Canne
à sucre: c'est une des cultures industrielles les plus récentes. La
principale région de production est la région du fleuve.
Richard Toll est le fief de la canne à
sucre. Néanmoins, l'intégralité de ces cultures est détenue par un groupe industriel
d'un libanais (qui se faire prendre pour un français d'ailleurs) qui a eu des problèmes
avec la justice sénégalaise. Bref, la mauvaise gestion de l'entreprise fait que ce
Libanais (Mimeran pour ne pas le citer) importe du sucre de l'étranger pour le revendre
sur place au lieu de développer la canne à sucre sénégalaise.
4 milliards pour relancer la culture du coton
Après sa traversée du désert, suite au déficit pluviométrique pour le bouclage du cycle du coton et aux attaques parasitaires avec comme conséquence une baisse considérable des rendements, la filière coton vient de mobiliser 4 milliards pour la relance. Les contraintes climatiques ont eu comme effet un manque de précocité des levées estimées à seulement 32%, à la date du 15 juillet dernier considérée comme période de bouclage des semis.Lélevage: il ny a pratiquement pas délevage industriel au Sénégal. Le seul animal commençant à faire lobjet de ce genre délevage est le poulet. Mais ce ne sont que de rares initiatives. Le plus gros élevage avicole de Dakar se trouve à Mbao. Mais celui situé sous le pont de Colobane est relativement important.
Pour comprendre la faiblesse de cette activité, il faut
connaître les causes géographiques et traditionnelles:
Tout dabord, tous les animaux ne peuvent pas
survivre dans toutes les régions du Sénégal. Certaines races sont plus adaptées à
certaines régions. Cest le cas par exemple de trois espèces de boeufs : ceux qui paissent dans le nord du Sénégal au dessus dune ligne Kaolack-Tambacounda
sont les boeufs blancs avec une gigantesque bosse de graisse au-dessus du cou et des
grandes cornes. Il sagit de zébus qui supportent la sécheresse et peuvent se
passer deau pendant plusieurs jours. Ils ne supportent en revanche pas les piqûres
de certaines mouches que lon trouve dans le Sud. Dans le département de Kédougou comme en Casamance
les boeufs élevés seront de race plus petite, plus trapue avec des petites cornes et de
couleur foncée. Ils ressemble plus à nos vaches européennes. Ils résistent aux
différents insectes mais ne pourrait supporter plusieurs jours de privation deau.
Mais concernant ces derniers il ny a pas de grands élevage. Chaque famille peut
posséder un ou deux boeufs. Seuls les zébus sont constitué en grands troupeaux. Le
nombre total de bovins au Sénégal est estimé à 2700000 têtes.
Les causes traditionnelles de la faiblesse de l'élevage au Sénégal
sont au nombre de trois:
La première étant la "spécialisation" ethnique. Ce phénomène disparaît peu
à peu mais il existe encore : chaque ethnie à une spécialité quelle exerce de
père en fils. Les Bassaris sont chasseurs,
les Diolas cultivateurs, les manjaques tisserands...
Ainsi lélevage de masse des boeufs est laissé à la quasi-exclusivité des Peulhs ce qui réduit considérablement le nombre
potentiel de bêtes.
La seconde raison tient justement aux Peulhs. A linstar des Massaïs au Kénya, les
bovins ont quelquechose de sacré et tant leur richesse que leur respectabilité tiennent
au nombre danimaux possédés. Ils ne sont donc que très rarement tués (lors des
grandes occasions uniquement) et encore moins souvent vendus. Aujourdhui le
résultat est affligeant puisque ces troupeaux sont en partie la cause de la
désertification du Nord Sénégal-ferlo et de lextrême pauvreté des Peulhs.
La dernière raison est que tout simplement la majeur partie des Sénégalais habitent sur
la Côte Atlantique et sont traditionnellement un peuple de pêcheurs dans une des eaux
les plus poissonneuses du monde. La viande nest donc mangée
quoccasionnellement car elle est beaucoup plus chère que le poisson. Un thon de 5
kilo est environ trois fois moins cher quun poulet ou quun morceau de boeuf de
1 kilo !
Les chèvres qui sont mangées au Sénégal sont rares et une famille peut en élever une ou deux. Là encore il ny a pas de troupeaux. Ces chèvres plus les moutons sont estimés à 200000.
Le mouton, lanimal le plus noble pour les musulmans est élevé à la
fois en troupeaux et "à la maison". En effet de nombreuses familles, même dans
le centre de Dakar en achète un pour lengraisser durant quelques mois en prévision
de la Tabaski ou dun baptême. Mais vous verrez à lapproche de la Tabaski (lAïd El Kébir) le pays entier
accueillir des moutons de toute lAfrique Orientale dans des parcs à moutons situés
autour de chaque ville et village. En effet, les pasteurs parcourent chaque année à pied
des centaines de kilomètres pour vendre leurs moutons là où ils sont les plus chers
cest à dire au Sénégal. Cest pasteurs sont souvent Toucouleurs.
Les porcs quand à eux sont exclusivement élevés par les Sérères et les Diolas catholiques.
Lépidémie de peste porcine de 1996 à Koalack
a considérablement réduit leur nombre estimé avant cette catastrophe à 200 000. Le
porc nest pas un animal commercialisé. Il est en effet destiné à être mangé par
le famille qui lélève et sera très rarement vendu. Les espèces sont celles que
lon trouve en Europe.
(épidémie de peste porcine à Fadiouth (1994))
Pour finir, parlons du cheval. Cet animal nest pas élevé pour sa viande qui nest pas mangée au Sénégal. Il sagit en fait dun animal qui sert de traction pour les transports ruraux et lagriculture (ex: à Mbour, les "taxis" sont des charettes). Leur nombre confondu avec celui des ânes est estimé à 200 000.
le Sénégal est lun des pays les plus
industrialisés dAfrique. De nombreuses Multinationales prestigieuses y sont
implantées et on y fabrique de tout ! Valdafrique fabrique les fameuses pastilles Valda,
Colgate-Palmolive produit plusieurs marques de dentifrice, de savon et de lessive. Toutes
les grandes marques automobiles y ont un ou plusieurs concessionnaires. Hollywood y a une
usine de Chewing Gum. Nestlé y fabrique son café, son chocolat ou son lait concentré.
Rhône-Poulenc y produit de nombreux médicaments. The Coca-Cola Company emploie plusieurs
centaines de personnes pour ses boissons : Coca Cola, Fanta, Sprite, Schweppes, etc...
sont exportés dans plusieurs pays dAfrique. Certaines marques de cigarettes sont
fabriquées sur place : Marlboro, Peter Stuvesan, .... et des marques sénégalaises
telles que Excellence ont beaucoup de succès. Les Phosphates de Thies font du Sénégal
un des premier exportateur de phosphate. Les Bouillons-cubes de Maggi sont acheté par
toutes les ménagères et sont un ingrédient essentiels. Total, Elf, Shell et Mobil se
partagent les innombrables stations services flambantes neuves du pays. Dautres
multinationales tout aussi connues permettent aux sénégalais davoir des produits
de qualité à un prix bien inférieur aux produits importés. Des sociétés nationales
et privées montrent à quel point linvestissement a été important ces dernières
années : Piles, matelas, batteries, cahiers, stylos, allumettes, agro-alimentaires
(yaourts, biscuits, conserves etc...) , meubles, huile, produits dentretien
(lessives, cire, acides, ...), plasturgie (sacs, jouets, récipients...), textile
(récolte et filage de fibres telles que le coton, usines textiles, prêt à porter,
rideaux ...) , vitreries, imprimeries, raffineries, métallurgie, cimenteries, industrie
sucrière (à Richard Toll près des cultures de canne à sucre), produits pharmaceutiques
(2 usines en plus de Rhône Poulenc permettent aux sénégalais davoir des
médicament de haute qualité à un prix dérisoire), Les Grands moulins de Dakar font des
farines de blé (importé évidemment) et de maïs, les industries du bâtiment et de
travaux publiques font depuis plusieurs années un énorme travail de construction,.....
Cest dans la presquîle du Cap Vert que sont implantées la plupart de ces
entreprises : 86% des industries y sont concentrées.
Le tourisme de masse a véritablement débuté avec
linstallation du Club Med à Cap Skiring. Il sagissait auparavant de quelques
curieux découvrant une Afrique indépendante. Depuis le Sénégal est entré dans le
peloton de tête des pays africains recevant des touristes après lEgypte, le Maroc
et le Kénya. Le nombre dhôtels et de groupes hôteliers internationaux a explosé
en 20 ans. Mais un tourisme parallèle a montré un essor non moins important. Un tourisme
sadressant principalement à des jeunes en quête dauthenticité, mais aussi
de sport, de tranquillité et de culture. Les fameux Campements intégrés en Casamance ou
les Campements touristiques qui sont pourtant de véritables gîtes touristiques
sadressent à eux.
Aujourdhui le tourisme constitue la deuxième ressource du pays après la pêche
avec 100 000 000 000 de CFA de recettes en 1998. Mais il semble que grâce aux revenus
indirects il apporte en fait la principale source de devises.
Des "villages" entiers se sont créés autour du tourisme. Cest le cas de
Cap Skiring, de Nianing ou de Saly.
La plaque tournante et le centre économique quest Dakar apporte aussi une grande
quantité de touristes daffaire occidentaux et africains. De nombreux français
vivent au Sénégal et on voit chaque été arriver des membres des familles de ces mêmes
français. Enfin, les Sénégalais émigrés en France, qui si leurs revenus le permettent
retournent en vacances au pays aussi souvent que possible.
Les personnes déçues dun séjour au Sénégal sont rares. Beaucoup le conseille
donc à leurs proches et y reviennent eux-mêmes.
Les routes : Cest environ 3000 kilomètres de route bitumée qui permettent des voyages rapides entre les différentes capitales régionales du pays. Cependant certaines sont dans un tel état de délabrement (ex: Kaolack-Amdalai), que les véhicules préfèrent rouler sur les pistes pour charrette qui les longent ! La plus belle route est sans aucun doute le tronçon Tambacounda-Kedougou récemment refait. Les quelques kilomètres dautoroute qui relient Dakar à Rufisque sont très empruntés. Cest laffaissement du sol sous le goudron durant la saison des pluies qui est à lorigine du mauvais état de certaines routes. Chaque année, fin novembre des ouvriers se contentent de reboucher les nids de poule avec un peu de goudron. Durant la saison des pluies ce sont les gamins des villages longeant la route qui espérant quelques pièces des automobilistes reconnaissants rebouchent les trous avec de la latérite.
Les pistes : cest le réseau routier le
plus dense et le passage obligé pour se rendre dans la plupart des villages ruraux. Près
de 20 000 km de piste vous permettent daccéder au moindre hameau. Nous vous en
faîtes pas une mauvaise idée avant de les avoir vues. En effet elles sont le plus
souvent en très bon état et leur épaisseur de latérite les rend plus solides et plus
durables que les routes bitumées. Cest la route africaine par excellence qui
pendant la saison sèche soulève à chaque passage de véhicule dimmenses nuages de
poussière rouge-orangé. Elles sont petit à petit recouvertes de goudron (ex: la route
Tambacounda-Kédougou refaite récemment).
Quelques exceptions néanmoins au Sénégal oriental (pistes
défoncées par exemple entre .Kédougou et Salémata)
et dans la région de Saint Louis (pistes ensablées).
Depuis 5 ans, le gouvernement a changé sa politique de transport en faveur des pistes qui
coûtent moins cher à la construction et à lentretien et qui devant la pénurie de
finance sont finalement plus utilisables que des pistes goudronnées parsemées de nids de
poule.
La mort des pistes en Afrique nest donc pas pour demain !
Les Transports: voir la page transport
Infrastructures portuairesPorts de pêche : les ports de pêche traditionnels existent depuis de nombreuses années et, avec lapparition du moteur, ils se sont considérablement développés. De St Louis à Cap Skiring, 13 ports de pêche importants accueillent plus de 50 pirogues chacun : StLouis-Dar, Kayar, Yoff, Ngor, Soumbédioune, Yarakh, Rufisque, Mbao, Mbour, Joal, Kafountine, Ziguinchor, et Cap Skiring. Cest dans ces petits ports que 80% des poissons du marché intérieur sénégalais sont pêchés. Ces ports ne sont en fait que des plages de sable. Lactivité commerciale y est énorme : outre la vente du poisson, on y réalise également sa préparation (conditionnement à Yoff, Séchage à Joal ou Saint-Louis, fumage à Mbour ....) et les petits commerçants ravitaillant les pêcheurs en nourriture ne manquent pas. Grossistes et restaurateurs viennent également y chercher le meilleur poisson frais.
Ports de commerce: Il y en a 4 au Sénégal qui
font de l'import-export de marchandises autres que le poissons: St Louis, Dakar, Kaolack
et Ziguinchor
Dakar sert particulièrement pour l'importation de riz, de bois tropical, de blé, de
voitures et de marchandises diverses et pour l'exportation des phosphates et de
l'arachide. Kaolack ne fait pratiquement que de l'exportation d'arachide. Ziguinchor
exporte de l'arachide, des mangues et autres fruits tropicaux, des crevettes, de l'huile
d'arachide, des noix de cajou. St Louis reste un petit port de commerce polyvalent.
Ports de tourisme: Le Sénégal compte très peu de Marinas accueillant des bateaux de plaisance. On peut néanmoins citer la Marina d'Hann. Les autres appartiennent le plus souvent à des hôtels pour leur usage personnelle (Club Med, Saly, etc...)
Infrastructures aériennes
Presse: Il existe de
nombreux quotidiens au Sénégal ainsi que plusieurs hebdomadaires. La liberté de la
presse est toute relative. Pour un pays africain on peut estimer que le Sénégal est bien
lotis. Des journalistes sont néanmoins déjà allés en prison pour des crimes de
lèse-majestée. La qualité de la presse est très moyenne hélas.
Parmis les quotidiens, on peut citer Walfadjiri (l'Aurore), qui ne fait
aucun cadeau au gouvernement et se veut plutôt moderne. Les articles sont de plus d'assez
bonne qualité. Le Soleil, premier quotidien national à la solde du PS
et du Président de la République est un journal assez complet. Il est hélas peu
objectif, les journalistes sont souvent très médiocres et dernière des apparences de
bonne moralité, ils ne cessent de cirer les belles chaussures d'Abdou Diouf (ne vais-je
pas aller en prison pour avoir osé dire cela?). Sud Quotidien fait
également partie du trio de tête des quotidiens sénégalais. Il est plutôt du côté
de l'opposition sénégalaise. D'autres quotidiens très mauvais vendent également
quelques journaux: le Matin, etc... Pour les hebdomadaires on peut citer
le Cafard Libéré, mauvais plagiat de notre Canard Enchaîné. Des
journaux internationaux imprimés en France tels que Jeune Afrique ou Amina
(magazine féminin) sont aussi très vendus. Enfin, les programmes télévisés
hebdomadaires rescensant toutes les chaînes disponibles au Sénégal (Canal+, TV5, CFI,
MCM, MTV, CNN, RTS, 2M, etc...), ainsi que les journaux de turfistes (pour les joueurs de
PMU), sont dans la plupart des kiosques.
Radio: plusieurs radios de partagent les ondes au Sénégal. La quasi totalité du territoire reçoit les programmes de radios FM ou Grandes Ondes. Dakar est bien sur la mieux fournie. En FM, on peut citer Nostalgie Dakar (filiale du groupe français) qui diffuse de la variété internationales mais aussi de la musique africaine jeune. C'est surement la meilleure radio du Sénégal. Egalement SUD FM, (filiale du journal SUD Quotidien), d'assez bonne qualité, Radio DUNYIA, qui se contente pour un grosse part de son programme de retransmettre les prières et chants religieux mourides, Walfadjiri (Filiale du journal Walfadjiri), à mon avis la deuxième meilleure radio du pays, Africa N°1, radio panafricaine emettant en FM à Paris et depuis Paris et Libreville qui permet d'être en permanence au courant de l'actualité africaine et des musiques noires, RFI (Radio France International), radio d'information du service public français, c'est la meilleure pour être au courant de l'actualité française et internationale.
Télévision: Il n'existe qu'une chaîne nationale au Sénégal. De piètre qualité elle ne fait l'écho que des opinions du régime. Le journal télévisé de l'ORTS devient donc très vite lassant. Quelques bons films passent néanmoins de temps en temps mais en règle générale c'est assez minable. Heureusement pour les habitants fortunés des grandes villes sénégalaises, on peut avoir Canal Horizon (chaîne cryptée filiale de Canal +) pour 16000CFA/mois. De plus grâce à une antenne spéciale qui coûte 60000CFA on peut recevoir gratuitement toute une floppée de chaînes françaises et internationales: TV5, CNN, MCM, MTV, 2M, CFI, etc... Pour capter des chaînes telles que TF1, France2, M6 etc... il vous faudra vous connecter au Satellite avec une immense et coûteuse antenne parabolique. URGENT : cherche partenaire pour créer une chaîne de télé à Dakar
Téléphone : le téléphone est en pleine expansion au Sénégal si bien quaujourdhui on peut téléphoner de toutes les villes et grands villages du Sénégal. La compagnie exploitant le réseau téléphonique national est la SONATEL, privatisée il y a peu et rachetée par des investisseurs français. Le réseau est d'assez bonne qualité et offre toutes les possibilités des pays riches (transpac, numéris, etc....). Grâce aux nouvelles technologies, des petits villages n'ayant pas encore le courant peuvent accéder au téléphone. Les lignes ne permettent néanmoins pas de très bonnes connections à Internet (28800bps au Sénégal contre 50000bps en France). La Sonatel propose de nombreux services à ses utilisateurs : messagerie, carte contact (pour 5000CFA/an sans aucun frais d'inscription vous bénéficiez d'un numéro personnel vers lequel vos correspondants pourront laisser des messages sur votre répondeur, ), téléphonie mobile, etc....
Téléphonie mobile: Deux opérateurs concurrents propose abonnements et carte libre pour les téléphone cellulaires. La première est la Sonatel. Son abonnement Alizé (10000CFA/mois et un pack à 100 000CFA avec le téléphone) et ses cartes rechargeables Diamono (à 5000 et 10 000CFA) sont les plus utilisés. Depuis avril 1999, un nouvel opérateur, SENTEL s'est lancé dans la téléphonie mobile avec des abonnements et des cartes rechargeables. La couverture de la Sonatel reste plus importante que celle de Sentel (Dakar, Mbour, Ziguinchor, St Louis, Tamba, Thies, Touba, Kaolack et les axes reliant ces villes pour la Sonatel contre Dakar et Mbour pour Sentel). Dernier avantage de la Sonatel: ses accords avec France Télécom qui vous permet avec votre abonnement OLA ou Itinéris de pouvoir téléphoner au Sénégal avec votre portable (abonnement international 40 FF/mois)
Internet: L'Internet n'en est au Sénégal qu'à ses balbutiements. Ce média se développe néanmoins d'une manière dynamique. Une dizaine de providers se partage le marché depuis 1995, année qui a vu la naissance du Métissacana, premier cybercafé d'Afrique de l'Ouest. Ce dernier est d'ailleurs devenu le principal fournisseur d'accés du pays. Le deuxième provider du pays est la Sonatel avec son abonnement SENTOO. Ils proposent tous gratuitement une connection Numéris à 64000bps. Sur les lignes normales leur débit est de 56000bps. Mais de votre domicile vous arriverez rarement à plus de 35000bps. Tous les tarifs sont proches de 10000CFA par mois en connection illimité en tarif local sur tout le territoire sénégalais (1200CFA/heure). Les frais d'inscription tournent autour de 25 000CFA. Plusieurs cybercafés vous permettront en outre de vous connecter pour 1500-2000CFA/heure (Métissacana, Caf. Ponty, Cyberbusiness etc...)
Le secteur informel : C'est une des données économiques fondamentale en Afrique puisque ce marché informel draîne la majeure partie de l'argent dans ces pays pauvres. On parle de marché informel lorsqu'on décrit un marché du travail fluide mais sans aucun contrôle étatique, statistique ou social. Les petits boulots, les femmes vendant quelques arachides, les pêcheurs de métiers ou occasionnels constitue ce marché informel qui malgrè tous ses défauts fait la vitalité, le dynamisme de l'Afrique.
Les salariés
Lendettement du pays et la dépendance internationale
Le secteur financier
De nombreuses banques nationales et internationales sont représentées au Sénégal. Certaines sous un nom bien sénégalais cachent des filiales de banques françaises :
BICIS ( BNP) | (retrait avec la carte VISA seulement à tous les guichets du pays et aux distributeurs automatiques de la Place de l'Indépendance, de Mbour et de Saly) |
Crédit Lyonnais: filiale sénégalaise de la très fameuse (!) banque française, elle s'adresse au Sénégal principalement aux entreprises françaises installées sur place. Il y est néanmoins possible de changer et de retirer de l'argent. Il n'y a qu'une seule agence dans tout le Sénégal située entre la Place de l'Indépendance et la Poste Principale.
Société Générale (retrait avec carte VISA et Euracard Mastercard)
Banque Nationale du Koweit
Banque Tunisienne
CBAO: (retrait avec la carte VISA et l'Eurocard Mastercard aux distributeurs automatiques de Pompidou, de l'aéroport et de la Place de l'Indépendance et aux guichets de toutes les autres agences du pays)
Ces banques sont présentes sur lensemble du territoire. En plus de Dakar et sa banlieue, vous pourrez en trouver dans les villes suivantes (retrait dargent, travellers chèques) : St Louis, Mbour, Tambacounda, Ziguinchor, Kaolack, Touba, Thies, Rufisque, Djourbel.
De plus, il est bon de savoir que la Poste gère également des compte chèque postaux garantis par létat. A Dakar, si vous possédez un CCP en France vous pouvez même retirer de largent à la poste (si vous êtes munis dun chéquier, dune carte et dun document didentité)
Les assurances
Linfluence économique internationale
Influence régionale
Les matières premières
Le pression douanières
La contrebande : la contrebande est un phénomène banal au Sénégal et plus
généralement dans toute lAfrique. La multiplicité des nombreuses frontières
incontrôlées font que le transport de marchandises de toutes tailles et de toutes
valeurs seffectue quotidiennement sans aucun problème. Au Sénégal les
marchandises de contrebande séchangent principalement avec la Gambie qui a un
régime fiscal privilégié. Il sagit surtout de textile (rouleau de tissu,
vêtements, etc...) . Mais les taxes douanières perdues ne sont rien comparées aux
millions perdus à cause de marchandises achetées par des diplomates de toutes
nationalités exonérés de déclaration en douane et qui au lieu dêtre utilisées
sont immédiatement revendues pour en tirer profit. Certaines associations dites
caritatives profitent également allègrement de ces avantages et privilèges.
Limmense corruption des douaniers fait également perdre au pays de précieuses
devises. On estime les marchandises taxées à 49% des produits importés.
Si les diplomates et les entreprises fraudent
sur des sommes énormes, la petite contrebande est également généralisée.
Malheureusement la plupart des douaniers laissent passer contre un petit dédommagement.
Cela va de cigarettes de Guinée Conakry vendues dans la région frontalière de Kédougou
au tonneau de Rhum bissau-guinéen ramené à Ziguinchor pour la famille.
Il est clair quun énorme effort doit être entrepris pour réguler toutes ces
fraudes
copyright www.senegalaisement.com (Christian COSTEAUX)