c'est un des peuples les
moins connus d'Afrique de l'Ouest.
Les Diarank�s (1%): Ethnie du Sud-Est du S�n�gal (ex:
village de Samecouta pr�s de K�dougou)
Les niominkas (1%): Ce sont en fait des S�r�res habitant
le Saloum. Grands p�cheurs on les retrouve jusqu'en Casamance -village d'Elinkine-.
Les Sonink�s (3%): Ethnie Mandingue du Mali et du Nord est
du S�n�gal.
Les
�trangers
Les Nakhs Les Nakhs sont la d�nomination
g�n�rale habitants d'Afrique du Nord et du Moyens Orient. Ils ont au S�n�gal une tr�s
grande importance puisqu'ils constituent la premi�re communaut� �trang�re juste avant
les Fran�ais. Les deux nationalit�s les plus repr�sent�es sont les Libanais et les
Maures de Mauritanie n�anmoins tr�s diff�rents. On peut �galement constater depuis 2
ou 3 ans une arriv�e massive d'Alg�riens qui se sont install�s dans la R�gion de Dakar
pour fuir soit les islamistes soit le gouvernement... Il est vrai que le S�n�gal est un
riche parmi les pauvre et qu'il est d�mocratique. La vie y �tant bon march� ces
Alg�riens y ont trouv� une qui�tude qu'il n'ont plus dans leur pays. Les Maures restent
n�anmoins les Nakhs les plus nombreux. Il sont facilement reconnaissables puisqu'ils
portent presque tous une longue Djelabbah bleue et une barbe. Avares de parole leur mode
de vie et leurs activit�s sont assez �tranges. Ils ne se m�langent que rarement
aux S�n�galais et vivent le plus souvent une vie de c�libataire endurci. Une grosse
partie du petit commerce s�n�galais leur appartient et constitue une de leurs deux
activit�s, la seconde �tant la fabrication de bijoux et autres objets en argent. N'ayant
pas de loisirs, la quasi-totalit� de leurs b�n�fices retourne en Mauritanie. Leur
r�partition est tr�s bien organis�e puisque dans les plus petits villages recul�s ils
tiennent parfois l'unique boutique.
Leur artisanat en argent est tr�s beau et bon march� bien que le m�tal utilis� ne
soit pas tr�s pur.
Les Libanais vivent �galement en cercles ferm�s m�prisant � l'instar des Maures la
plupart des S�n�galais. Leurs achats s'effectuent exclusivement dans des boutiques
libanaises. Leurs activit�s sont tr�s vari�es mais en r�gle g�n�rale, ils
d�tiennent les moyens commerces.
Les tissus, la restauration rapide (Chawarma) sont leurs professions phares.
Ils sont �galement pr�sents sur la totalit� du territoire mais dans les grandes
villes uniquement et pr�tendent constituer une Jet Set s�n�galaise. |
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